samedi 26 septembre 2015

 Jusqu'à quel point les transformations sociales atteindront la forme du travail? 

Depuis peu j'ai lu un article paru dans Le Monde, qui a porté mon intention. Celui-ci porte sur une nouvelle technologie, parmi d'autres, qui a non seulement modifié le mode de production mais aussi le marché de l'emploi. En d'autres termes elle a introduit une nouvelle forme de travail et donc une nouvelle forme d'économie.

«TaskRabit ou l’économie du partage quotidien », ainsi est intitulé l’article en question. En fait, TaskRabit est une application américaine, crée dans le but de ‘faciliter’ la vie quotidienne de l’Homme (1). Les utilisateurs de cette application peuvent faire appel à d’autres membres de la communauté (voisins, amis, proches…)  pour réaliser divers taches durant la journée contre rémunération (2). Celle-ci s’est développée pendant la crise de l’emploi de 2008, on peut donc la définir comme étant une nouvelle forme d’emploi alternatif, ou encore un complément d’emploi qui permet au travailleurs d’arrondir leurs fin du mois. 

Par ailleurs, on voit l’émergence  d’une nouvelle forme d’économie, l’économie du partage, ou encore on peut penser que c’est l’économie informel qui a pris place.

En effet, on peut considérer les usagers de cette application comme étant des travailleurs du secteur informel. Ce sont des employés indépendants et autonomes, qui s’exercent avec régularité en mobilisant souvent les proches. Ils peuvent êtres payé à la journée, a la tache ou avec une rentrée d’argent plus régulière débouchant sur une plus au moins grande précarité. Cependant, ces travailleurs échappent à l’enregistrement et à la protection sociale.                                                          
D’une autre part,  cette nouvelle forme de travaille émergente n’exige pas de niveau scolaire, ni de condition physique, ni d’autres qualifications professionnelles. Par exemple, en demandant de l’aide a un voisin pour remplir un dossier administratif, celui-ci n’aurai pas besoin d’un diplôme universitaire pour le faire. Par contre, si on veut de l’aide pour porter des courses ou pour un déménagement, on demandera surement  à une personne qui se porte bien physiquement. De plus dans cette forme de travail, il n’existe pas de hiérarchie. C'est-à-dire, il n’y a pas de cadre supérieure ou de directeur. Ils sont tous considérer comme des employés (3)

Finalement, cette nouvelle forme de travail apporte certainement des points positifs pour le développement économique, en créant également de l'emploi. Cependant, il est temps de réfléchir a des nouvelles formes de protection sociale adéquate a ce type de travail. De cette maniéré je me me demande  si cette forme de travail sera prise en considération dans le parcours professionnelle de ses micro-travailleurs, a moins qu'ils créent un collectif de travail . 

Références:
1.http://www.lemonde.fr/emploi/article/2015/09/01/taskrabbit-ou-l-economie-du-partage-au-quotidien_4742739_1698637.html
2. Durand, Jean-Pierre. 2004. « Les réformes structurelles de l’entreprise : l’intégration réticulaire
et le flux tendu », dans La chaîne invisible, Travailler aujourd’hui : Flux tendu et servitude
volontaire, Éditions du Seuil, Paris. Pp. 11-12. 


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