samedi 7 décembre 2013

Travailleurs exploités à Sotchi

Travailleurs exploités à Sotchi

    Présentement à une soixantaine de jours du lancement des jeux Olympiques à Sotchi, v’là que depuis quelques mois, la Russie se retrouve au centre d’une série de polémiques qui couvre l’ensemble des sujets. La communauté internationale et les organisations de protection des droits de l’Homme se font tous militants quant à la défense de l’intérêt social tel qu’a la répression civile, les projets de lois discriminantes mises en place par les autorités et l’exploitation des travailleurs qui surgit là-bas.
À l’approche des jeux d’hiver de 2014, la ville hôte est accusée d’exploitation d’ouvriers, eux qui contribuent principalement à la construction de l’infrastructure et des sites sportifs. Ces travailleurs sont pour la plupart des immigrants cherchant un emploi, en provenance des pays d’Asie centrale et d’Europe. Ces hommes en milliers, quitte la famille et le pays pour des chances d’avoir un travail et de suspendre la misère vécue par le chômage.
Le Ministère du travail en Russie est préoccupé par des cas qui se rapportent à la cause de ses chômeurs. Ses travailleurs immigrés se plaignent de l’injustice et de l’exploitation qui leur ait réservé. Ce qui rend les circonstances difficiles et freine le progrès de la procédure sont les accusations portées contre  pour violation des lois de l’immigration du travail. Il est vrai que la recherche d’un nombre suffisant de personnel pour combler les postes de «domaines du transport, de la restauration, de l'hôtellerie»[1] va comme soit, mais les organisateurs s’attaquent à des plus grands défis comme main-d’œuvre. Sur les 74 000 travailleurs œuvrant sur les chantiers de construction Olympiques, il se trouverait 50 000 d’entre-deux qui ne présente aucun permis de travail.[2] La population de Sotchi ne semble pas porter d’intérêt pour ses postes qui indiquent une occasion pour les contracteurs d’abus de pouvoir et la communauté de Sotchi est consciente de ce que l’environnement exigent en plus d’être peu rémunéré. Malgré que les ouvriers des chantiers Olympiques se plaignent d’être sous-payés ou encore de ne pas recevoir de chèques de paye en provenance de l’employeur, ils risquent tout pour ne pas perdre leur emploi. Malgré les conditions de travail défavorables : longues heures de travail, labeur physique exigeante, d’harcèlement et d’intimidation sur les sites, ils restent. La situation est redoutable en plus, la majeur partie de ces travailleurs ayant traversé les frontières et parcourue des milles pour une opportunité d’emploi décident de passer sous silence face au mépris de l’autorité. En revanche, pour l’autre portion d’ouvriers qui se prononce sur ces injustices, découle les conséquences : menace de dénonciation de son immigration illégale, l’expulsion du pays ou le risque d’emprisonnement en plus faire pression et de les priver de leurs droits civiques.
Après les efforts et les risques déployés, ces hommes qui ont aidés le plus à monter le site des Olympiques de Sotchi se voient poursuivit en justice ou subit la déportation dans leur pays. Ces travailleurs venus de loin sont considérés comme premièrement comme des machines humaines, un cas contribuant aux souffrances au travail et deuxièmement, les soumettre à des conditions compromettantes témoignent de la discrimination et l’exploitation. De ce fait, la sécurité d’emploi n’est pas assurée et les normes de l’organisation internationale du travail négligées. Subséquemment, «le travail migrant temporaire et la dynamique de centrifugation de l’emploi»[3] se rapporte au cas que vit les ouvriers Olympiques de Sotchi. Alors que certains sont sans contrat, la régulation de l’emploi de ces ouvriers étrangers fait démonstration des postes occupés à temps partiel parfois incertains et des cas qui montre que la «rémunération, un accès restreint à la protection sociale et à la syndicalisation.»[4] soit possible.
Enfin, les travailleurs cherchent à être indemnisé et sont pris entre deux choix déchirants soit : rester et endurer ces conditions de travail ainsi que les conséquences politiques, ou quitter et renouer avec le chômage. Les dirigeants des compagnies délégués à la construction des sites Olympiques en Russie, ont à s’entendre avec le CIO et apporter des solutions à la situation qui n’est pas digne du protocole Olympique. Il serait préférable de mettre en place des ressources humaines où les travailleurs puissent déposés leurs complaintes et aussi rendre plus évident pour eux l’accessibilité aux défenseurs des droits des travailleurs, souvent victimes d’injustice.
Véronique Cassamajor


 
(1) YEVSTIGNEÏEVA, Alina. (Page consultée le 4 décembre 2013). «Les Jeux Olympiques bénéficieront aux chômeurs russes». (En ligne), Adresse URL : http://larussiedaujourdhui.fr/economie/2013/11/07/les_jeux_olympiques_beneficieront_aux_chomeurs_russes_26501.html                              
 
(2) VASILYEVA, Nathaliya. Associated Press, (Page consultée 4 décembre 2013). «Migrant workers at Sochi Olympic sites face abuses». (En ligne), Adresse URL : http://bigstory.ap.org/article/migrant-workers-sochi-olympic-sites-face-abuses.            
                                                                              
(3) NOISEUX, Yannick. Notes de cours : séance 9 : Travailler à l’ère de la flexibilité, Université de Montréal, diapositives 24. 
(4) Idem., diapositive 8


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