Récemment, j’ai lu un article qui a
paru dans La Presse. Le sujet de l’article portait sur la mort de Carl
Shunamon, un cantinier de 34 ans qui travaillait sur le plateau de tournage de Ruptures,
une télésérie qui est produite par la maison de production de Fabienne
Larouche, Aetios. Si vous voulez le lire, voici le lien : http://www.lapresse.ca/arts/television/201509/11/01-4899504-carl-shunamon-du-plateau-de-ruptures-succombe-a-ses-blessures.php.
Si je résume ce reportage publié le
11 septembre 2015, M. Shunamon, après avoir quitté son lieu de travail le
30 août dernier, a été victime d’un grave accident dans le tunnel Ville-Marie.
Après que l’AQTIS (Alliance québécoise des techniciens de l’image et du son)
avait annoncé sa mort lundi le 7 septembre, quelques heures plus tard, la
famille de M. Shunamon a indiqué que l’information était fausse, car le jeune
homme de 34 ans était toujours dans le coma. C’est finalement la mère de la
victime, Hélène Gros Désormeaux, qui a officiellement déclaré son décès, le 11
septembre dernier. Dans les faits, ce que j’ai trouvé étrange, c’est que le
fait que l’AQTIS a fait un communiqué déclarant que M. Shunamon soit mort
et qu’elle n’a pas vérifié si cette information était vraie. Le fait que les
représentants de ce syndicat étaient en conflit avec Aetios peut expliquer cela,
mais ce n’est pas une raison de sortir une information sans inspecter ses
sources et tout cela, pour attirer la sympathie de la population.
Ensuite, à part le fait que cet
accident soit un événement tragique, ce que je trouve intéressant dans cet
article, c’est qu’on a fait un lien pour parler des conditions de travail de
certains membres de l’AQTIS dans les plateaux de tournage de la maison de
production de Mme Larouche. Par exemple, le fait qu’ils aient des
incidents dans les plateaux de Ruptures et de Blue Moon. Au
début, je ne sais pas pour vous, mais je ne voyais aucun lien entre un bête
accident de la route et les conditions d’un plateau de tournage, à part le fait
que cela avait rapport avec la maison de production de Fabienne Larouche,
Aetios. C’est après que j’ai su que la CSST (Commission de la santé et de la
sécurité au travail) avait décidé de faire une enquête sur les
circonstances de cet accident, car on se demandait si les raisons qui avaient
amené M. Shunamon sur cette route étaient le fait qu’il était en pause ou
s’il faisait des courses pour le prochain repas pour l’équipe de Ruptures.
Par contre, en fouillant sur Internet, j’ai lu sur le site de Radio-Canada que la
CSST avait abandonné les procédures d’enquête. On peut dire que sa mort n’a
aucun lien avec son travail. En ce qui concerne les conditions de travail dans
les plateaux de tournage d’Aetios, le sort de M. Shunamon ayant piqué ma
curiosité, j’ai lu d’autres articles qui se rapportent avec Aetios. Par
exemple, dans un autre article de la Presse, dont voici le lien : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/nathalie-petrowski/201509/11/01-4899568-la-rumeur-qui-tue.php, j’ai cru comprendre que Mme Larouche se fait fière de
pouvoir tourner des séries de qualités dans un temps record et qu’il ne coûte
pas trop cher. Vu que sa maison de production est victime de diminution de budget,
les plateaux d’Aetios font plus de scènes en une journée qu’une autre maison de
production. C’est peut-être économique, mais le problème est que les employés
de cette maison de production doivent travailler encore plus fort pour répondre
à la demande, augmentant les chances des risques de blessures ou des problèmes
psychologiques. Selon mon opinion, je pensais qu’on ne vivait plus dans la
Révolution industrielle, où le patron d’une usine peut exploiter ses employés
jusqu’à ceux-ci se tuaient à la tâche. Où des accidents pouvaient arriver et
que les personnes étaient considérées comme de la main-d’œuvre qu’on pouvait
jeter s’ils ne répondaient plus à la demande, vu qu’elles étaient facilement
remplaçables. Maintenant, les employés ont des syndicats pour défendre leurs
intérêts. Je ne dis pas que Fabienne Larouche les exploite, mais c’est l’impression
que cela donne. Néanmoins, quand on connait des problèmes de financement et on
doit livrer la marchandise, on fait ce qu’on peut. Après tout, ce sont les
conséquences de l’offre et de la demande. Après cela, ce qui s’est passé à Carl
Shunamon a eu lieu sur la route, mais cela aurait pu arriver sur un plateau de
tournage. Par exemple, un technicien épuisé a un moment d’inattention et
résultat, il accroche des équipements, il se blesse et il se retrouve avec une
jambe en plâtre et deux autres blessures qui l’empêchent de faire son travail. Ainsi,
tout peut arriver sur un plateau de tournage.
Pour terminer, j’ai appris qu’après
l’accident de Carl Shunamon, il a eu une entente entre Aestios et l’AQTIS et j’espère
que cela va durer et je ne voudrais pas un article dont le sujet serait la mort
d’un technicien d’Aestios qui serait mort dans son lieu de travail.
Darvlène Achil
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