Avec
l’intégration a un modèle entrepreneurial néolibéralisme, une nouvelle classe aurais alors vu le jour
selon Guy Standing, la classe du précariat est donc une classe destinée aux
employés peu qualifiés, aux trajectoires discontinues, ayant un emploi atypique
et où il y a peu de sécurité d’emploi. Cette classe serait alors en
augmentation dans nos sociétés, mais une façon de remédier alors à ce problème
grandissant, est la formation continue. C’est-à-dire un rehaussement des
compétences d’un travailleur ayant déjà un emploi, la formation continue est
donc une formation de mise à niveau des compétences d’un adulte déjà sur le
marché du travail. Nous pouvons alors comprendre que dans une société comme la nôtre
où le marché du travail est en constant mouvement et évolution, une mise à
niveau est donc nécessaire afin de démonter des compétences pour accéder à un emploi
de qualité.
Selon
emploi-Québec plus de 400 000 emplois demandant des compétences technique
et collégiale seront alors à combler au Québec d’ici 2022. Selon la fédération des cégeps la meilleure
solution afin de combler tous ses emplois à venir serait alors la formation
continue pour les adultes déjà sur le marché du travail, ce qui leurs permettra
par la suite d’accéder à un emploi souvent mieux payé, aux conditions de
travail souvent plus adéquates et surtout, la formation continue permet à un
travailleur du précariat de quitter un emploi peu apprécié et aliénant afin
d’améliorer ses compétences et ainsi trouver un emploi plus attrayant et ainsi
améliorer son sort.
Au
Québec, environ 25000 adultes suivent dans les cégeps des cours de formation
continue, mais selon la fédération, la demande serait beaucoup plus grande,
c’est-à-dire que selon les dirigeants de la fédération des cégeps, la demande serait
beaucoup plus grande pour accéder à la formation continue, mais les coûts sont
souvent trop élevés. Elle s’est donc donnée comme mission d’améliorer son offre
de cours de formation continue, tout en tentant d’aller rejoindre davantage les
travailleurs désirant améliorer ses compétences. Pour cela, la fédération croit
qu’il serait alors nécessaire de faciliter la fréquentation à temps partiel
pour la formation continue, tout en améliorant les heures d’ouverture des
cégeps, mais aussi de disponibilité des professeurs. Mais la fédération veut
aussi prendre en compte les réalités des adultes inscrits dans la formation continue,
mais aussi qui sont déjà sur le marché du travail. De plus, la fédération des cégeps tente de simplifier le processus de
reconnaissance des acquis, c’est-à-dire que l’on considère que cette
reconnaissance des compétences est toujours trop sévère ce qui décourage
souvent le travailleur à s’inscrire dans la formation continue de peur de tout
recommencer du début et perdre son temps et de l’argent. Tandis qu’une
reconnaissance des acquis dans le cadre d’une expérience de travail pourrait
alors, tout d’abord réduire à durée de la formation, mais aussi cela permettra
aussi de rehausser et valoriser son intégration dans le marché du travail et
ainsi lui permettre de sortir de la précarité. Puis finalement, la fédération
des cégeps désire aussi ce faire connaître davantage des entreprises,
c’est-à-dire que l’on désire faire comprendre aux entreprises que la formation
continue est bonne pour leur entreprise, car en formant leur employé, cela peut
aider à l’amélioration des compétences des employés et ainsi leur permettre
d’accéder à des postes supérieurs requérant davantage de compétence.
Comme
nous l’avons dit plus haut, le néolibéralisme montant vient influencer
l’économie et l’emploi menant ainsi à la création d’une nouvelle classe, celle
du précariat, mais le néolibéralisme à davantage de conséquences dans la
société et sur le travail. C’est-à-dire que le néolibéralisme mène à concevoir
le travail comme une simple marchandise à exploiter afin de produire, de plus
le néolibéralisme a mené à une flexibilisation du travail, mais aussi à une
individualisation du travail. De plus dans un marché de travail néolibéral, le
travail devient alors de plus en plus atypique, ce qui signifie, un travail qui pourrait être à temps partiel,
temporaire, autonome ou même clandestin. De plus le travail atypique est souvent
synonyme de travail sous rémunérés, tout comme un accès restreint aux assurances collectives privées et aux régimes publics de
protection sociale. Et pour Standing le travail atypique mènerait alors au
précariat, une classe au déficit salarial et de l’emploi.
Pour
conclure, nous pouvons alors dire que la fédération des cégeps désirant
améliorer la formation continue offerte aux adultes et aussi son accessibilité
peut alors être considérée comme un moyen qui pourrait être fort adéquat afin de
réduire la précarité et ainsi améliorer les conditions d'emploi et de vie au
Québec. Cela permettra alors de diminuer les différents maux du précariat que
nous explique Standing, tout d’abord la rage face au travail et au manque de
promotion et d’avenir, par la suite il y aurait aussi l’anomie des trajectoires
professionnelles qui peuvent hanter les employés du précariat, ensuite il y a
l’anxiété de la surcharge de travail et de l’insécurité de l’emploi, puis
finalement l’aliénation de l’emploi par l’investissement émotionnel dans le
travail. C’est maux pourraient alors mener à différente conséquence telle que
la délocalisation de la classe du précariat, une perte de l’empathie face aux
problèmes de plus grande envergure que la personne et de son environnement, une
mise à mal de l’état étant considéré comme la cause principale de son état
précaire, menant alors à un désengagement politique et l’émergence d’une classe
dangereuse. Nous pouvons alors comprendre que l’amélioration des ressources
afin de pouvoir offrir une formation continue aux adultes mieux adapté est
alors une nécessité, car elle permettra uniquement d’améliorer le sort de la
population tout en permettant d’avoir pour tout un emploi sain, sécuritaire et
qui permettra alors à tous de sortir du précariat.
LA FORMATION CONTINUE AU NIVEAU COLLÉGIAL
La solution aux besoins du marché du travail?
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