Un petit pas pour les individus trans dans la recherche d'un emploi
À
travers le monde, les femmes ont plus de difficulté à se trouver un emploi avec
un salaire similaire aux hommes. Pourtant, elles ont les mêmes compétences que
ceux-ci et, parfois voire même souvent, elles font un meilleur travail. Il
s’ajoute des difficultés pour tous les travailleurs, peu importe leur genre,
lorsque ceux-ci s’affiche comme étant homosexuel. Malheureusement même en 2015,
l’homosexualité d’un individu pose encore problème. Dans un même ordre d’idée,
une personne transgenre se voit doublement réprimé en se qui concerne la
recherche d’un emploi. Le combat d’une personne transgenre est constant et dans
tous les sphères de sa vie. Cependant, l’employabilité et les difficultés
rencontrées seront discuté vu leurs pertinence pour le cours de sociologie du
travail
Selon
le site internet de l’organisme « Aide aux trans du Québec », 10% à
55% des personnes transgenre perdent leur emploi et 10% à 45% des individus
transgenre n’obtiennent pas un emploi suite à leur identité de genre. Ce qui
est illégal puisque selon les lois établies au Canada, un employeur ne peut
refuser d’embaucher un travailleur en raison de son genre, son origine ethnique
ou son orientation sexuelle. Malgré cela, cette loi a une faille. Elle ne
protège pas les individus qui éprouve une dysphorie de genre, c’est-à-dire en
fonction de leur identité de genre. Environ 45% de ceux qui réussissent à
obtenir un emploi et le conserver ont un poste qui ne leur convient pas puisqu’ils
sont surqualifiés. Cependant, les choses changent tranquillement, mais sans
doute à un rythme trop lent. Nonobstant, un grand pas a été récemment fait aux
États-Unis lorsque le président Barack Obama embaucha Raffi
Freedman-Gurspan, une femme transgenre, dans l’équipe en charge
d’embaucher pour la Maison Blanche et qui s’occupe de faire de la
sensibilisation dans la population américaine. Cette femme devient alors un
modèle pour tous les individus transgenres aux États-Unis, mais aussi à travers
le globe. Non seulement elle fait partie de la communauté LGBTQ+, elle est
aussi une femme de couleur. Un pas de plus vers l’égalité est fait avec ce
geste de la part d’Obama. Par contre, certains individus peuvent croire
qu’engager une femme transgenre est un simple acte politique, mais cela est un
autre débat.
Je
pense que tout comme le « phénomène » Cailtyn Jenner, Raffi
Freedman-Gurspan permet de donner davantage de visibilité aux différences au
sein d’une population. Elle ouvre des portes, à travers son combat, pour tous
les autres individus qui auraient de la difficulté à être embauché pour des
motifs raciaux et/ou sexuelles. Peut-être que cela encouragera les divers
employeurs à travers le monde à engager des travailleurs de multiples milieux
sans faire de discrimination. Bien que ce soit un avancement pour la communauté
trans, les lois au Canada ne les protègent pas totalement et les empêche d’avoir
les mêmes services que n’importe qui. Les chirurgies de réassignation sexuelle ainsi
que les changements légaux coutent très cher. Ceci les forcent donc à être
automatiquement étiqueté comme une personne transgenre puisque le genre « légal »
et le genre de la personne ne sont pas les mêmes. Il se forme alors un cercle
vicieux pour l’individu trans.
Donc, une
personne trans se voit extrêmement discriminer lorsqu’elle cherche un emploi
pour plusieurs raisons. Cependant, à travers le monde, différents pays commencent
à modifier les lois pour aider les gens trans en ce qui concerne leur
transition sociale et personnelle. Tandis que le Québec a mis en place la loi
35 pour faciliter le changement physique et sexuelle de l’individu, la Maison
Blanche embauche des individus trans dans son équipe. Il serait une bonne idée
que le reste du monde ait la même ouverture d’esprit que la Maison Blanche et
fasse de même.
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