Parmi les choix d’articles que
j’avais listés, j’ai décidé de rédiger un rapport sur les personnes âgées qui
continuent toujours de travailler, en Finlande. Selon Radio-Canada, ce pays, au
fil des années, a fait le défi d’établir des politiques de travail, afin de
préserver les employés âgés de 60 ans et plus, tout en laissant l’opportunité à
la nouvelle génération de jeunes, une meilleure accessibilité à l’emploi. « Les
objectifs sont de retenir les travailleurs d'expérience, de s'assurer du
transfert des connaissances et de regarnir la cagnotte des fonds de pension » (Lamarche, 2016). L’article démontre quelques
témoignages d’employés âgés, qui ont pu agir comme mentorat pour les jeunes
employés, puisqu’ils ont acquis beaucoup d’expérience dans leur milieu de
travail.
Voici un exemple qui
permet de mieux préciser:
« Baril Dinker, 64 ans, travaille pour
une compagnie d'assurance. Elle voulait prendre sa retraite beaucoup plus tôt,
mais son employeur l'a convaincue de rester en lui proposant de travailler à
son rythme. Il voulait garder cette employée qui connaît bien la clientèle et
s'assurer qu'elle transférera son expérience aux plus jeunes. Baril peut
désormais concilier sa passion pour les chevaux et son travail » (Lamarche,
2016).
Par rapport aux
fonds de pension, les employés continuent de travailler, même dépasser l’âge
minimal de retraite (63 ans), afin de pouvoir les bonifier. En quoi est-ce une
philosophie de la société finlandaise? L’article parle [d’un respect
de l'expérience acquise, des liens importants qu'il faut tisser entre les
générations, y compris sur le marché du travail] (Lamarche, 2016). C’est
ce qui explique les défis pour la politique sur le vieillissement.
Le terme qui est
retrouvé dans cet article est la ‘flexibilité’, faisant partie de l’idéologie
fordiste. Par rapport avec les défis du travail, la politique de vieillesse
finlandaise serait une modération entre l’État, l’entreprise et les travailleurs
(syndicats inclus). L’objectif principal de la flexibilisation est donc
d’essayer d’avoir un plein emploi, mais avec un partage des bénéfices de la
croissance, et ce par des dérèglementations de normes étatiques. Donc, il
serait question de laisser certaines responsabilités au marché, tout en n’ayant
aucun problème dans le travail. En se fiant à ce que l’idéologie du fordisme a
laisser, le défi repose sur savoir accommoder les travailleurs, l’entreprise et
la réduction de l’État. Selon Yanick Noiseux (2008), « il aurait précisé un
schéma qui ressemblerait à ça »:
Concernant le défi finlandais, ce
pays a pu réussir à mieux accommoder sa politique, que l’on peut retrouver dans
la section sur l’entreprise flexible et en réseau. Spécifiquement, il est
question de temps partiel accommodable pour les employés séniors ainsi que de
flexibiliser des lois sur le travail, tel que la réforme des retraites. Par
rapport à la section des travailleurs précarisés, il y a un lien avec le terme
de la retraite et de la sécurité sociale. Les séniors peuvent mieux améliorer
leur fond de retraite, tout en continuant de travailler jusqu’à un certain âge.
Il n’y aurait pas vraiment de
répercussions sur la recette finlandaise, puisqu’elle a su trouver comment
accommoder les employés séniors expérimentés, qui pourraient aider à
transmettre leurs connaissances et leurs savoirs du travail à la nouvelle
génération en immersion. Ainsi, ces premiers auront un meilleur fonds de
pension pour pouvoir avoir une meilleure retraite.
Mathieu
Drolet
Yanick Noiseux, cours 1, diapo
numéro 36
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