Dans plusieurs sociétés sur cette planète, pour ne pas dire toute,
les citoyens faisant partie de celle-ci contribue è l’économie d’un pays en
question en offrant leur savoir dans un domaine de travail quelconque. Plusieurs
ont la chance de pouvoir aller à l’école et d’autres, pas du tout. Plus
précisément au Canada, la reconnaissance des acquis d’un individu, dans un
domaine spécifique où il aurait étudié, se fait de plus en plus compliquée.
Plusieurs n’ont pas d’autres choix d’aller travailler dans un domaine autre que
celui qu’ils connaissaient, tel est le cas de Julia (nom fictif dans
l’article). Dans son pays d’origine, le Mexique, celle-ci était une
syndicaliste. Aujourd’hui, dans l’article d’Isabelle Hachey « Le Montréal des sans papiers »,
elle travaille dans une pâtisserie en dessous du salaire minimum, soit à 9$/heure
à raison de 6 heures par jour même si elle peut commencer tôt le matin et finir
tard le soir. Elle vit dans ses conditions à cause de son statut de clandestin.
Julia mentionne que «pour [son] boss, [son] propriétaire, [sa] collègue, [elle]
n'existe que pour être exploitée. [Elle est] un fantôme.»[1]
Elle cite également qu’au Canada, elle a perdu
sa dignité. Elle est devenue très soumise. Julia dit que par moment, on lui
crie après et elle doit répondre comme si elle était fautive par crainte de se
retrouver à la porte de son travail et sans emploi dans un monde inconnu. Le sociologue
Robert Castrel interviendrait en disant que le
concept de société salariale est
à moitié respecté, car Julia fait partie indirectement de la société en
travaillant à faible coût et illégalement. Cela engendre quand même des
retombées économiques pour la société où ce qu’elle travaille. Cependant, ce
n’est pas de façon légale qu’elle fait partie de la population active salariée
de façon équitable et juste. M. Castrel viendrait également avec la notion des conditions
prolétaires qui veut sous-entendre que le prolétariat est la classe sociale qui, pour avoir de
quoi pour subvenir à leur besoin, est obligée de vendre la sueur sur son front,
ce dont il est capable de faire, toute sa force de travail à la classe
supérieure (antagoniste), qui contrôle tout et a accès à
du capital et des moyens matériels de production de grande masse. En
d’autres termes, c’est comme si que le salarié (dans ce
cas-ci Julia) produit le capital à un coût extrêmement faible et le fait
fructifier, et que sa patronne peut la mettre à la porte à n’importe quel
moment que celle-ci n’a plus besoin du travail de Julia. On peut grandement
voir que la condition prolétaire dans laquelle Julia se retrouve n’est
aucunement à son avantage et à son bien-être. En tant qu’ex-membre de la
société mexicaine, elle n’a jamais vécu cela et ses conditions de vie ont même
diminué grandement pour fuir les menaces du président de de la frontière de
l’autre côté du Canada. Toujours en attente de ses papiers, après une demande
refusée par le gouvernement du Canada, elle ne serait, donc pas, un membre à
part entière de la société Canadienne pour le moment, mais elle cherche un
nouveau travail à tout prix!
Jeff Chery
[1] Hachey,
Isabelle (2017). Le Montréal des sans-papiers. La Presse. Repéré à http://www.lapresse.ca/actualites/enquetes/201706/09/01-5105939-le-montreal-des-sans-papiers.php
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