UberX crée une tollé dans de nombreuses villes, dans
différents pays et continent. On se rappelle qu’il y a quelques mois, des
émeutes et des soulèvements violents avaient lieu en France, à Paris. Les
chauffeurs criaient à des pratiques déloyales alors qu’ils peinaient d’or et
déjà à joindre les deux bouts tout en faisant des semaines interminables, avec
une clientèle exigeante et peu reconnaissante.
Le concept UberX s’est exporté dans notre province.
Certaines villes l’accueillaient, d’autres non.
Ce midi, c’est quelques dizaines de chauffeurs et
propriétaires des taxis qui manifestent devant le parlement à Québec. Ils
réclament des suspensions pour les permis de conduire de ses chauffeurs
qualifiés d’illégaux. Ils soutiennent que cette sanction pourrait avoir un
effet réducteur de l’engouement pour cette entreprise qui opère une concurrence
déloyale.
Déloyale puisque ses chauffeurs n’ont pas à payer de permis
de taxi, ni de taxes (d’impôts). Les clients bénéficient donc d’un tarif
moindre.
Or, à ce jour, bien que le gouvernement qualifie d’illégal
cette pratique, il ne fait rien pour la condamner ou pour freiner l’expansion
du phénomène. Le gouvernement Couillard
a réitéré son intention d’exiger un permis, des assurances et des vérifications
mécaniques pour les chauffeurs d’UberX… mais à ce jour, les intentions
demeurent des intentions… la situation stagne depuis l’été dernier, or l’impact
pour les chauffeurs de taxi (l’impact majeur étant une baisse de la clientèle)
est réel et se poursuit.
Les chauffeurs pincés reçoivent une amende qui sera
ultimement payée par la maison-mère ce qui n’a pas pour effet de décourager les
gens d’aller y travailler… et si UberX subsiste, c’est que le débours de ces
amendes n’a pas un impact économique suffisant (ou suffisamment considérable).
Rappelons qu’en vu de pouvoir compétitionner avec ce nouveau
service, les taxis ont pour une autre année refuser de bonifier leurs tarifs.
Marilynn Morin
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