Comme nous l'avons vu de plus en plus les
employeurs décident de tirer avantage lors de l'échéance de leur convention
collective afin de dégrader les conditions de travail des salariés. Les employés
de la compagnie spécialiser en dioxyde de titane devient en colère le 13 juin
2013 sachant que la convention collective va venir à échéance. Par contre, les
syndicats sont là pour remédier à ce problème en imposant des ententes et si
cela ne fonctionne pas en imposant des grèves et lock-out. Le cas de Kronos une
entreprise de dioxyde de titane présente bien ce problème, car l'employeur
voulait modifier les conditions de travail de 320 syndiqués. Cet enjeu a duré
plus de 6 mois pour enfin arriver à une entente. Suite à un lock-out illégal,
de nombreuses négociations et des lignes de piquetage les employeurs finissent
par ravoir leur condition de travail passé et mieux encore. La CSN (la confédération
des syndicats nationaux) a qualifié la fermeture de la compagnie de sauvage et
le lock-out d'illégale. Comme nous
l'avons vu, le lock-out consiste en la fermeture temporaire d'une entreprise à
l'initiative de l'employeur afin de faire pression sur la partie du salariat en
grève. Plusieurs membres de la CSN, du ministère
du Travail et de la sécurité publique ont dû s'impliquer dans cet enjeu afin
que la justice soit imposée. Les 320 syndiques avaient rejeté à 93% de la
proposition finale et globale de l'employeur. Le 20 novembre 2013, les employés acceptent finalement l'entente à 70%.
Le conflit a perduré pendant plusieurs mois et a causé des blessures ainsi que
plusieurs arrêts de travail.
" Suite à
toutes les négociations, les employées peuvent finalement conserver leurs acquis sur le plan des horaires de travail et du
temps travaillé en heures supplémentaires. En outre, ils obtiennent la mise en
place d'un programme de formation pour permettre aux salariés-es qui le
désirent d'occuper d'autres postes ou fonctions dans l'usine. Enfin, la liberté
d'action syndicale, une pierre d'achoppement dans les relations de travail,
sera respectée totalement pour donner aux représentants syndicaux toute la
latitude nécessaire pour assurer la défense et la promotion des droits des
salariés-es.''
"
Le nouveau contrat de travail,
en vigueur jusqu'au 15 juin 2018, permettra de résoudre plusieurs litiges
survenus au fil des derniers mois. Au chapitre de la sous-traitance, les
syndiqués es obtiennent la pleine garantie d'emploi. Ainsi, le recours à des
sous-traitants dans certains départements ne pourra avoir pour effet
d'entraîner des mises à pied. Quant à la portée de l'unité d'accréditation,
aussi un enjeu, elle est maintenue intégralement, renforçant d'autant la
capacité du syndicat à protéger les emplois. ''http://www.newswire.ca/en/story/1265363/kronos-canada-de-varennes-les-320-travailleuses-et-travailleurs-acceptent-l-entente-de-principe
Les employés obtiennent enfin une pleine
garantie de l'emploi et retournent au travail à de meilleures conditions de
travail.
Je trouve sa vraiment inacceptable
que les employeurs tirent avantage de la fin de la convention collective afin
de changer les conditions de travail soit en les dégradant. Il est compréhensible
que les compagnies veuillent rationaliser leurs dépenses et accroitre leur
productivité. Le fait de le faire suite à l'échéance de la convention
collective est un coup ba.
Amanda Kawak
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