mardi 9 décembre 2014

"Allez vers l'Ouest, jeunes adultes"

Dans un article paru le 18 novembre 2014 dans le site d'actualité, lapresse.ca, un article a particulièrement attiré mon attention, qui porte sur la migration des jeunes adultes, du Québec et de l’Ontario, vers les provinces de l’Ouest, entre autre, l’Alberta, la Colombie-Britannique et la Saskatchewan. Le titre de l’article que je rédige est aussi le titre d’un document publié par un groupe de réflexion de droite, de l’institut de Fraser, et qui a dressé un bilan de la migration vers l’Ouest. Sans doute que ces jeunes adultes, âgés entre 25 et 34 ans, en quête d’un emploi stable et rentable, ne trouvent pas d’emploi de ce genre au Québec, alors ils migrent vers l’Ouest, la ou les perspectives d’emploi semblent bonnes. De 2003 à 2012, 60 855 jeunes ont migré en Alberta, 10 643 en Colombie-Britannique et 581 en Saskatchewan. Tandis que les provinces de l’Est, Québec et Ontario compris, et qui sont les plus peuplés, ont aussi les perspectives de travail les moins satisfaisantes.
 On peut le résumer en un « trop de gens, pas assez d’emplois ». L’auteur de cette présente étude, Mark Milke, confirme que l’Ouest, « demeure l’endroit où il y a des occasions », et pourquoi selon vous? C’est grâce à l’exploitation des ressources  naturelles telles que le pétrole, gaz naturel et potasse, que  ces migrations ont lieu. Non pas que le Québec ou l’Ontario, bien au contraire, il y a le gaz de schiste au Québec, par exemple mais certains gouvernement ne donnent pas ce droit à l’exploitation de la source en question et comme le Québec, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, c’est la chose qui fait en sorte que moins d’emplois auront lieu alors qu’il y a une richesse à aller chercher.

Évidemment, autre que les statistiques concernant la migration, l’Institut Fraser a fait des recherches concernant le chômage chez ce même groupe d’âge, et sans grande surprise, le  taux de chômage est de 7.3% contre 4.2% en Alberta. En ce qui concerne le salaire moyen d’un travailleur albertain est de 52 207$, suivie de l’Ontario avec 40 838$ et de 37 106$ pour le Québec. Et en ce qui concerne les investissements privés, en Alberta, elles totalisaient près de 60 milliards$ en 2012, 43 milliards  en Ontario et 25.7 milliards  au Québec. Donc , comme le souligne Mark Milke : « Aujourd’hui, n’importe quel jeune canadien qui désire avoir un emploi à temps plein avec un revenu intermédiaire ou supérieur à la moyenne a plus de chances d’atteindre cet objectif dans l’ouest du Pays ».

Le premier concept qui me vient en tête en lisant cet article c’est le phénomène de la migration. Au paravent, les citoyens de la compagne migraient vers la ville afin d’y trouver un emploi et de pouvoir gagner plus d’argent. Et dans certains autres cas, c’est la migration vers un autre pays ou une autre région ou il semble y avoir une économie plus développée. Et voilà que maintenant, on fait face à une immigration d’une province à une province et d’une ville à une ville, ce qui est très particulier. Alors qu’on a toujours cru que la ville était le lieu par excellence pour gagner de l’argent et d’avoir une vie prospère mais voilà que certaines villes deviennent moins prospères que d’autres. Et donc il y a une province qui continue de se développer et une autre qui prendrait du recul.

Et la migration concerne des jeunes adultes, donc nous avons le facteur, de l’âge. De 24 à 34 ans, ce n'est pas nécessairement le fait d'avoir à subvenir à des besoins pour une famille ou pour  des enfants qui poussent ces jeunes à partir en migration mais simplement le fait de trouver un emploi  qui puisse leur apporter un revenu et donc être en mesure d’épargner et ainsi de suite, et c'est tout a fait normal. 

Il y a aussi le facteur de l’intégration de la personne. Partir en migration implique de devoir laisser certaines choses derrière soi, la famille, les amis. Donc une question se pose, comment est-il de migrer vers une autre province avec une langue différente et une façon de vivre qui peut être aussi différente de la sienne. Et qu’en est-il du stress que cela peut générer. Car migrer n’implique pas nécessairement une réussite. Il faudrait donc s’interroger sur le pourcentage de personnes qui réussissent leur migration comme ils l’appréhendaient et avoir des statistiques là-dessus.  

Article lu sur le site web suivant :


Elidrissia Habboub


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