Où en est le
prolétariat ?
Le nouveau parti anticapitaliste en
France propose des articles sur l’actualité sur leur site internet NPA.org.
Dans l’article que j’ai choisit: ‘France :
Ou en est le prolétariat ?’, Patrick le Moal explique que le prolétariat
est toujours d’actualité. En effet, selon lui la précarité du travail et les
conditions de travail restent deux problèmes encore très présent en France.
Patrick Le Moal insiste sur
l’importance du prolétariat. C’est selon lui, le prolétariat qui apportera un
changement dans les conditions de travail et dans la société dans son ensemble,
et cela grâce au socialisme. Il définit le prolétariat dans un rapport de
domination. Des travailleurs qui, comme durant la révolution industrielle ;
vendent leur force de travail a moindre prix. Cependant ici, Patrick Le Moal
insiste sur la diversité de la main d’œuvre. Elle est non seulement masculine
comme autrefois, mais elle comprend désormais les femmes, les jeunes et les
immigrés. En fait la précarité de l’emploi touche toute personne susceptible
d’être a risque. En analysant ce changement de plus près, surtout dans les
emplois salarié ; l’inégalité homme femme est plus que flagrante (salaire,
profession, type d’emploi … ). Patrick Le Moal explique également que depuis la
fin du 19eme siècle il y avait de plus en plus « d’effectifs » dans
le secteur industrielle. Cependant ce nombre est en chute depuis les années 70
après une légère stagnation. Cette chute d’effectif est du a la suppression de
millions d’emploi dans l’industrie. La main d’œuvres était remplacée par des
machines qui pouvaient faire le même travail en étant plus rentable. On
retrouve ce phénomène en Angleterre au 17eme siècle avec la machine Jenny. En effet, Engels prend l’exemple
des tisserands qui autrefois travaillaient de chez eux. Toute la famille avait
un rôle à jouer, la femme et la fille filaient le fil que le père de famille
par la suite retravaillait pour le revendre. Les conditions de travail durant
ce processus étaient déterminés par la famille. Ils n’étaient pas tenus de
faire de longues heures ou encore de travailler sous pressions. Ils
travaillaient à leur compte et comme avantage ils étaient leur propre patron. Engels rajoute que le tisserand avait même du
temps pour les loisirs.
Tout cela fut cependant
bouleversé par la révolution industrielle. En effet, l’invention de nouvelles
machines (a tisser, a vapeur … ) a révolutionné le monde du travail. Ces
machines facilitaient le travail et la demande de main d’œuvre était en chute.
Il y avait donc de moins en moins de travail pour les ouvriers. Et le mode de
vie des tisserands fut bouleversé. On voit ici dans cet article le même
phénomène qui se produisait en France, le manque d’effectif expliqué par
Patrick Le Moal est le résultat de la révolution industrielle. Les ouvriers se
retrouvaient en ‘concurrence’ avec ces machines qui dévalorisaient leur force
de travail. En France, comme l’explique l’article ; pour exprimer leur mécontentement
les ouvriers font la grève. Certes les machines sont performantes mais elles
ont des limites, pour qu’elles fonctionnent il faudrait qu’elles soient actionnées
par l’ouvrier. Donc face à ces grèves, les entreprises n’ont pas d’autres choix
que de céder à quelques une des demandes. Les grèves sont possibles en partie
grâce au syndicat qui a pour but de protéger les employés. Cependant Patrick Le
Moal explique que les entreprises créent des ‘syndicats à leur botte’. C’est a
dire des syndicats qui ne veilleront plus a l’intérêt des employés mais de
l’entreprise elle même. On parle
d’aliénation au travail. A la fin du 19eme siècle, en réponse a l’aliénation au
travail qui prend diverses formes, les manifestations prennent de plus en plus
d’ampleur.
Cet article illustre parfaitement les propos
d’Engels sur la révolution industrielle en Angleterre. En effet, Patrick Le
Moal nous montre que la réalité du prolétariat en France depuis le 17eme siècle
est quasiment la même qu’aujourd’hui. Les termes aliénation au travail et
destruction d’emplois sont encore d’actualité. Cependant ce crée une sorte de ‘résistance’.
Il eut d’abord les grèves puis les manifestations. Ces deux formes de ‘résistances’
sont-elle suffisante ?
Mabinty Dramé
Lien vers article : http://npa2009.org/content/france%E2%80%89-où-en-est-le-prolétariat%E2%80%89
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