Le bien être au travail est un
facteur favorisant davantage de
productivité de la part du salarié. En
effet, il y a un lien très fort entre l’efficacité de
l’organisation et la situation
psychologique de l’employé. Le travail réalisé
par le salarié, en phase avec les objectifs donnés par l’entreprise et
son adhésion à ses objectifs est vecteur de satisfaction. A l’inverse le
premier facteur influençant négativement la santé mentale du collaborateur est
le stress.
Ainsi, l’étude Salveo a publié un rapport expliquant
les facteurs positifs et négatifs agissant sur l’être humain dans le cadre de
son emploi. Par exemple la vie de
famille épanouie est un facteur de protection vis à vis de l’épuisement professionnel. En revanche les conditions de
travail peuvent aussi agir et décliner des facteurs négatifs sur le salarié
comme par exemple travailler le dimanche. Les facteurs influant sur la santé
mentale des salariés sont le stress, allant à l’encontre de l’estime de ce
dernier, l’épuisement professionnel (burn-out), la violence et le
harcèlement. La finalité dans les
entreprises sera l’augmentation des accidents de travail et des congés maladie
car les ressources humaines ont des limites.
Un employeur raisonne en
chiffre et donc en résultât qualitatif de productivité et dans une entreprise
les salariés n’ont pas les mêmes préoccupations personnelles. C’est à l’employeur de déterminer une
ambiance de travail saine. Le Management c’est protéger ses salariés pour avoir
plus de performances, et la loi oblige l’employeur à prendre soin de ses
salariés en terme de sécurité et de résultats. Un des facteurs majeur de
l’arrêt de travail est le manque de communication comme la reconnaissance du
travail qui lui donne du sens. Cette reconnaissance fait partie du Management
positif.
Le Centre de Ressources en
Economie et Gestion (CREG) a publié une enquête sur les risques
« psychosociaux » qui sont
liées à des changements dans l’entreprise comme le changement d’objectifs,
d’intégration sociale mais aussi physique. De
manière générale le patronat veut toujours plus en matière de travail de
la part des salariés afin de dégager un meilleur profit, cependant un nouveau
fléau fait surface. Le « Bore-Out » c’est l’ennui au travail, d’après l’étude
« Bored to Dealth » du journal d’Oxford celui-ci nait généralement
de la fatigue par l’ennui qui cause ainsi une dépression. La maladie apparaît
généralement car le salarié effectuait des taches et se retrouve désœuvré. Le salarié reste muet car il ne supporte pas
le regard d’autrui et préfère ainsi le garder pour lui. Les enquêtes ont révélées que la fonction
publique était la principale concernée,
secteur publique ou secteur privé le salarié ne peut démissionner de la
peur de la précarité car l’unique solution est d’utiliser la justice en
demandant un licenciement au tort de l’employeur donc sans réelles solutions.
La dépression suite au travail
est en constante augmentation. Il n’y a pas de solution miracle pour abaisser
le taux de souffrance psychique hormis le fait
de cibler les problèmes et de s’adapter au contexte de l’entreprise pour
que le travail soit une incitation positive. Les personnes les plus touchées
sont la catégorie des séniors, et les femmes restent plus touchées que les
hommes. Enfin la santé mentale est de plus en plus pris en compte grâce à la
médecine du travail.
Jean-Guillaume Hanoteau
Références :
1 - https://www.standardlife.ca/pdf/gf13611.pdf
« Améliorer la santé mentale en entreprise », Etude Salveo.
2 - http://www.creg.ac-versailles.fr/spip.php?article659 « Les
risques psychosociaux et la responsabilité du chef d’entreprise ». Centre
de Ressources en Economie et Gestion
3- http://ije.oxfordjournals.org/content/39/2/370.extract « Bored
to Dealth » . International Journal of Epidemiology
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