L’article parle sur l’initiative de l’AGRTQ( Association des
groupes de ressources techniques du Québec), qui est un réseau d’entreprises d’économie sociale. L’AGRTQ propose que le
gouvernement provincial ait comme priorité la création d’au moins 3000 nouveaux
logements communautaires par année. Et pour appuyer leur
demande, ils ont utilisé les médias ainsi qu’une lettre d’opinion. Cette initiative a été appuyé par plusieurs
organisation et certaines personnalités, donc les principales
centrales syndicales du Québec, ainsi que le directeur
général de l’économie sociale.
Cette initiative
a comme but de passer le message que si le gouvernement provincial accepte la
construction de ces logements communautaires, celle-ci pourra créer de nombreux
emplois et possiblement stimuler l’activité économique de la province. De plus,
ce projet pourra permettre aux personnes les plus démunies, les aînés, des
familles monoparentales ou même ceux qui ont un handicap soit physique ou
psychologique d’avoir accès a un logements. Selon l’AGRTQ, ces facteurs doivent
êtres considérés comme prioritaires puisqu’il y a de plus en plus de gens qui
ont besoin ce types de logements et le gouvernement doit réagir a ce propos. D’autre part, ceci porte
un autre fait bénéfique pour la société comme nous l’avons mentionné plus haut,
la création d’emplois.
De plus, l’Association des
groupes de ressources techniques du Québec font la remarque que «Dans la province, on
parle d'à peu près un demi-million de ménages qui dépensent plus de 30 % de leurs revenus pour se loger…De ce nombre, il y en a 250
000 qui consacrent plus de la moitié de leur budget à ça» ainsi étant donné que la province accueille nombreux immigrants il faut leur venir en aide en
leur donnant des logements accessibles
comme les logements communautaires.
Lorsqu’on parle des plus démunis, on se réfère évidemment à ceux qui n’ont aucune ressource monétaire mais aussi ceux qui ont un travail qui est mal rémunéré, autrement dit les travailleurs pauvres. Si on
considère le cas de Montréal 40% des travailleurs
montréalais gagnent moins de 20 000$ par année, ainsi que de 1979 à 1998, le salaire minimum a augmenté de 98% alors que le coût de la vie a crû de 127 %. Les travailleurs à très bas salaire augmente de plus en plus au cours des années et ceux qui sont la cause majeure de pauvreté économique ou de risque de pauvreté (Yerochewski, 2014). Une
grande partie de ces travailleurs pauvres est composé de femmes, les jeunes recommencent à travailler massivement pendant les études, ainsi que les personnes âgées doivent prendre leur retraite et un travail à
temps partiel pour combler leurs besoins. La majorité de ces personnes consacrent plus de 50% de leur
salaire seulement pour payer un logement, donc le gouvernement peut les aider en leur offrant
des logements communautaires qui sont d’un coût plus bas.
-Pierre-Joseph, U. (2006)Quand le travail n’empêche
plus d’être pauvre (2006)
-C. Yerochewski, (2014) quand travailler enferme dans la pauvreté
et la précarité
-Noisaux, Y.
La transformation du travail et la transformation du syndicalisme
Nelly Margarita Vargas
P1072228
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