lundi 9 décembre 2013

Emplois à l’ abri de la violence?



Emplois à l’ abri de la violence?
En lisant un article paru dans La Presse, je me suis rendue compte qu’on ne connaît pas assez d’un métier. On a toujours des idées fondées sur un emploi quelconque, mais on ne connait pas nécessairement ce que les travailleurs peuvent vivre, subir et supporter dans leur propre milieu de travail. On ne connait pas également les dangers auxquels ils sont exposés, plus précisément dans le domaine de tertiarisation. On croît que ceux qui travaillent dans ce domaine ne subissent pas de violence de la part des clients ou des ses clients par exemple « les infirmières, les gestionnaires, […] les secrétaires, les réceptionnistes »[1]. On pense aussi, en tant que travailleurs, qu’on est en sécurité  dans notre propre milieu de travail. On suppose que ces travailleurs ne risquent rien et on a une image totalement à l’opposé du danger.
Une étude élaborée par La Presse vient confirmer qu’il existe effectivement de la violence auprès de ces travailleurs mentionnés. Le résultat est de 80% des employés travaillant dans le domaine de la santé et des services d’administrations. « Plus les gens sont en contact avec le public, plus il y a de la violence. »[2] Les chauffeurs d’ autobus subissent également de la violence, mais ils ne sont pas les premiers à en avoir autant que les travailleurs professionnels de la santé par exemple. Ce qui vient nous confondre l’ esprit. On pense toujours que c’est soit les chauffeurs d’autobus ou les policiers qui sont le plus exposés à risque, mais avec cette étude, elle nous montre parfaitement le contraire.
La violence se fait de manière extrêmement agressive soit verbalement ou physiquement. Cet article aborde des exemples comme des « morsures, les griffures, les crachats et les insultes. »[3] Selon un cas précis, une infirmière avait failli être étranglée par un patient.
Lamentablement, ceux-ci sont exposés à la violence de façon entièrement gratuite. L’ étude indique que les victimes sont atteintes d’irritabilité et de troubles de sommeil.
La cause de cette violence accrue est le fait que les clients attendent davantage pour se faire servir/ avoir un service.

À cet effet, l’ exposition de risque chez ces travailleurs pourraient sans aucun doute conduire au stress, à l’anxiété voire même à la dépression chez certains des travailleurs. Comme il a été informé dans  le texte à l’ étude d’Argenson. Il aborde la question de la souffrance au travail. Il distingue la souffrance des employés d’avant et celle d’ aujourd’hui. Il y a de nouvelles formes de souffrance qui ont produit le domaine de la tertiarisation. On peut voir que les victimes présentes des symptômes comme des troubles de sommeil.
Duchaine, Gabrielle, « Milieu de la santé : dangeureux, le travail? », La Presse, [en ligne]. 5 décembre 2013, http://www.lapresse.ca/actualites/sante/201312/04/01-4717742-dangereux-le-travail.php [page consulté le 5 décembre 2013].





Stéphanie Opazo


[1] Duchaine, Gabrielle, « Milieu de la santé : dangeureux, le travail? », La Presse, [en ligne]. 5 décembre 2013, http://www.lapresse.ca/actualites/sante/201312/04/01-4717742-dangereux-le-travail.php [page consulté le 5 décembre 2013].

[2] (Ibid.)
[3] (Ibid.)

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