vendredi 25 septembre 2015

L'absentéisme au travail chez les enseignants dans les écoles primaires et secondaires

En moyenne, les coûts de remplacement dans le système scolaire est d’environ 30 millions de dollars par année. Un programme a été mis sur place pour offrir soutient aux employés qui éprouvent des difficultés avec l’assiduité. Selon eux, cela améliorera la qualité de l’enseignement et un meilleur service aux élèves.[1]  Elton Mayo a remarqué dans certaine entreprise un haut taux d’absentéisme malgré des conditions de travail, des salaires et des avantages sociaux qui était assez bonne. Il découvre que le facteur humain en est la cause. Les éléments d’ordre affectif et émotionnel est aussi important que les incitations matériels. Les travailleurs doivent être psychologiquement satisfaits et doivent travailler dans un milieu de travail où le climat est favorable.[2] 


Les enseignants ont un lieu de travail difficile, car leur classe sont souvent trop grande et comporte des élèves en difficulté qui demande beaucoup plus de leur temps. Leur grande charge de travail peut affecter leur moral et mener à la démotivation ou causer des problèmes de santé mentale. De plus, avec l’essor des parents- roi, les enseignants sont pris avec un véritable casse-tête, car ils doivent accommoder les parents. Les parents ne veulent pas que leur enfant lise certain livre, mais lorsqu’on en propose un autre c’est un autre parent qui est mécontent. Ils ne peuvent pas satisfaire tout le monde et plier à chaque demande. Dans les cas extrêmes, il y a même de la violence verbale et physique. De plus, les cours doivent être imaginatif pour intéresser des élèves de plus en plus blasés et demande une recherche plus grande de la part des enseignants. Il est normal qu’il y ait plus de problèmes de santé mentale, ils sont sans cesse sous pression. Alors, je crois, ici que ce sont les relations humaines le problème, si nous réglerions cela, il y aurait probablement beaucoup moins d’absents comme Elton Mayo a mentionné. Il faut donc offrir de l’aide psychologiques et non pas un programme de sensibilisation qui apprend aux gens d’être assidu et ponctuel, en plus de diminuer le nombre d’élèves par classes et d’avoir plus de classes spécialisés pour les élèves en difficulté. 

Cela ne donne pas envie aux professeurs d’aller travailler s’ils savent d’avance que leur
journée sera pénible et encore l’une d’elle ou l’on doit faire plus de discipline  et être bombarder d’insulte plutôt que d’enseigner. La confrontation est épuisante physiquement et surtout psychologiquement les laissant, certains jours, très démoralisés. Les conditions de travail des professeurs sont difficiles. Le métier à changer, car ce n’est plus seulement de partager un savoir, mais être à la fois éducatrice et les enseignants ne sont pas préparer et former pour cela. La formation n’est pas assez complète et devrait les préparer à toute éventualité pour savoir comment réagir dans des situations particulières.  Le ministère de l’éducation refuse de plus en plus des projets intéressants alors que l’on impose des heures et des perspectives de travail souvent inutiles qui ne correspondent pas totalement aux besoins de la classe. On demande à l’enseignant d’intervenir dans beaucoup trop de domaines : il doit être à la fois pédagogue, psychologue, éducateur, garant de l’intégration de l’élève dans le milieu professionnel, coordonnateur d’équipe, etc. Le travail des professeurs n’est pas bien divisé et organisé, donc il perd de sa cohérence et de son efficacité.




[2] Aktouf, Omar. 1989. «Elton Mayo et les sciences du comportement face au management du comportement organisationnel » dans « Le management entre renouvellement et tradition », Guetan Morin Éditeur, Montréal. P. 172-173

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