lundi 16 décembre 2013

Enjeu de Kronos

Comme nous l'avons vu de plus en plus les employeurs décident de tirer avantage lors de l'échéance de leur convention collective afin de dégrader les conditions de travail des salariés. Les employés de la compagnie spécialiser en dioxyde de titane devient en colère le 13 juin 2013 sachant que la convention collective va venir à échéance. Par contre, les syndicats sont là pour remédier à ce problème en imposant des ententes et si cela ne fonctionne pas en imposant des grèves et lock-out. Le cas de Kronos une entreprise de dioxyde de titane présente bien ce problème, car l'employeur voulait modifier les conditions de travail de 320 syndiqués. Cet enjeu a duré plus de 6 mois pour enfin arriver à une entente. Suite à un lock-out illégal, de nombreuses négociations et des lignes de piquetage les employeurs finissent par ravoir leur condition de travail passé et mieux encore. La CSN (la confédération des syndicats nationaux) a qualifié la fermeture de la compagnie de sauvage et le lock-out d'illégale. Comme nous l'avons vu, le lock-out consiste en la fermeture temporaire d'une entreprise à l'initiative de l'employeur afin de faire pression sur la partie du salariat en grève. Plusieurs membres de la CSN, du ministère du Travail et de la sécurité publique ont dû s'impliquer dans cet enjeu afin que la justice soit imposée. Les 320 syndiques avaient rejeté à 93% de la proposition finale et globale de l'employeur. Le 20 novembre 2013, les employés acceptent finalement l'entente à 70%. Le conflit a perduré pendant plusieurs mois et a causé des blessures ainsi que plusieurs arrêts de travail.

" Suite à toutes les négociations, les employées peuvent finalement conserver leurs acquis sur le plan des horaires de travail et du temps travaillé en heures supplémentaires. En outre, ils obtiennent la mise en place d'un programme de formation pour permettre aux salariés-es qui le désirent d'occuper d'autres postes ou fonctions dans l'usine. Enfin, la liberté d'action syndicale, une pierre d'achoppement dans les relations de travail, sera respectée totalement pour donner aux représentants syndicaux toute la latitude nécessaire pour assurer la défense et la promotion des droits des salariés-es.''
" Le nouveau contrat de travail, en vigueur jusqu'au 15 juin 2018, permettra de résoudre plusieurs litiges survenus au fil des derniers mois. Au chapitre de la sous-traitance, les syndiqués es obtiennent la pleine garantie d'emploi. Ainsi, le recours à des sous-traitants dans certains départements ne pourra avoir pour effet d'entraîner des mises à pied. Quant à la portée de l'unité d'accréditation, aussi un enjeu, elle est maintenue intégralement, renforçant d'autant la capacité du syndicat à protéger les emplois. ''http://www.newswire.ca/en/story/1265363/kronos-canada-de-varennes-les-320-travailleuses-et-travailleurs-acceptent-l-entente-de-principe
Les employés obtiennent enfin une pleine garantie de l'emploi et retournent au travail à de meilleures conditions de travail.

Je trouve sa vraiment inacceptable que les employeurs tirent avantage de la fin de la convention collective afin de changer les conditions de travail soit en les dégradant. Il est compréhensible que les compagnies veuillent rationaliser leurs dépenses et accroitre leur productivité. Le fait de le faire suite à l'échéance de la convention collective est un coup ba.
Amanda Kawak

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