Où
est la place de la langue dans notre lieu de travail?
Suite à une plainte fait à l’office Québécois de la langue française, le 03 Décembre dernier, l’hôpital Rivière-des-Prairies a été averti et menacé de payer une amende s’il ne prenne pas action suite aux événements qui s’y sont déroulé. Selon CTV NEWS, deux employés ont été pris à parler dans une langue autre que le français. Une responsable de l’hôpital RDP, affirme que l’individu ayant fait la plainte a été directement se lamentée à l’office Québécois de la langue française, ce qui a créé quelques frustrations, une situation qui aurait pu être réglé à l’interne.
Suite à la plainte, l’OQLF à exiger une action de la part de l’institution. Répondant aux exigences de l’office, l’hôpital écrit une lettre expliquant les actions prises suite à l’incident. Une réunion spéciale a été mise en place pour rappeler aux employés que la langue officielle est le français.
Selon, les télé-journaux, la plainte concerne spécifiquement deux employés parlant créole durant les quarts de travail et lors pauses, bien que ces conversations soient privées. Cette situation violerait la loi 101, qui priorise la langue officielle du Québec, le français. La langue utilisée entre employés, devrait-elle, nuire aux autres, surtout lors de conversations privées? Est-ce une raison valable de mettre à risque d’une amende l’hôpital? N’était –il pas plus facile de faire une plainte aux supérieurs aux lieux de prendre les grandes mesures? Est-ce vraiment une façon d’intervenir? Ce procédé aurait pu être pris différemment, car cette plainte est personnalisée et le fait que les employés s’exprimaient dans leurs langues natales ne devrait pas perturber les autres employés. Même si la loi exige le français comme langue officiel, tous les employés devraient avoir le droit de s’exprimer librement lors de leurs pauses.
La charte des droits et liberté de la personne au
Québec énonce les deux points suivant :
‘‘Toute personne est titulaire des libertés
fondamentales telles la liberté de conscience, la liberté de religion, la
liberté d'opinion, la liberté d'expression, la liberté de réunion pacifique et
la liberté d'association.’’ (1975, c. 6, a. 3.)
Et
‘‘Toute personne a droit au respect de sa vie
privée’’ (1975, c. 6, a. 5.)
Je crois personnellement que ces deux points soulignent
l’importance de vivre et de laisser vivre, dans la mesure où les actions d’autrui
ne nous causent aucun tort. La langue dans laquelle nous nous exprimons en
dehors du cadre du travail ne bouleverse pas, à mon avis, la cohésion régnant
au sein de l’équipe.
Que pensez-vous de la réaction de l’employé ayant porté
plainte, était-elle trop vive?
Qu’auriez-vous fait à sa place?
Référence :
Charte des droits et liberté de la personne
Montréal CTV NEWS
http://montreal.ctvnews.ca/creole-speaking-hospital-workers-elicit-warning-from-oqlf-1.1597784
Sergine Philosca
p1023240
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