lundi 8 décembre 2014

LE REGIME DASSURANCE PARENTAL



 
 
  L’article intitulé « reforme du régime d’assurance parental, des parents inquiets » mis en ligne le mercredi 17 septembre 2014 par ICI Radio-Canada.ca, annonce que le gouvernement Couillard prévoit des reformes prochaines afin de résorber la question du déficit enregistré dans les caisses du régime québécois d’assurance parental. Selon les articles 79.1 et 78.8 de la loi sur les normes du travail, chaque parent aurait droit à un congé parental sans salaire allant jusqu’à 52 semaines à l’arrivée d’un nouvel enfant dans le foyer. Cette période d’inactivité serait financée par un régime d’assurance parental institué en 2006 moyennant une cotisation mensuelle du salarié qui y adhère. Dans le cas d’une naissance, il vient s’ajouter au congé de maternité qui est de 18 semaines et au congé de paternité qui est lui de 5 semaines. Cette loi s’applique a tout salarié québécois en cas d’adoption d’un enfant , en cas de naissance d’un nouveau-né ou bien même durant la maladie d’un enfant nécessitant la présence d’un parent à moyen et long terme.  Dans le souci d’obtenir une harmonisation entre les services et les finances, Monsieur Philippe Couillard propose dans  sa déclaration citées dans ledit article, de réduire le congé parental de 1 an a 10 mois ce qui représenterait des économies de près de 32 millions sur la dépense annuelle pour ce programme. En dehors du problème du déficit, il souligne aussi l’échec des objectifs fixé par ce projet en 2006 visant à accroitre le taux de natalité au Québec. Les résultats enregistrés ces dernières années n’en sont pas moins décevants et couteux. D’après les données de l’institut de la statistique du Québec, le chiffre observé entre 2007 et 2013 le confirme. On enregistre un taux de natalité de 1.73 en 2007 contre 1.68 en 2009 pour finalement atteindre 1.65 en 2013. Néanmoins il affirme l’utilité de ce programme et reconnait que les familles en ont besoin.
Suite à l’annonce de cette nouvelle les réactions de la part de la population sont très vives et mitigés, d’une part nous avons des personnes qui reçoivent cette réforme comme étant raisonnable et compréhensible. Ceux qui partagent cette opinion sont pour la majorité des parents travailleurs qui ont eu leurs enfants bien avant 2006 et qui n’ont pas eu l’opportunité de bénéficier de cet avantage social. Ils sont plus réceptifs et partage pleinement lavis du premier ministre. D’une autre part, l’on note un refus catégorique de la part de la majorité des jeunes salariés, soutenu par la confédération des syndicats nationaux et qui se mobilisent pour empêcher la réforme du gouvernement.
Les arguments touchent en particulier, l’axe politique et l’axe social.  Le refus de cette réforme est majoritairement guider par le faite que le système de travail québécois ne permet pas aux parents de passer suffisamment de temps avec leurs enfants, cette année représenterai pour eux la seul opportunité de passer une année à profiter de cette vie de famille et permettre aux enfants retrouver un équilibre face au manque qu’ils peuvent ressentir lorsque les parents sont au travail. C’est là aussi un moyen de lier des liens affectifs avec leurs enfants. Concernant l’axe politique, bon nombre de conservateurs tels que les partisans de la partie québécois se prononcent en défaveur de cette idée en évoquant à leur tour le problème de l’identité québécoise et la disparition progressive de la population provoquée par la reforme. Pour eux cette réforme ne ferait que compromettre le taux de natalité qui est déjà faible au Québec.
Cependant on se pose la question de savoir si une suppression de 2 mois du congé parental à un véritable impacte sur le point de vue sociale. Ne serait-ce pas au contraire une manipulation politique de l’opposition conservatrice, soutenue par certaines organisations syndicales telles que la confédération des syndicats nationaux pour discréditer toute tentative du gouvernement libérale en vue de résorber le déficit budgétaire? La manœuvre est-elle nécessairement et purement dans l’intérêt des salariés?  Car les arguments énoncés à cet égard sont bien peu pertinents en comparaison de la situation économique précaire du Québec et de son system social défaillant. Je pense que l’idée devrait être reçue sur un autre point de vue plus objectif.   Il y a néanmoins la possibilité de faire augmenter les cotisations et maintenir les 12 mois de congé parental, mais est-ce que les salariés seraient prêt à consentir à cette augmentation? De ce faite, le gouvernement se retrouve entre le marteau et l’enclume. Deux choses l’une, il faut résoudre ce problème de déficit et le gouvernement doit faire des reformes dans un sens ou dans l’autre qu’on le veuille ou non, cela passe par des reformes qui affecterons a moyen ou long terme certain secteur cependant la réduction du congé parental de 2 mois reste insignifiant face à la précarité de la situation. Mieux vaux réduire le congé parental de deux mois et résorber la situation, que de le voir disparaitre totalement a long terme.

KEBE Dielihan Adiza




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