mercredi 10 décembre 2014

Situation alarmante dans les usines de textile

Dans un article paru au journal Le Devoir, le 17 juin 2013, nous apprenons que des employés de deux usines de textile, notamment des femmes, sont tombés malades, au Bangladesh, après avoir bu de l'eau contaminé. Le même article nous révèle que ces usines travaillent pour des marques occidentales. Normalement, celles-ci sont censées fournir des conditions sanitaires adéquates à leurs employés. Malheureusement, ce n'est pas le cas pour ces deux usines de textile. Il faut juste rappeler que le Bangladesh est un pays d'Asie méridionale (au sud). Il est très peuplé, mais c'est un pays très pauvre. Le Bangladesh ne déferle pas souvent les manchettes, mais quand c'est ce le cas, ce n'est pas pour des nouvelles encourageantes. Au contraire, le menu se compose de catastrophes naturelles, malnutrition, bidonvilles et d'autres problèmes qui enfoncent davantage le pays dans une situation alarmante.

Les femmes sont les plus visées par cette contamination. Elles représentent, logiquement, le plus grand nombre d'employées dans les usines de textile. Si nous sommes attentifs à l'image de l'article, nous pouvons remarquer l'état lamentable de la dame à droite. Elle vient de se faire injecter une perfusion intraveineuse, comme les centaines d'employés de l'usine. Pourquoi les marques occidentales ne s'assurent pas que les employés soient dans des conditions idéales dans le lieu de travail? Même les employés des pays pauvres sont identiques à ceux des pays industrialisés. Ils doivent se doter des mêmes conditions. Mais, de nos jours, nous sommes plongés dans la mondialisation. Les compagnies occidentales préfèrent s'installer dans les pays tiers-mondistes afin de profiter de la main d'œuvre et surtout augmenter son profit. Ainsi, ce sont les pays périphériques qui sont prisés, comme le Bangladesh dans notre cas. Nous retrouvons, désormais, le travail dit "atypique".  

Ce type de travail est très fréquent chez les pays pauvres. Le travail atypique se décrit, dans ce cas-ci, comme un travail nécessitant de longues heures, mais aussi, les travailleurs ne bénéficient pas des mesures de protections sociales. Or, cela est très néfaste quand le temps viendra pour la retraite. Donc, ils sont condamnés à vivre dans la pauvreté. Quel avenir morose les attend! Revenons à la femme. Comme l'ont démontré les travaux sur le travail atypique, cette catégorie touche plus la gente féminine. Elle est plus portée vers le travail précaire, soit dans les usines pour le cas des pays pauvres. Les femmes sont très nombreuses à œuvrer dans les usines et le cas du Bangladesh ne fait que confirmer cette réalité. Certains clameront un avancement, un virage vers le progrès avec  l'accès à l'emploi pour la femme dans ses pays du tiers-monde. Pour eux, c'est déjà mieux qu'avant. Néanmoins, il faut améliorer les choses. Nous sommes en presque en 2015 et des pays, tel que le Bangladesh, ne garantissent pas aux employés des bonnes conditions de travail. Ce n'est de bonne augure pour la suite, sachant que le Bangladesh fait partie des pays les plus peuplés au monde. Par conséquent, les employés sont très nombreux. Évidemment, il faut en prendre soin, puisque ce sont eux qui produisent nos vêtements...

Article lu sur le site web ci dessous:





Marwan Meftouh




















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