Dans
un article paru le 18 novembre 2014 dans le site d'actualité, lapresse.ca, un
article a particulièrement attiré mon attention, qui porte sur la migration des
jeunes adultes, du Québec et de l’Ontario, vers les provinces de l’Ouest, entre
autre, l’Alberta, la Colombie-Britannique et la Saskatchewan. Le titre de
l’article que je rédige est aussi le titre d’un document publié par un groupe
de réflexion de droite, de l’institut de Fraser, et qui a dressé un bilan de la
migration vers l’Ouest. Sans doute que ces jeunes adultes, âgés entre 25 et 34
ans, en quête d’un emploi stable et rentable, ne trouvent pas d’emploi de ce
genre au Québec, alors ils migrent vers l’Ouest, la ou les perspectives
d’emploi semblent bonnes. De 2003 à 2012, 60 855 jeunes ont migré en
Alberta, 10 643 en Colombie-Britannique et 581 en Saskatchewan. Tandis que
les provinces de l’Est, Québec et Ontario compris, et qui sont les plus
peuplés, ont aussi les perspectives de travail les moins satisfaisantes.
On peut le résumer en un « trop de gens,
pas assez d’emplois ». L’auteur de cette présente étude, Mark Milke,
confirme que l’Ouest, « demeure l’endroit où il y a des occasions »,
et pourquoi selon vous? C’est grâce à l’exploitation des ressources naturelles telles que le pétrole, gaz naturel
et potasse, que ces migrations ont lieu.
Non pas que le Québec ou l’Ontario, bien au contraire, il y a le gaz de schiste
au Québec, par exemple mais certains gouvernement ne donnent pas ce droit à
l’exploitation de la source en question et comme le Québec, le
Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, c’est la chose qui fait en sorte que
moins d’emplois auront lieu alors qu’il y a une richesse à aller chercher.
Évidemment,
autre que les statistiques concernant la migration, l’Institut Fraser a fait
des recherches concernant le chômage chez ce même groupe d’âge, et sans grande
surprise, le taux de chômage est de 7.3%
contre 4.2% en Alberta. En ce qui concerne le salaire moyen d’un travailleur
albertain est de 52 207$, suivie de l’Ontario avec 40 838$ et de 37 106$
pour le Québec. Et en ce qui concerne les investissements privés, en Alberta,
elles totalisaient près de 60 milliards$ en 2012, 43 milliards en Ontario et 25.7 milliards au Québec. Donc , comme le souligne Mark
Milke : « Aujourd’hui, n’importe quel jeune canadien qui désire avoir
un emploi à temps plein avec un revenu intermédiaire ou supérieur à la moyenne
a plus de chances d’atteindre cet objectif dans l’ouest du Pays ».
Le
premier concept qui me vient en tête en lisant cet article c’est le phénomène
de la migration. Au paravent, les citoyens de la compagne migraient vers la
ville afin d’y trouver un emploi et de pouvoir gagner plus d’argent. Et dans
certains autres cas, c’est la migration vers un autre pays ou une autre région
ou il semble y avoir une économie plus développée. Et voilà que maintenant, on
fait face à une immigration d’une province à une province et d’une ville à une
ville, ce qui est très particulier. Alors qu’on a toujours cru que la ville
était le lieu par excellence pour gagner de l’argent et d’avoir une vie prospère
mais voilà que certaines villes deviennent moins prospères que d’autres. Et donc
il y a une province qui continue de se développer et une autre qui prendrait du
recul.
Et
la migration concerne des jeunes adultes, donc nous avons le facteur, de l’âge.
De 24 à 34 ans, ce n'est pas nécessairement le fait d'avoir à subvenir à des besoins pour une famille ou pour des enfants qui poussent ces jeunes à partir en migration mais simplement le fait de trouver un emploi qui
puisse leur apporter un revenu et donc être en mesure d’épargner et ainsi de
suite, et c'est tout a fait normal.
Il y a aussi le facteur de l’intégration de la personne. Partir en migration implique de devoir laisser certaines choses derrière soi, la famille, les amis. Donc une question se pose, comment est-il de migrer vers une autre province avec une langue différente et une façon de vivre qui peut être aussi différente de la sienne. Et qu’en est-il du stress que cela peut générer. Car migrer n’implique pas nécessairement une réussite. Il faudrait donc s’interroger sur le pourcentage de personnes qui réussissent leur migration comme ils l’appréhendaient et avoir des statistiques là-dessus.
Il y a aussi le facteur de l’intégration de la personne. Partir en migration implique de devoir laisser certaines choses derrière soi, la famille, les amis. Donc une question se pose, comment est-il de migrer vers une autre province avec une langue différente et une façon de vivre qui peut être aussi différente de la sienne. Et qu’en est-il du stress que cela peut générer. Car migrer n’implique pas nécessairement une réussite. Il faudrait donc s’interroger sur le pourcentage de personnes qui réussissent leur migration comme ils l’appréhendaient et avoir des statistiques là-dessus.
Article
lu sur le site web suivant :
Elidrissia
Habboub
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