«Les cerveaux doivent
correspondre aux besoins de l’entreprise. »
Déclara ouvertement le recteur de l’Université de
Montréal Guy Breton, au sommet de l’éducation de février 2011.
L’importance
de l’éducation dans les sociétés capitalistes est en remarquable croissance par
un changement d’intérêt social. La liberté d’expression et l’autodétermination sont possibles par cette
nouvelle anticipation de l’esprit. L’éducation est la voit a prendre pour
s’accomplir en ce temps de modernité. Cette nouvelle société de connaissance
donne place à une nouvelle prospérité économique. Ce qui était un outil de
libération est devenu un facteur de production. L’éducation est finalement une formation des citoyens à
répondre aux besoins économiques. L’économie est l’enjeu
social dont le savoir est le nouveau cheval de guerre de ce siècle. Les
entreprises s’approprient le cerveau des citoyens par l’éducation. L’individu
est exposé à l’héritage du savoir social auquel il doit répondre par une gratitude
citoyenne en devenant « de la chair à
marché du travail. »[1]
J’ose décrire cela comme un sacrifice pour le bien de la modernité. L’esprit des
individus est contraint par l’éducation à croire que leur bonheur se trouve
dans le dévouement et la réussite de leur vie professionnelle. La sphère privée
est sous la contrainte des avancés publics dont l’individu n’a plus aucun
pouvoir que sa propre vie professionnelle. Donc, en libérant le savoir aux
intérêts de la collectivité, la liberté de l’individu n’est qu’une illusion. Dumont
comprend l’impotence de l’économie dans la production sociale et à quel point,
le pouvoir monétaire est libre de toute contrainte sociale. L’autonomie de la
sphère économique permet l’essence même de la place du travail dans la vie de
l’individu. Le travail garde une grande place
dans l’accomplissement de l’homme et reste un élément important pour que
celui-ci arrive à s’intégrer dans la société. Le travail augmente sans cesse
pour accoter l’augmentation de la valeur économique et tout cela pour arriver à
posséder tous les biens nécessaires que la pression capitaliste impose. Marx
serait ravi de ce constat qui appuie, ses pensées et confirme ses craintes.
L’individu est aliéné par cette superstructure économique est il y est utile
avec servitude. Pourtant,
l’état d’aliénation n’est pas la contrainte, mais le sentiment que c’est le
seul et bon moyen d’être. C’est donc la que le rôle de l’éducation s’explique
et dont messieurs le
recteur de l’Université de Montréal Guy Breton
affirme
ouvertement. Notre monde contemporain capitaliste semble vaincre sur toutes les
autres époques, car elle garde bien en contrôle la volonté humaine. En
regardant les données sur la transformation du mode de travail et de vie, Marx
aurait vu un grand changement de la vraie nature de l’homme en passent par la
plus subtile pouvoir légitime. L’éducation inflige une esthétique du mode de
vie assujettie aux besoins capitalistes, car « les cerveaux doivent correspondre aux besoins de
l’entreprise. »
Iulia Halmaciu
[1]
LEFEBVRE, Pierre. « Le testament et l’héritage » Liberté, No 300, été 2013
http://revueliberte.ca/content/le-testament-et-lheritage
Aucun commentaire:
Publier un commentaire