jeudi 6 octobre 2016

De Burn-out à Bore-out

Le syndrome de Burn-out est désormais reconnue comme maladie du travail. Cependant, il a fallu du long temps (et peut-être aussi des suicides – comme dans le cas de Telecom en France) pour que les employeurs aient compris que leur salarié(e)s étaient stressé(e)s à cause de conditions du travail. Quelles sont donc ces conditions qui ont porté à l’augmentation des problèmes psychologiques? La précarité du travail, la peur de perdre le poste, la compétition entre employé(e)s, le sensation d’être obligé d’évoluer, la pression de la socialisation pour être accepté(e)s sur le lieu du travail et la demande des taches de plus en plus compliquées à accomplir dans de temps réduits sont les causes citées dans l’article1 et les plus partagées aussi par l’opinion publique.

Du temps est passé de la reconnaissance du syndrome au traitement du problème. Aujourd’hui le conseil psychologique est normalement offert aux employeur(e)s sujet(e)s à burn-out et de permis spéciaux peuvent être offerts pour faire face à l’absentéisme montant, mais aussi certaines entreprises proposent de tests et contrôles psychologique pour la prévention et de séance pour informer les employé(e)s. Enfin, de cours de formation sont dédiés aux managers pour apprendre comment créer une ambiance de travail qui empêchent tout d’abord le développement du syndrome2.

Pourtant, selon les dernières chroniques des journaux le syndrome de Burn-out semble avoir maintenant un copain nommé syndrome de Bore-out. En effet, ce syndrome à été reconnue déjà en 2007 par des conseillers en affaire suisses et a été définie comme « l’ennuie au bureau » - du mots anglais boredom pour ennuie3. François Baumann, médecin généraliste intéressé par toutes les dimensions des sciences humaines et sociales qui participent à une meilleure santé des hommes, enseignant à l’Université Paris V et membre du comité Scientifique International de l’UNESCO (département de Bioéthique) y a aussi dédié un livre : Le Bore-out. Quand l’ennui au travail rend malade (Josette Lyon, 2016)4.

Mais qu’est-ce que définit le Bore-out? Ce syndrome est décrit comme un sentiment d’inutilité, un attaque à l’estime de soit, un sous-charge de travail et des défis professionnels qui ennuie, porte à la perte de motivation, et enfin à la dépression. Brièvement, si les conséquences restent proches à celles du Burn-out, les causes sont exactement les contraires5.

L’événement qui a fait avancer cette pensée dans l’opinion publique a été un cas singulier d’un employé français qui a demandé à son patron une indemnisation de 360.000€ (532.080 CAD) puisque il souffrait du Bore-out. Son accuse? La honte qu’il sentait pour être payé pour rien faire qui lui a causait une forte dépression6. Le montant demandé, en plus, devrait compenser aussi pour la manque de promotion pendant la période d’embauche causé par la manque des taches exigeante à accomplir. La raison pour laquelle l’employé en question n’a pas cherchait un autre travail serait enfin les risques qui caractérisent le marché du travail maintenant en France, et qui empêchent aux jeunes, pour crainte de rester au chômage, de changer du travail.

Le verdict est à devenir, mais il est déjà possible de commenter le fait. Loin d’être sceptique – en se demandant comment l’ennuie peut être si forte pour rendre malade – ou banale – en considérant que tout le monde voudrait gagner de l’argent sans rien faire, l’article de Le Monde (1) explique pourquoi ce syndrome n’est pas si absurde comme on pourrait imaginer d’une première lecture. Depuis l’enfance les élèves reçoivent des taches très complexes à résoudre pour developer une mentalité ouverte, prône à affronter tous défis de la société. Cependant, une fois les étudiants sortent de l’école supérieure ou de l’université ils trouvent un marché qui leur offre deux option (quand les deux sont disponibles): soit un travail très compétitif ou il faut absolument s’améliorer chaque jour et surtout ne pas se tromper; soit un travail très simple, « comme un robot », dans des endroit ou l’employé(e) n’est que son numéro de badge, facile à échanger. De cette façon, il devient donc plus facile à comprendre pourquoi le Bore-out peut être une réalité aussi et à ne pas mépriser.

Giulia Camparsi


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