Un article fort intéressant que
J’ai trouvé dans le journal Le Devoir
qui évoque les garderies et les frais qui s’y rattachent m’a interpellé. Ces derniers temps, on entend beaucoup parler
des garderies et de la hausse des frais que les parents pourraient payer, si la
loi est adoptée par le gouvernement libéral de Philippe Couillard, élu en
printemps dernier seulement.
Pendant le « règne » du
Parti Québécois de Marois, le Parti Libéral du Québec a fermement rejeté une
hausse du prix des garderies subventionnées, que ce soit les CPE, les garderies
privées subventionnées ou les garderies en milieu familiale subventionnées.
Pourtant, maintenant qu’il est au pouvoir, il nous fait volte-face. Rien de
bien surprenant au niveau politique. Ceci étant dit, une hausse a déjà été mise
en œuvre dans le milieu des garderies en octobre dernier, à savoir une hausse
de 0,30$, faisant passer le prix fixe de 7$ à 7,30$ par jour par enfant, ce qui
n’est pas négligeable, surtout pour une famille plus démunie.
Le prix fixe ne sera plus et un
prix minimal de 8$ sera mis en exécution. Selon la grille de tarif que le
ministère de la famille a avancé, les prix peuvent varier entre 8$ et 20$,
selon les revenus de la famille. En effet, pour les familles qui ont un revenu
net d’au plus 75 000$ par année, un tarif de 8$ leur sera demandé. Pour celles
générant un revenu net entre 75 000$ et 100 000$ par année, un tarif
entre 8$ et 12$ leur sera prélevé. Les familles qui ont un revenu net de
100 000$ à 150 000$ par année se verront payer un montant entre 12$ et
15$. Et pour finir, les familles qui gagnent 150 000$ et 200 000$ net
annuellement paieraient entre 15$ et 20$. En tout, environ 225 000
seraient touché par cette abolition du prix fixe.
Néanmoins, on sait tous
pertinemment que ce sont les familles de la classe moyenne, qui gagnent entre
47 000$ et 95 000$ par année et qui ont deux enfants, qui seront le
plus atteint par ce nouveau système. De
ce fait, le MELS se verrait faire des économies de plus de 150 millions de
dollars par année grâce à ce nouveau système, mais cela susciterait le
mécontentent du public.
À mon avis, une hausse claire
et directe des frais impôts aurait été préférable à la hausse des frais de
garderies et surtout l’abolition des prix fixes. Cela serait un moins grand
coup de massue sur la tête de principalement les jeunes parents, qui auraient
déjà de la misère avec l’hypothèque de la maison, etc. Le gouvernement
Couillard se voit faire ce qu’il a reproché à l’ancien gouvernement de madame
Marois.
En plus de cette hausse de
frais, la ministre de la famille Francine Charbonneau veut adopter un projet de
loi pénalisant ceux qui ont une « place fantôme », toujours dans les
milieux subventionnés, c’est-à-dire que les parents réservent une place pour
leur enfant, sans que celui-ci n’aille à la garderie. Pour le gouvernement,
c’est un jeu malhonnête et ils prétendent perdre 15 millions de dollars par
année inutilement. À cet effet, une pénalité de bannissement de trois mois pour
l’enfant serait attribuée et une amende entre 250$ et 1000$ pour la garderie
fautive. La ministre avoue tout de même qu’elle est prête à revoir ce projet de
loi 27, car il a pu être mal rédigé. Elle rappelle qu’écrire un projet de loi
peut s’avérer être une tâche très complexe, où le choix des bons mots peut être
crucial dans certaines circonstance.
De mon point de vue, c’est
encore un autre coup de massue pour ces parents qui ne cherchent qu’à avoir une
bonne garderie pour leur enfant. Retourner travailler est primordial pour ces
jeunes parents, si en plus il fallait qu’ils restent à la maison afin de
prendre en charge l’enfant, au lieu de participer à l’économie du pays, cela
deviendrait très compliqué. Bien évidemment, ils peuvent tout aussi aller en
garderie privée non-subventionnée ou une garderie en milieu familial
non-subventionnée, mais cela reste à la discrétion du parent, pour ne pas avoir
à faire avec le gouvernement directement. C’est tout le point ici de l’offre et
de la demande.
Bahaa-Eddine Lahdaidi
Sources :
Je trouve votre article très interessant. Il est vrai qu'hausser les frais de garderie engendre plusieurs problématiques au niveau de la société. Ainsi, j'aimerais rajouter qu'en adoptant ce projet, le Québec décourage le travail, encore une fois. Pour certaine familles, il deviendra presque plus ''payant'' qu'un des deux parents reste à la maison au lieu de retourner sur le marché du travail. Généralement, les femmes choissisent de rester à la maison pour s'occuper des enfants, ce sont donc elles en majorité qui n'auront plus accès au marché du travail. En augmentant les frais de garderie, on peut dire que le gourvenement du Québec prive en quelque sorte plusieurs travailleurs à retourner sur le marché du travail, ce qui empêche nécessairement une croissance économique optimale.
RépondreEffacerStéphanie Babin-Paré