mardi 9 décembre 2014

L'évolution vers le travail atypique:

Le travail atypique est une réalité qui nous touche en tant qu’étudiant. Elle nous permet  d’avoir un peu d’argent pour nos dépenses quotidiennes tout en nous n’empêchant pas de poursuivre nos études. Pourtant une étude par statistique Québec montre que ce genre d’emploi n’est pas en popularité au Québec par rapport au travail à temps plein ce qui est ironique vu notre courante situation financière.  Le travail atypique comprend non seulement ce qui est le travail à temps partiel permanent et temporaire, mais aussi tout ce qui englobe le travail autonome aussi. Avec tout le débat qui entoure les régimes de retraites on en vient à se demander pourquoi le travail atypique ne connaît pas un plus grand essor. En termes de chiffres, la part de l'emploi atypique est passée de 33,5 5 en 1997 à 32,4 % en 2004, pour se stabiliser par la suite et atteindre 33,1 % en 2013. La réalité est que le travail atypique ne donne pas autant d’avantages sociaux aux employés, on parle ici d’assurance de toutes sortes ainsi que de régimes de retraites. Pourtant au jour d’aujourd’hui la loi 3 est un sujet d’actualité qui vient contredire la donne. Je m’explique le travail atypique est utile aux étudiants parce qu’il est temporaire et généralement ce type d’emplois n’est pas envisagé comme une carrière pour les individus qui empruntent cette voie; mise à part des travailleurs autonomes. Par le fait même, on n’y retrouve pas nécessairement les mêmes avantages que si on est un fonctionnaire de l’État mais dans l’économie actuelle nous ne pouvons plus offrir les mêmes régimes de retraites et on se voit dans une impasse. La solution qui nous est proposé ici est de redonné 50% de ce fond que constituait les régimes aux employeurs et de garde l’autre 50% pour les employés, vous comprendrez le mécontentement des fonctionnaires gouvernementaux soient au sein d’organismes tel le SPVM et la STM pour ne nommer que ceux-là.
La solution que certaines compagnies ont trouvée à l’endettement est justement d’avoir en ses rangs des secteurs où il n’y a que des travailleurs autonomes. Par exemple, la compagnie Bell à toute une division au sein de son empire qui sont des vendeurs au porte-à-porte et qui travaillent à des kiosques placé à des lieux stratégiques comme les centres d’achats ou les stades sportifs. Le but derrière tout cela est d’avoir des employés qui ferait les mêmes tâches que les employés en centre d’appel sans avoir un salaire fixe et de plus sans avoir d’avantages sociaux parce qu’ils sont des travailleurs indépendants. Le terme utilisé à l’interne est micro-franchise. Bref, tout cela pour dire que le futur du travailleur dans la société québécoise ne sera peut-être plus au sein de compagnie avec un bureau, etc. Mais plutôt comme un représentant de l’entreprise sur le terrain, effectuant toutes les mêmes tâches minus les compensations.



Karl A. Poyau

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