Je le sais que tout le monde en parle. L’attentat survenu à Paris, un événement historique déjà depuis quelques jours, est tragique. Par contre, nous le savons tous que chacun d’entre nous se tient d’un bord ou de l’autre, ayant une opinion et une valeur quelconque. Les musulmans sentent qu’ils sont dans le besoin de s’expliquer; que leur religion ne consiste aucunement au terrorisme des humains. Les individus habitant les pays du nord (Amérique et Europe) qui n’acceptent guère de comprendre la différence entre ceux qui fuient la barbarie et qui ont besoin de l’aide, et ceux qui veulent terroriser le monde. Et, il y a ceux qui s’en moquent complètement de tout ce qui se passe parce qu’ils se trouvent dans le deuil profond de leurs proches décédés lors de cette tragédie. Vous demandez-vous en quoi cet événement est en lien avec la sociologie du travail? En fait, le texte qui suit tente de mettre en lumière le rapport, d’un point de vue général, de l’aspect du travail avec l’événement produit à Paris.
Tout d’abord, comme la France, la Syrie est victime de terrorisme par l’État islamique aussi, durant cette année et même plusieurs d’autres auparavant. La France est un pays avec beaucoup de pouvoir économique et politique sur le plan international, contrairement à la Syrie. Où m’en viens-je avec ça? J’y arrive. Les citoyens français ont la chance et la possibilité, grâce à plusieurs avantages sociaux, de se rétablir sur le plan social, moral et politique. Les citoyens syriens n’ont pas cette même chance. Après un tel acte de terrorisme, plusieurs familles se retrouvent dans la rue, n’ayant aucune connaissance de comment ils survivront les jours à venir. Ce n’est pas mon but ici de critiquer des sociétés parmi d’autres. Au contraire, j’établis une base à ce texte afin de venir au point où j’en désire.
Alors, suite à des actes terroristes, des milliers de réfugiés syriens se trouvent à la recherche d’un milieu de vie plus sain et sécuritaire. Craignant pour leur vie, ils cherchent un endroit pour vivre et occuper un emploi pour subvenir à leurs besoins primaires. Malheureusement, de nombreux pays dans la capacité de les aider n’acceptent pas d’accueillir ces réfugiés, craignant qu’ils soient des terroristes ou liés à ceux-ci. Ironiquement, les réfugiés craignent les terroristes autant que les pays voisins qui refusent de les accueillir.
Malgré tout, le Canada accepte d’accueillir quelques milliers de réfugiés syriens. Or, il est important de prendre en considération les moyens pris afin de faciliter l’intégration de ceux-ci dans la société québécoise et canadienne. Par exemple, le gouvernement du Canada tente d’offrir des cours de français afin de mieux les préparer à leur quotidien. Viens ici la partie du texte primordiale qui met en lumière le lien de l’attentat terroriste avec le marché travail, dans le cas du Canada. De façon très générale, le terrorisme à Paris a mené de la crainte des autres pays voisins, telle que la Russie par exemple, face aux « musulmans ». Raison à ce phénomène, les victimes syriennes n’ont presque pas accès à de l’aide des pays voisins. Alors, le Canada vient en aide. Il a pour but non seulement d’aider les réfugiés, mais de les intégrer au marché du travail. Donc, on peut dire que le gouvernement du Canada fait un compromis avec les réfugiés. Il les accepte au pays, mais tout de même, ils doivent réussir à s’intégrer dans la société à l’aide des services offerts. Ceci a pour résultat d’un meilleur rendement économique avec l’augmentation d’individus dans le besoin d’occuper un emploi le plus vite possible. Ce qui peut sembler avantageux au gouvernement est le manque de demandes de la part des réfugiés. En d’autres mots, les réfugiés voudraient travailler sans nécessairement avoir accès aux meilleures conditions de travail – l’important est d’avoir un revenu afin de survivre dans le pays accueillant.
En fin de compte, je suggère que la réaction de l’Amérique du Nord face au terrorisme survécu à Paris, comparativement à celui en Syrie, est différente pour une raison principale : le niveau de puissance du pays. À travers les messages médiatiques, au Québec, on s’aperçoit plus submergés dans l’empathie des pays développés, comme la France. Comment peut-on expliquer la puissance d’un pays? Habituellement, on la note sur son état économique. Donc, comme nous le savons, ce sont les travailleurs qui font rouler l’économie. Aussi, nous pouvons comparer la France aux riches, et la Syrie aux pauvres. Par une illustration sociologique du travail, on associerait les riches aux travailleurs qui se retrouvent dans le cœur du modèle de centrifugation de l’emploi de Jean-Pierre Durand, et les pauvres dans les périphéries. En d’autres mots, je perçois la transformation de l’emploi de cette manière : les « riches » travaillent à temps plein, avec de hauts salaires et une sécurité d’emploi, tandis que les « pauvres » travaillent à temps partiel et à temps plein (sans sécurité d’emploi), ou travaillent sous contrats à durée indéterminée, ou bien, ils sont des travailleurs autonomes. Finalement, tous ces phénomènes discutés dans le texte ci-dessus me donnent l’envie d’introduire le sujet de la mondialisation entre le Sud et le Nord. À ce sujet, on peut encore faire contraste entre le riche et le pauvre, comme entre le travailleur à temps plein et celui à temps partiel, et comme entre la France et la Syrie. Les problèmes économiques du monde me donnent une image particulière en tête : le riche qui se fait soigner pour une petite blessure, et le pauvre laissé à mourir alors qu’il est atteint par une balle.
« Ces attentats ne sont pas seulement une attaque contre Paris, mais une attaque contre toute l’humanité et nos valeurs universelles », a dit Barack Obama suite à l’attaque terroriste en France. Si seulement les citoyens des pays sous-développés avaient un soutien semblable à celui partagé avec la France.
Myriam Rizkallah
Titre : Nos politiciens unis avec la France.
Titre : Nos politiciens unis avec la France.
Auteur : Roby St-Gelais
Lien : http://www.journaldemontreal.com/2015/11/14/unis-avec-la-france
Mis en ligne le samedi 14 novembre 2015
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