lundi 28 septembre 2015

En Grèce, le travail au noir ne connaît pas la crise.



En Grèce, le travail au noir ne connaît pas la crise.

Le journal LE MONDE a publié un article dont le titre a attiré mon attention. Le 6 juillet 2015, l’article qui s’intitule « En Grèce, le travail au noir ne connaît pas la crise » est paru et aborde la thématique de l’effet de la crise et son influence sur les activités économiques illégales de la population grecque. On envisage la possibilité d’une augmentation du travail non déclarée au sein de la population grecque, mais à quel point est-elle « nécessaire » à la survie du citoyen moyen vivant en Grèce?
 En se posant cette question, je me suis également demandé à quoi correspond le salaire minimum mensuel en Grèce. D’après Eurostat, le SMIC correspond à 684 € (soit 1027$)  par mois pour un travailleur grec pour l’année 2015. Ainsi, sachant que le taux de chômage touche 25,6% de la population active, soit 1 sur 4 travailleurs d’après l’INSEE on peut comprendre la détresse des travailleurs grecs. « Le travail au noir est devenu le meilleur moyen d’exister sur le marché de l’emploi », déplore la Confédération générale des travailleurs grecs. L’augmentation des postes sous-déclarés concernent un pourcentage assez important qui varie de 70 % à 80 % des salariés, selon les estimations de la centrale syndicale. En effet, ce pourcentage est choquant puisqu’on comprend à quel point  le travail au noir est un concept engravé dans la mentalité des grecs qui leur permet de faire face à la situation économique déplorable.
 Afin d’illustrer une image vive et réelle qui rend la compréhension de l’engagement des grecs au travail non déclaré, on retrouve dans l’article des entrevues de trois personnes qui ont expliqué leur situation et les raisons qui les ont poussés à rentrer dans le marché noir. C’est ainsi que Maria, une jeune étudiante qui avait besoin d’argent pour financer ses études à l’université travaillait dans une boutique chaque été sans être déclarée dans le marché du travail. Elle explique que la raison pour laquelle elle ne déclarait pas ses heures de travail est tout simplement pour mettre dans sa poche la totalité de son argent, ce qui a été le résultat de renoncer à l’assurance-maladie.
   Selon une étude réalisée par la société VISA, l'économie souterraine occupe une place importante en Europe. En Grèce le pourcentage  que représente l'économie souterraine dans le PIB grec en 2013 s’élève à 24%. On constate qu’en temps de crise, le travail non-déclaré se multiplie et devient un pilier assez important dans l’économie du pays en raison de la hausse du chômage. On voit que les secteurs qui sont le plus touchés et impliqués dans les activités non-déclarées sont ceux des bâtiments, mais aussi l'industrie, le commerce, et la restauration. Ainsi, on peut conclure que les mesures d’austérité adoptées par le gouvernement grec ont été un résultat de conduire les grecs à parvenir à d’autres solutions tels que l’entrée dans le marché au noir afin de rendre leur survie plus à l’aise.
  Enfin, en lisant cet article j’ai compris à quel point la crise affecte la vie des citoyens grecs et comment tous ces événements sont un moteur qui les pousse à trouver des solutions é.conomiques illégales qui peuvent leur valoir des problèmes. Les entrevues présentées dans l’article sensibilisent les lecteurs car on comprend à travers les actions des personnes que leur situation est vraiment miséreuse et dans une impasse. Comment peuvent-ils vivre dans l’incertain, ne sachant pas si un jour ils ne pourront même pas se permettre d’acheter leurs besoins de base ?
 En temps de crise, on remarque que les populations d’un pays, dans ce cas-ci en Grèce, souvent optent des solutions extrêmes qui ne sont pas toujours les meilleures mais il s’agit d’une réaction qui semble être efficace et la plus rassurante. C’est ainsi que cet article nous informe sur l’augmentation importante de l’activité non déclarée au sein de la population grecque, et parvient à montrer l’importance accordée à celle-ci par les citoyens qui se retrouvent dans une situation d’impasse.

Angeliki Constantopoulos
 



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