D'après un article parût dans le journal Le Monde, une mission d'information du Sénat français suggère l'expérimentation d'une mise en place d'un revenu de base selon différents critères [1].
Le revenu de base ou revenu universel est un sujet qui est évoqué en politique française depuis un certain temps. Loin de faire l'unanimité, il divise et ne paraissait pas comme une solution qui allait être utilisé dans un futur proche. Cependant, un rapport nommé "le revenu de base de l'utopie a l'expérimentation" et rendu public le mercredi 19 octobre semble montrer le désir du gouvernement d'accélérer le processus de mise en place d'un tel système.
La France est un des pays qui offre le plus de couverture et protection social au monde. En effet, elle "consacre 690 milliards d'euros (soit un tiers de son PIB) à la protection sociale"[1]. Je suis français et je peux vous dire a quel point les aides sociale en France sont importantes. Il suffit de quelques mois de travaille salarié afin de pouvoir accéder aux chômage. Bien souvent, ce chômage est conséquent, et il existe même de nombreuses situations dans lesquelles, a cause des impôts qu'un salarié doit payer, il est plus avantageux de rester au chômage que d'être employé. Le problème est que ces aides sociales ne parviennent pas a toucher un assez grand nombre de personnes, elles sont mal réparties. Le taux de pauvreté s'élève encore a 14,1% malgré le budget énorme consacré a la protection sociale [1].
Alors l'idée d'un revenu de base commence a faire son chemin dans les mentalités françaises. Le rapport rendu ne préconise pas un démarrage immédiat et général du processus mais plutôt une expérimentation localisées de ce dernier. "ils (27 sénateurs composants la mission d'information du Sénat) se prononcent donc pour verser, pendant trois ans, 500 euros à des personnes âgées de 18 à 65 ans, pour un échantillon d’au moins « 20 000 à 30 000 personnes, ce qui représenterait un coût de l’ordre de 100 à 150 millions d’euros par an, pris en charge par l’Etat." [1]. L'expérimentation se ferait dans des départements volontaires et viserait différentes tranches d'âge de la société, notamment les 18-25 ans et les 50-65 ans qui sont souvent en difficultés financières.
Cet article, par son timing et son contenu, me ramène bien évidemment a l'évènement qui a eut lieu le mercredi 28 septembre a Montréal [2]. Je n'ai pas eu l'occasion de pouvoir m'y rendre mais une collègue de classe nous a fait un compte rendu. Au cours de cet évènement il a été question du projet du gouvernement du Québec d'établir un revenu minimum garanti. Ce projet ressemble a celui du revenu de base évoqué en France. De la même façon que les français se posent des questions quand au réel apport d'une tel mesure, les québécois essaient de comprendre en quoi consiste cette mesure et quelles en seront les conséquences.
Il est difficile d'estimer si ces mesures seront un jour réellement mises en place mais en tout cas les différentes politiques sociales mondiales peinent a trouver un système capable de contrer la croissance de la pauvreté engendrée par la machine capitaliste.
Laurent Garcin
Bibliographie
[1] http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/10/19/revenu-de-base-une-mission-d-information-du-senat-recommande-une-experimentation-dans-des-territoires-volontaires_5016593_823448.html
[2] http://www.cjf.qc.ca/fr/ap/activite.php?ida=193
Le revenu de base ou revenu universel est un sujet qui est évoqué en politique française depuis un certain temps. Loin de faire l'unanimité, il divise et ne paraissait pas comme une solution qui allait être utilisé dans un futur proche. Cependant, un rapport nommé "le revenu de base de l'utopie a l'expérimentation" et rendu public le mercredi 19 octobre semble montrer le désir du gouvernement d'accélérer le processus de mise en place d'un tel système.
La France est un des pays qui offre le plus de couverture et protection social au monde. En effet, elle "consacre 690 milliards d'euros (soit un tiers de son PIB) à la protection sociale"[1]. Je suis français et je peux vous dire a quel point les aides sociale en France sont importantes. Il suffit de quelques mois de travaille salarié afin de pouvoir accéder aux chômage. Bien souvent, ce chômage est conséquent, et il existe même de nombreuses situations dans lesquelles, a cause des impôts qu'un salarié doit payer, il est plus avantageux de rester au chômage que d'être employé. Le problème est que ces aides sociales ne parviennent pas a toucher un assez grand nombre de personnes, elles sont mal réparties. Le taux de pauvreté s'élève encore a 14,1% malgré le budget énorme consacré a la protection sociale [1].
Alors l'idée d'un revenu de base commence a faire son chemin dans les mentalités françaises. Le rapport rendu ne préconise pas un démarrage immédiat et général du processus mais plutôt une expérimentation localisées de ce dernier. "ils (27 sénateurs composants la mission d'information du Sénat) se prononcent donc pour verser, pendant trois ans, 500 euros à des personnes âgées de 18 à 65 ans, pour un échantillon d’au moins « 20 000 à 30 000 personnes, ce qui représenterait un coût de l’ordre de 100 à 150 millions d’euros par an, pris en charge par l’Etat." [1]. L'expérimentation se ferait dans des départements volontaires et viserait différentes tranches d'âge de la société, notamment les 18-25 ans et les 50-65 ans qui sont souvent en difficultés financières.
Cet article, par son timing et son contenu, me ramène bien évidemment a l'évènement qui a eut lieu le mercredi 28 septembre a Montréal [2]. Je n'ai pas eu l'occasion de pouvoir m'y rendre mais une collègue de classe nous a fait un compte rendu. Au cours de cet évènement il a été question du projet du gouvernement du Québec d'établir un revenu minimum garanti. Ce projet ressemble a celui du revenu de base évoqué en France. De la même façon que les français se posent des questions quand au réel apport d'une tel mesure, les québécois essaient de comprendre en quoi consiste cette mesure et quelles en seront les conséquences.
Il est difficile d'estimer si ces mesures seront un jour réellement mises en place mais en tout cas les différentes politiques sociales mondiales peinent a trouver un système capable de contrer la croissance de la pauvreté engendrée par la machine capitaliste.
Laurent Garcin
Bibliographie
[1] http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/10/19/revenu-de-base-une-mission-d-information-du-senat-recommande-une-experimentation-dans-des-territoires-volontaires_5016593_823448.html
[2] http://www.cjf.qc.ca/fr/ap/activite.php?ida=193
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