dimanche 8 décembre 2013

L’assurance-emploi: Une information handicapée


Tout d’abord, les personnes qui font une demande d’aide, à l’assurance-emploi, sont plus ou moins 50 % à être refusées,  la première fois. D’autant plus, que ce refus n’est pas justifié, ni expliqué à ces derniers. C’est la raison pour laquelle, ils doivent, par la suite, refaire une demande administrative et bureaucratique au bureau du gouvernement de cette assurance. C’est afin de savoir, s’ils ont doit ou non à du chômage, malgré le fait qu’ils ont contribué tout au long de leur période de leur travail. Les individus, qui se voient refuser, ne sont pas en mesure d’avoir des explications claires sur leur demande, en raison du nouveau mode de fonctionnement à cause du nouveau mode de gérance du gouvernement Happer. Les politiques afin d’obtenir cette assurance se sont vues restreintes. Grâce à cette révélation, plus de 42 % des demandeurs se sont vus autoriser, par la suite, l'aide à l'assurance chômage.
 D’ailleurs, les personnes qui se voient refuser à l’accès à cette assurance emploi sont des personnes issues des minorités, telles que les autochtones, les nouveaux contributeurs et les jeunes. Or, il est plus facile pour une personne ayant commis une faute grave d’y avoir accès, qu’une personne ayant travaillé pendant plusieurs années dans un emploi fixe (temporairement ou à temps plein). C’est par une revendication de la part de Madame Sylvie Terrien, qui a fait connaitre un rapport interne dans les médias sociaux, qu’il a été possible de voir les statistiques et les problématiques à l’interne sur la gérance des demandes de l’assurance emploi. Les raisons qui ont motivé le gouvernement à restreindre l’accès à l’assurance emploi sont afin de réduire l’intervention de l’État dans la vie des contribuables. Cette politique sociale, qui est subventionné par les travailleurs et les employeurs a, pour finalité, d’aider les travailleurs, qui perde leur emploie.
Toutefois, les mesures gouvernementales font en sorte que les travailleurs doivent passer sous un comité de sélection, qui ne leur explique pas les raisons de leurs refus d’aide. D’autant plus que les demandes de révision sont longues. Les coupures dans l’assurance emploi engendrent une réticence de la part de l’État vis-à-vis les demandeurs. C’est la raison pour laquelle, il est même difficile de faire une demande de révision. Les revendications juridiques de la part des travailleurs face à un juge se font par conférence et non pas en personne. Les individus n’ont aucun moyen de plaider ou encore de s’exprimer sur leur refus. Le gouvernement tient à maintenir sous silence les travailleurs tout en empêchant ceux-ci à avoir accès à une quelconque aide sociale, à laquelle ils ont contribués.
Les répressions budgétaires dans l’assurance-emploi, du gouvernement conservateur, tiennent à faire une idéalisation libérale de cette dernière. Il est possible de le voir sur l’accessibilité de cette dernière qui vise à restreindre l’accès, tout en accroissant les inégalités au sein de la société canadienne. D’autant plus que le renvoi de Sylvie Terrien illustre une déshumanisation du travail de la part du gouvernement. Encore, cette bureaucratisation est la mise au grand jour du déchirement entre les travailleurs et les employeurs.   Toutefois, une forme de solidarité sociale est présente suite à son renvoie, où des personnes, afin de la remercier d’avoir dénoncé à visage découvert, cette problématique d’accès; ils ont pris ensemble la décision de l’aider afin de l’aider à avoir encore son salaire annuel.  En somme, les réductions dans le budget pour l'accès à l’aide de l’assurance-emploi valorisent le silence des citoyens travailleurs tout en ne leur permettant pas de s’exprimer avec un conseiller en personne. Or, le gouvernement fait également de l’inégalité sélective, qui vise principalement les minorités sociales.  
 
Écrit par Audréane Guillemette
 
SANSFAÇON, Jean-Robert, « Assurance-emploi :Des chiffres qui parlent »,Le Devoir, [En Ligne],5 Décembre 2013, http://www.ledevoir.com/politique/canada/394366/des-chiffres-qui-parlent
 

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