mardi 9 décembre 2014

Baie-Comeau se mobilise pour sauver des emplois

Se mobiliser pour seulement un emploi ou pour leur mode de vie
 
 
Dans un article paru le 2 décembre dans Le Devoir, la tertiairisation monte son empire sur les deux secteurs (primaire et secondaire) au Québec.

Environ 300 baie-comois se sont mobilisé lundi matin le 8 décembre dont la moitié est des employés de Produits Forestiers à l’appel des élus de la Côte-Nord. En effet, l’économie de la municipalité régionale du comté de Manicouagan se voit menacée par la fermeture de deux ou trois des machines à la papetière ce décembre. Depuis plusieurs années, il y a plusieurs grandes entreprises qui déboisent complètement les bourgeons d’épinettes et rendra bientôt les arbres inutilisables pour les usines papeterie de la région qui fournissent la fabrication des papiers journaux. Les propriétaires de ces usines négocient depuis quelques semaines pour récupérer leurs bois et pour que le gouvernement remboursent les coûts de dédommagements à cause des arbres accidentés. Une entente permettrait de redémarrer les services des machines fermées. Par contre, deux machines ferment leurs portes et environ 50 personnes seront affectés par ces closes et devront vivre sur le chômage jusqu’au jour où une entente sera signé.

Tout d’abord, l’évolution du secteur tertiaire dans la société d’aujourd’hui a un grand impact sur les secteurs primaires et secondaires. Le secteur tertiaire occupe la majorité des emplois, et il inclut tous les emplois qui sont exclus dans les deux autres secteurs. Il englobe tout ce qui produit des services. En effet, on remarque aujourd’hui que tout est relié à la vente et au marketing. On fait un produit, on doit trouver un moyen de le vendre même s’il n’est pas nécessaire. Ainsi, la majorité des emplois sont liés à la vente de ces produits. Alors, les emplois dans ce domaine sont plus avantageux et moins précaire, car on aura toujours de besoin de services et on ne peut pas déporter un vendeur dans les pays du Sud pour vendre nos produits à des gens qui les produisent mais qui ne pourront jamais les procurer. Par ailleurs, durant la révolution industrielle, l’important était de travailler pour produire des objets utilitaires qui ont révolutionnée le monde. Aujourd’hui, on produit encore pour révolutionner le monde mais le marketing prône davantage la société en vendant des choses qu’on n’a pas nécessairement besoin. Alors, les effectifs diminuent dans les secteurs secondaires et croissent dans les services alors la tertiarisation du secteur secondaire est important dans l’activité de service.

Ensuite, l’exploitation et l’exportation des usines a énormément d’impact sur les entrepreneurs, sur les employés et sur l’environnement. Premièrement, l’exploitation de l’environnement à un impact sur les ressources de celui-ci et sur les habitants. Deuxièmement, l’exportation des usines vers les pays du sud a un impact pour les entrepreneurs, car ça leur permet de faire davantage d’argent tandis que pour les employés ça l’a un impact beaucoup plus négatif, car dans les lieux où les grandes usines sont situées, les employés perdent leur emploi. Ceci crée des villes avec beaucoup trop de chômeurs. Prenons comme exemple la ville de Détroit, qui était dans les années de la Révolution Industrielle une des villes les plus riches du pays et puis les usines ont commencées à fermer et à être exporté. Suite à ça, le taux de chômage à augmenter et la ville a finalement fait faillite.

Finalement, d’après le directeur adjoint du syndicat Unifor Renaud Gagné, la situation précaire de ces machines crée une incertitude dans la tête des employés, car la survie de cette usine est en jeu. En effet, la précarité d’un emploi crée de l’anxiété chez les travailleurs. Non seulement ça crée de l’anxiété au travail mais aussi dans leur vie familiale, car ils n’ont aucune idée de leur statut dans la semaine qui va suivre. En effet, ça peut avoir un grand impact sur leur vie familiale, sociale, etc. L'impact peut dépendre de la situation financière de chacun. L’instabilité crée aussi du stress et une tension entre les travailleurs. Ça peut aussi causer de conflits ou au contraire un rassemblement comme dans le cas des travailleurs de Baie-Comeau. Ainsi, les triangles verts, symbolisent la mobilisation régionale et la solidarité entre les travailleurs et plusieurs dépliants ont été distribués aux automobilistes pendant la manifestation.

Pour conclure, la question qu’on devrait se poser c’est comment le travail a pu autant se transformer en si peu de temps. L’industrielle a subi un déclin phénoménal tandis que le secteur des services est en hausse. Il y a environ cent ans, la Révolution industrielle commença et plusieurs usines se créaient dans les métropoles. Les campagnards venaient dans les grandes villes pour y travailler, car les individus y voyaient un avenir prometteur dans ce domaine. Plus les années avançaient plus l’industrie prenait une grande place dans la société et amenait plusieurs révolutions qui à aussi bien amener à sa disparition, car les nombreuses innovations ont su combler la majorité de l'utilité de celle-ci ou les innovations ont amener à la pensée capitaliste qui veut la détention de la richesse. Finalement, quand on compare avec aujourd’hui, les futurs-employés ne voit plus un avenir prometteur  mais plutôt un avenir d'incertitude et d’angoisse, car la précarité au travail est de plus en plus présente et les emplois atypiques sont mis de l’avant. Donc, les travailleurs ont passé par des mauvaises conditions de travail à des très bonnes conditions puis à des conditions moyennes. Donc, on remarque une régression dans les dernières années malgré tout ce qu’on connaît sur ce sujet. Celle-ci se fait aussi percevoir dans la situation à Baie-Comeau, car la fermeture des machines est causée par la surexploitation des ressources naturelles de cette région par les grands entrepreneurs. Aussi, la précarité de l’emploi dans les petites régions est davantage mise de l’avant, car la plupart de leur usine ferme pour être déplacé ailleurs. En plus, que dans ces régions, il n’y a pas autant d’emploi que dans une métropole. Alors, les habitants se fient sur les usines pour faire rouler l’économie.  
                                                                                                                        Karine Jameus 

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