lundi 30 octobre 2017

Un travail à tout prix!

Dans plusieurs sociétés sur cette planète, pour ne pas dire toute, les citoyens faisant partie de celle-ci contribue è l’économie d’un pays en question en offrant leur savoir dans un domaine de travail quelconque. Plusieurs ont la chance de pouvoir aller à l’école et d’autres, pas du tout. Plus précisément au Canada, la reconnaissance des acquis d’un individu, dans un domaine spécifique où il aurait étudié, se fait de plus en plus compliquée. Plusieurs n’ont pas d’autres choix d’aller travailler dans un domaine autre que celui qu’ils connaissaient, tel est le cas de Julia (nom fictif dans l’article). Dans son pays d’origine, le Mexique, celle-ci était une syndicaliste. Aujourd’hui, dans l’article d’Isabelle Hachey « Le Montréal des sans papiers », elle travaille dans une pâtisserie en dessous du salaire minimum, soit à 9$/heure à raison de 6 heures par jour même si elle peut commencer tôt le matin et finir tard le soir. Elle vit dans ses conditions à cause de son statut de clandestin. Julia mentionne que «pour [son] boss, [son] propriétaire, [sa] collègue, [elle] n'existe que pour être exploitée. [Elle est] un fantôme.»[1] Elle cite également qu’au Canada, elle a perdu sa dignité. Elle est devenue très soumise. Julia dit que par moment, on lui crie après et elle doit répondre comme si elle était fautive par crainte de se retrouver à la porte de son travail et sans emploi dans un monde inconnu. Le sociologue Robert Castrel interviendrait en disant que le concept de société salariale est à moitié respecté, car Julia fait partie indirectement de la société en travaillant à faible coût et illégalement. Cela engendre quand même des retombées économiques pour la société où ce qu’elle travaille. Cependant, ce n’est pas de façon légale qu’elle fait partie de la population active salariée de façon équitable et juste. M. Castrel viendrait également avec la notion des conditions prolétaires qui veut sous-entendre que le prolétariat est la classe sociale qui, pour avoir de quoi pour subvenir à leur besoin, est obligée de vendre la sueur sur son front, ce dont il est capable de faire, toute sa force de travail à la classe supérieure (antagoniste), qui contrôle tout et a accès à du capital et des moyens matériels de production de grande masse. En d’autres termes, c’est comme si que le salarié (dans ce cas-ci Julia) produit le capital à un coût extrêmement faible et le fait fructifier, et que sa patronne peut la mettre à la porte à n’importe quel moment que celle-ci n’a plus besoin du travail de Julia. On peut grandement voir que la condition prolétaire dans laquelle Julia se retrouve n’est aucunement à son avantage et à son bien-être. En tant qu’ex-membre de la société mexicaine, elle n’a jamais vécu cela et ses conditions de vie ont même diminué grandement pour fuir les menaces du président de de la frontière de l’autre côté du Canada. Toujours en attente de ses papiers, après une demande refusée par le gouvernement du Canada, elle ne serait, donc pas, un membre à part entière de la société Canadienne pour le moment, mais elle cherche un nouveau travail à tout prix!

Jeff Chery




[1] Hachey, Isabelle (2017). Le Montréal des sans-papiers. La Presse. Repéré à http://www.lapresse.ca/actualites/enquetes/201706/09/01-5105939-le-montreal-des-sans-papiers.php

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