samedi 1 octobre 2016

Des employés finlandais qui sont âgé

Parmi les choix d’articles que j’avais listés, j’ai décidé de rédiger un rapport sur les personnes âgées qui continuent toujours de travailler, en Finlande. Selon Radio-Canada, ce pays, au fil des années, a fait le défi d’établir des politiques de travail, afin de préserver les employés âgés de 60 ans et plus, tout en laissant l’opportunité à la nouvelle génération de jeunes, une meilleure accessibilité à l’emploi. « Les objectifs sont de retenir les travailleurs d'expérience, de s'assurer du transfert des connaissances et de regarnir la cagnotte des fonds de pension » (Lamarche, 2016). L’article démontre quelques témoignages d’employés âgés, qui ont pu agir comme mentorat pour les jeunes employés, puisqu’ils ont acquis beaucoup d’expérience dans leur milieu de travail.

Voici un exemple qui permet de mieux préciser:

« Baril Dinker, 64 ans, travaille pour une compagnie d'assurance. Elle voulait prendre sa retraite beaucoup plus tôt, mais son employeur l'a convaincue de rester en lui proposant de travailler à son rythme. Il voulait garder cette employée qui connaît bien la clientèle et s'assurer qu'elle transférera son expérience aux plus jeunes. Baril peut désormais concilier sa passion pour les chevaux et son travail » (Lamarche, 2016).
Par rapport aux fonds de pension, les employés continuent de travailler, même dépasser l’âge minimal de retraite (63 ans), afin de pouvoir les bonifier. En quoi est-ce une philosophie de la société finlandaise? L’article parle [d’un respect de l'expérience acquise, des liens importants qu'il faut tisser entre les générations, y compris sur le marché du travail] (Lamarche, 2016). C’est ce qui explique les défis pour la politique sur le vieillissement.

Le terme qui est retrouvé dans cet article est la ‘flexibilité’, faisant partie de l’idéologie fordiste. Par rapport avec les défis du travail, la politique de vieillesse finlandaise serait une modération entre l’État, l’entreprise et les travailleurs (syndicats inclus). L’objectif principal de la flexibilisation est donc d’essayer d’avoir un plein emploi, mais avec un partage des bénéfices de la croissance, et ce par des dérèglementations de normes étatiques. Donc, il serait question de laisser certaines responsabilités au marché, tout en n’ayant aucun problème dans le travail. En se fiant à ce que l’idéologie du fordisme a laisser, le défi repose sur savoir accommoder les travailleurs, l’entreprise et la réduction de l’État. Selon Yanick Noiseux (2008), « il aurait précisé un schéma qui ressemblerait à ça »:



      
Concernant le défi finlandais, ce pays a pu réussir à mieux accommoder sa politique, que l’on peut retrouver dans la section sur l’entreprise flexible et en réseau. Spécifiquement, il est question de temps partiel accommodable pour les employés séniors ainsi que de flexibiliser des lois sur le travail, tel que la réforme des retraites. Par rapport à la section des travailleurs précarisés, il y a un lien avec le terme de la retraite et de la sécurité sociale. Les séniors peuvent mieux améliorer leur fond de retraite, tout en continuant de travailler jusqu’à un certain âge.

Il n’y aurait pas vraiment de répercussions sur la recette finlandaise, puisqu’elle a su trouver comment accommoder les employés séniors expérimentés, qui pourraient aider à transmettre leurs connaissances et leurs savoirs du travail à la nouvelle génération en immersion. Ainsi, ces premiers auront un meilleur fonds de pension pour pouvoir avoir une meilleure retraite.

                                                                                Mathieu Drolet 


Yanick  Noiseux, cours 1, diapo numéro 36

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