Dans un article paru le 2
décembre dans Le Devoir, la
tertiairisation monte son empire sur les deux secteurs (primaire et secondaire)
au Québec.
Environ 300 baie-comois se
sont mobilisé lundi matin le 8 décembre dont la moitié est des employés de
Produits Forestiers à l’appel des élus de la Côte-Nord. En effet, l’économie de
la municipalité régionale du comté de Manicouagan se voit menacée par la
fermeture de deux ou trois des machines à la papetière ce décembre. Depuis
plusieurs années, il y a plusieurs grandes entreprises qui déboisent
complètement les bourgeons d’épinettes et rendra bientôt les arbres inutilisables
pour les usines papeterie de la région qui fournissent la fabrication des
papiers journaux. Les propriétaires de ces usines négocient depuis quelques
semaines pour récupérer leurs bois et pour que le gouvernement remboursent les
coûts de dédommagements à cause des arbres accidentés. Une entente permettrait
de redémarrer les services des machines fermées. Par contre, deux machines
ferment leurs portes et environ 50 personnes seront affectés par ces closes et
devront vivre sur le chômage jusqu’au jour où une entente sera signé.
Tout d’abord, l’évolution du
secteur tertiaire dans la société d’aujourd’hui a un grand impact sur les
secteurs primaires et secondaires. Le secteur tertiaire occupe la majorité des
emplois, et il inclut tous les emplois qui sont exclus dans les deux autres
secteurs. Il englobe tout ce qui produit des services. En effet, on remarque
aujourd’hui que tout est relié à la vente et au marketing. On fait un produit,
on doit trouver un moyen de le vendre même s’il n’est pas nécessaire. Ainsi, la
majorité des emplois sont liés à la vente de ces produits. Alors, les emplois
dans ce domaine sont plus avantageux et moins précaire, car on aura toujours de
besoin de services et on ne peut pas déporter un vendeur dans les pays du Sud
pour vendre nos produits à des gens qui les produisent mais qui ne pourront
jamais les procurer. Par ailleurs, durant la révolution industrielle, l’important
était de travailler pour produire des objets utilitaires qui ont révolutionnée
le monde. Aujourd’hui, on produit encore pour révolutionner le monde mais le
marketing prône davantage la société en vendant des choses qu’on n’a pas
nécessairement besoin. Alors, les effectifs diminuent dans les secteurs
secondaires et croissent dans les services alors la tertiarisation du secteur
secondaire est important dans l’activité de service.
Ensuite, l’exploitation et l’exportation
des usines a énormément d’impact sur les entrepreneurs, sur les employés et sur
l’environnement. Premièrement, l’exploitation de l’environnement à un impact
sur les ressources de celui-ci et sur les habitants. Deuxièmement, l’exportation
des usines vers les pays du sud a un impact pour les entrepreneurs, car ça leur
permet de faire davantage d’argent tandis que pour les employés ça l’a un
impact beaucoup plus négatif, car dans les lieux où les grandes usines sont situées,
les employés perdent leur emploi. Ceci crée des villes avec beaucoup trop de chômeurs.
Prenons comme exemple la ville de Détroit, qui était dans les années de la
Révolution Industrielle une des villes les plus riches du pays et puis les
usines ont commencées à fermer et à être exporté. Suite à ça, le taux de
chômage à augmenter et la ville a finalement fait faillite.
Finalement, d’après le
directeur adjoint du syndicat Unifor Renaud Gagné, la situation précaire de ces
machines crée une incertitude dans la tête des employés, car la survie de cette
usine est en jeu. En effet, la précarité d’un emploi crée de l’anxiété chez les
travailleurs. Non seulement ça crée de l’anxiété au travail mais aussi dans
leur vie familiale, car ils n’ont aucune idée de leur statut dans la semaine
qui va suivre. En effet, ça peut avoir un grand impact sur leur vie familiale, sociale, etc. L'impact peut dépendre de la situation financière de chacun. L’instabilité crée aussi du stress et une
tension entre les travailleurs. Ça peut aussi causer de conflits ou au
contraire un rassemblement comme dans le cas des travailleurs de Baie-Comeau. Ainsi,
les triangles verts, symbolisent la mobilisation régionale et la solidarité
entre les travailleurs et plusieurs dépliants ont été distribués aux
automobilistes pendant la manifestation.
Pour conclure, la question qu’on
devrait se poser c’est comment le travail a pu autant se transformer en si peu
de temps. L’industrielle a subi un déclin phénoménal tandis que le secteur des services
est en hausse. Il y a environ cent ans, la Révolution industrielle commença et
plusieurs usines se créaient dans les métropoles. Les campagnards venaient dans
les grandes villes pour y travailler, car les individus y voyaient un avenir
prometteur dans ce domaine. Plus les années avançaient plus l’industrie prenait une grande
place dans la société et amenait plusieurs révolutions qui à aussi bien amener à sa disparition, car les nombreuses innovations ont su combler la majorité de l'utilité de celle-ci ou les innovations ont amener à la pensée capitaliste qui veut la détention de la richesse. Finalement, quand on compare avec aujourd’hui,
les futurs-employés ne voit plus un avenir prometteur mais plutôt un avenir d'incertitude et d’angoisse, car la précarité au
travail est de plus en plus présente et les emplois atypiques sont mis de l’avant.
Donc, les travailleurs ont passé par des mauvaises conditions de travail à des
très bonnes conditions puis à des conditions moyennes. Donc, on remarque une
régression dans les dernières années malgré tout ce qu’on connaît sur ce sujet.
Celle-ci se fait aussi percevoir dans la situation à Baie-Comeau, car la
fermeture des machines est causée par la surexploitation des ressources
naturelles de cette région par les grands entrepreneurs. Aussi, la précarité de
l’emploi dans les petites régions est davantage mise de l’avant, car la plupart
de leur usine ferme pour être déplacé ailleurs. En plus, que dans ces régions,
il n’y a pas autant d’emploi que dans une métropole. Alors, les habitants se
fient sur les usines pour faire rouler l’économie.
Karine Jameus
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