Connaissez-vous ce film I, robot ayant comme principal acteur
Will Smith ? Celui-ci se situe dans un avenir, qui à première vue semble loin,
mais détrompez-vous! L’arrivée des robots sur le marché du travail est à nos
portes. C’est ce qu’explique dans un article du journal La presse Richard Dupaul. Mais, comment allons-nous, simple êtres
humains, pouvoir faire compétition à des machines technologiquement conçues, pour
garder nos emplois?
D’après les propos de Ben S. Bernanke,
ex-président de la Réserve fédérale, plusieurs emplois risquent d’être détruit
allant jusqu’à accroitre l’écart entre les riches et les pauvres. D’ailleurs, dans
certains magasins américains, des robots ont déjà été «embauchés» pour exécuter des tâches de service à la clientèle
dans des magasins comme les quincailleries Lowe’s. Un service à la clientèle
qui va devenir bien spéciale. Le robot serait équipé d’une caméra avec laquelle
il pourrait, en premier lieu, «scanner» l’article que vous recherchez, pour
ensuite vous guidez vers celui-ci. Ces robots à la fine pointe de la technologie
ont de quoi nous faire peur, car selon l’auteur, des millions d’emplois seront
menacés, par le seul fait que la robotisation pourra accélérer le service et la
production.
Parlons
chiffres, d’ici 20 ans, au Royaume-Uni, un emploi sur trois sera mis en péril,
à cause de l’émergence des robots/ordinateurs sur le marché du travail. En
France, d’ici 2025, soit dans une dizaine années, pas moins de 3 millions
d’individus pourraient perdre leur emploi et être remplacé par des machineries
intelligentes. Les milieux les plus touchés seront les secrétaires, les agents
de voyage et les autres emplois de bureau. Le coût relié à l’utilisation de
robots pour remplacer les employés sera sans doute beaucoup moins important que
la main-d’œuvre humaine, mais quand est-il de la qualité du service ?
Faisons
une parallèle avec la révolution industrielle. À l’époque, on voyait le
travailleur comme une machine qui devait produire des quantités impensables de
matériels avec des conditions de travail minimes. Ici, on assiste au contraire,
on tente d’utiliser les machines pour remplacer les humains sur le marché du
travail. On se rappelle aussi du passage de col bleu au col blanc, soit l’idée
que l’on regarde la machine fonctionner à la place de l’employé. Dans le cas
présent, on ne va pas juste regarder la machine, l’employé va être expulsé
laissant la machine travailler complètement seule.
Dans
l’article, il n’est pas mentionner les raisons pour lesquels on désire remplacer des humains par des machines,
mais il est possible d’extrapoler quelques raisons. Depuis un moment, on
délocalise les usines dans les pays du sud, afin d’avoir des coûts inférieurs
de production. Au sud, la main-d’œuvre est moins chère avec des mauvaises conditions
de travail. Heureusement, pour l’industrie, l’utilisation de robots est avantageuse,
car ils ne requièrent aucunes conditions de travail, mais surtout aucun salaire
horaire, au contraire de l’être humain qui doit payer sa nourriture et ses
besoins essentiels. Le déplacement des usines crée ainsi, dans les pays
industrialisés, davantage d’emplois dans le secteur tertiaire. Ce dernier est
un secteur d’activité lié, entre autres, au service à la clientèle. Comme
mentionné plus haut, les robots ont déjà fait leur entré dans une quincaillerie
sur un poste de service à la clientèle. Par ailleurs, on précise que la classe
moyenne sera celle la plus touchée par la perte d’emplois. En plus de voir la
classe moyenne perdre une grande partie de ces emplois dû à la robotisation du
marché, il devrait y avoir l’apparition d’un écart majeur entre les classes
riches et les classes pauvres.
D’un
autre côté, on mentionne que la robotisation n’est pas si néfaste, car elle pourra
créer des emplois dans le domaine informatique. Attendez un instant! Avez-vous
vu beaucoup de femmes dans le domaine informatique dernièrement? Rappelons-nous
que les femmes ont des conditions de travail moins intéressantes et qu’elles
sont moins bien rémunérés. Malgré que l’on tente d’admettre les femmes sur le
marché du travail, il y a quand même des emplois à saveur plus féminines et d’autre
à saveurs plus masculines. Drôlement, on ajoute à la fin de l’article, avec une
note positive, que la robotisation va créer des emplois dans le domaine de l’informatique.
Pour ma part, je connais peu de femmes dans le domaine de l’informatique. Preuve
à l’appui de ma pensée, en 2001, le domaine informatique était composé de 74% d’hommes.
Les robots, eux, viendront envahir des domaines occupés en majorité par des
femmes, comme le secrétariat qui était occupé en 2001, au Québec, par 97% de
femmes. Donc, ces robots viendront prendre la place d’emplois majoritairement
occupé par des femmes, mais créant des emplois en informatique, domaine
majoritairement composé par des hommes. Il n’y a pas si longtemps les femmes se
battaient pour avoir accès à un salaire et des conditions équitables de travail,
mais rapidement, on dirait que l’on retourne dans cette spirale de l’inégalité
entre les sexes sur le marché du travail, mais des inégalités qui se jouerons
entre 3 parties : les robots, les hommes et les femmes.
Bref,
l’arrivée des robots sur le marché du travail causera la perte d’emplois d’un
nombre immense de travailleurs. Une majorité de femmes seront probablement
remplacée par des robots, mais ceux-ci amèneront des emplois dans un champ
majoritairement masculin. À mon avis, la robotisation est une façon d’effacer
toutes les combats menés par les employés depuis toujours pour dénoncer les
conditions de travail épouvantables des siècles passés. Aussi, l’arrivé des
robots sur le marché du travail mènera à l’enrichissement des riches, mais
aussi à l’appauvrissement des pauvres. Or, peut-être que l’arrivée massive des
robots semble irréaliste, mais ce ne l’est pas, et dans moins d’une
cinquantaine d’années, il y aura manifestement de la compétition entre humains
et robots sur le marché du travail!
Ariane
Bélanger
Sources :
Beeman, J. Belley, T. Cuerrier, M. Goulet, N. (2005). Les femmes
et le marché de l’emploi : La situation économique et professionnelle des
québécoises. Repéré à http://www.cc-femmes.qc.ca/publications/etude_diagnostique_CAF_mars_05.pdf
Dupaul, R. (2014). Les robots, ennemis des travailleurs. La Presse, Repéré à http://affaires.lapresse.ca/economie/international/201411/24/01-4821811-les-robots-ennemis-des-travailleurs.php
À la suite des commentaires dits en classe (1er décembre 2014), je réalise que les robots ont toujours fait partie nos vies, mais jusqu’à maintenant, ils n’ont jamais menacé nos conditions de travail.
RépondreEffacerÀ mon humble avis, la présence des robots a toujours fasciné l’être humain, du plus loin de ma connaissance sur le sujet : l’Antiquité gréco-romaine. Depuis le XIXe siècle ou le XXe siècle, la robotique s’articule dans plusieurs domaines tels que les industries (génie mécanique et automobile), la santé (instruments de pointes) ainsi que chez les miliaires (instruments de guerre).
Une question se pose : est-il possible de nous faire anéantir ou envahir par les robots ? Aujourd’hui, ils sont omniprésents dans nos vies quotidiennes, mais on ne s’en plus compte.
Grégaire l’humain se soucie seulement lorsque son espèce est menacée. Il se sert de son intelligence pour créer et pour détruire. Son intelligencia lui joue-t-elle des tours ? L’élève dépasse-t-il le maître ?
Dans tous les cas, il me semble que nous avons passé d’une société agricole à industrielle, en passant par l’informatisation (NTIC), pour en terminer avec la robotisation.
Félicitation Ariane pour cet article et pour ton explication en classe.
Comme j'avais déjà fait un travail là-dessus, ce sujet me passionne particulièrement. Chose est certaine, est que la robotisation, a été inventé par l'être humain, ce n'est rien de nouveau. Mais elle l'a été, et pour "croquis", l'être humain lui-même, dans le sens qu'on veut reproduire ses gestes, mais dans une machines qui n'a ni cœur ni âme, mais uniquement un ensemble de matériaux en fer, en cuivre et autre. Ceci dit, cela me rappelle le film iRobot mais aussi le film de Charlie Chaplin, les temps modernes. Parce que dans ce film, on voit bien de quelle manière l'homme devient machine à produire des biens, et le corps humain perd sa notion d'humain en devenant machine, avec la même gestuelle et les mêmes comportements pour produire le même bien aujourd’hui, demain et ainsi de suite.
RépondreEffacerAlors ce n'est pas étonnant que l'humain finisse par produire une machine qui saura faire ce qu'un humain fait, en ayant un rythme de production plus grand et en produire plus de biens et en générant plus de profits, et au diable les gens qui veulent un emploi pour subvenir à leurs besoins. Et la machine, du moment qu'elle se "blesse", elle est immortelle, puisqu'il suffirait de remplacer la pièce défectueuse et le problème est réglé. Donc, l'invention des robots et machines, se fait surtout pour le profit que cela génère pour les entreprises et au détriment des pertes d'emplois que cela peut causer. Toujours est-il que je crois sincèrement qu'un robot ne peut parfaitement exécuter des tâches aussi parfaitement qu'un humain, d'autant plus qu'on ne peut communiquer avec eux.
Selon moi, on devrait utiliser les robots comme un complément de l'être humain et non pour remplacer ce dernier. À moins qu'ils ne soient tous comme Edward, aux mains d'argent.