mardi 29 septembre 2015

Uber contre les chauffeurs de Taxi

            Dans un article paru sur Le Devoir intitulé ; « Uber affirme être une solution aux embouteillages dans les grandes villes » écris par Ross Marowits,  Uber défends sa position comme étant un bon moyen de rechange pour les personnes ayant de faibles revenu ne pouvant pas se payer les services des taxi quotidiennement ou de se permettre de se payer une auto. David Plouffe, le conseiller en chef de l'entreprise Uber, considère que Uber peut non seulement apporter une solution aux embouteillages dans les grandes villes puisque 8% des utilisateurs de ce service affirme qu'ils font le choix de ne pas se procurer de voiture pour utiliser ce service mais en plus de cela Plouffe considère que son entreprise apporte un revenu additionnelle en apportant une source de revenu aux étudiants et retraités.

 

            On peut comprendre que Uber suis un modèle qui se rapporte plus à l'approche post-taylorisme que le taylorisme que les entreprises de taxi adoptent car dans ce dernier il s'agit d'un modèle de travail aliénant où l'employé effectue des travaux répétitif et cela à des effets négatifs. La raison pourquoi je dis que les entreprises de taxi peuvent avoir ce genre d'effets est parce que les employés sont poussés à être de plus en plus productifs et cela à des répercussions sur leur santé et sur leur sécurité au travail. Avec le taylorisme, il y a eu beaucoup de licenciement puisque les entreprises se voient en sureffectif. De plus, les employées sont sans défense devant l’autorité de leurs supérieurs il est donc facile de définir le taylorisme comme étant d’une certaine façon un concept inhumain. Je ne dis pas que les entreprises de taxi traitent ses employés de façon inhumaine, mais en suivant ce genre de modèle de travail elle peut facilement causer à un certain degré les effets négatifs mentionnés ci-haut. Uber est une entreprise qui permets aux travailleurs d'avoir des heures flexibles comme il est cité dans l'article et c'est un des points centrale de l'argumentation de David Plouffe.  En effet, c'est un travail recommandable pour des personnes  se cherchant des heures supplémentaires et une bonne méthode pour arrondir ses fins de moi.

 

            Les gens choisissent de s'adonner au système de covoiturage car dans l'alternative les gens seraient forcés de payer des sommes astronomiques pour se procurer des licences, mais il s'agit la aussi d'un grand argument de protestation envers les chauffeurs de taxi qui affirment que la concurrence est déloyale étant donnée qu'ils ont eu justement à se payer des licences alors que les chauffeurs de Uber ne paie rien du tout et s'improvisent chauffeurs de taxi. Alors, les chauffeurs de taxi se rallient dans le but de manifester pour que le gouvernement déclare les services comme illégales et sanctionnent ceux qui y ont recours. D'un autre côté alors que le maire de Montréal Denis Coderre affirme que ces services sont illégaux, le premier ministre du Québec Philippe Couillard déclare qu'il est ouvert à une légalisation des services. Ce genre de déclaration nous montre que malgré les sommes déboursés par les chauffeurs de taxi pour se procurer leur droit de conduire des taxis ils n'ont pas le soutient du même gouvernement pour qui ils ont déboursés de l'argent. La frustration des chauffeurs de taxi considère Uber comme une compétition déloyale étant données qu'ils ont une avalanche de frais comme les inspections deux fois par années, les réparations obligatoires, le permis, les assurances et la plaque commerciale alors que les chauffeurs Uber ne débourse rien de tout cela.  

 


En conclusion on comprends que le débats se maintient beaucoup autour de la légalisation de UberX alors que le véritable questionnement qui devrait-être fait est si il ne faudrait peut-être pas réviser le méthode de travail proposer aux chauffeurs de taxi ?


Maxence Avignon

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