jeudi 5 octobre 2017

Du diplome à l'emploi

La société dans laquelle nous vivons est de plus en plus exigeante. Avec l’avancer des technologies, du savoir et des connaissances, beaucoup d’individus se servent de ce bagage pour avoir un revenu. L’école commence à jouer un rôle important par rapport au travail. Nos politiciens tels que Justin Trudeau touchent près 345 400$[1], le salaire de ceux qui travaillent dans la politique est toujours élevée mais, leurs revenus dépend-il de leur savoir ou bien de leur héritage. Les études prennent un rôle plus important aujourd’hui, par exemple pour occuper un poste dans la plus grande firme d’avocats au Canada McCarthy Tétrault, les plus grandes études en droits doivent être accomplies. Cependant, est-ce que c’est tout le monde qui a cette chance de trouver un emploi bien rémunéré avec son diplôme à la fin de ces études ? Beaucoup de cas nous démontre qu’il faut moins que ça pour avoir un revenu, mais ce revenu n’est malheureusement pas à l’auteur des études accomplies.

Cette question d’emploi par rapport aux études est au cœur des polémiques, en effet d’après la Banque CIBC, les jeunes sont plus enclins à se retourner vers les formations qui leur ouvrent un accès direct à l’emploi. Leurs diplômes reçus n’ont souvent pas de lien avec l’emploi qui occupe, cela crée malheureusement une différence dans leur salaire et leurs apprentissages. Cette grande différence amène les jeunes d’aujourd’hui à se retrouver face à un mur, car d’après Alice Chantal Tchandem Kamgang : « La conséquence immédiate d’une telle situation est le chômage qui frappe durement les jeunes diplômés qui n’aimeraient pas occuper n’importe quel type d’emploi, étant donné qu’il s’agit souvent d’emplois qu’ils jugent peu valorisants et sous-rémunérés »[2]. Il fut un temps où les jeunes ouvriers devaient aller travailler et sacrifier leur éducation pour amener un revenu leurs parents. Aujourd’hui nous avons la chance d’avoir accès à l’éducation et pouvoir occuper un emploi sur le côté.

L’école vient donc jouer un rôle primordial au choix du futur l’emploi, car les programmes d’études sont mis en place afin que les individus aient des connaissances précises et complètent afin d’exercer leur futur emploi. Par contre, il est parfois assez dur de trouver un emploi stable après la fin des études et souvent beaucoup d’expériences sont demandées. Comme Lucas Jakubowicz a pu le mentionner, selon son étude : « [...] la durée moyenne de recherche est de 7 mois »[3]. Imaginons, une étudiante qui profite de la bourse et du près bourses pour étudier dans le domaine tel que l’enseignement au secondaire, à la fin de ses études elle apprend que finalement elle va être sur une liste d’attente durant un long moment, qui veut dire être sans emploi. Ces longues années d’études sont donc mises de côté. Si elle doit combler des besoins financiers, cette personne doit trouver un emploi dans un domaine qui ne lui appartient pas durant ce temps. Ce qui fait que non seulement elle ne peut pas exercer son métier, mais elle ne peut pas non plus avoir le salaire mérité.

De plus que l’emploi est dur à trouver, certains jeunes se retournent vite au marché du travail avec des emplois qui n’ont pas de lien avec leurs domaines, car les droits de scolarité sont trop élevés pour poursuivre leurs études sans un emploi de côté. Un sondage montre que : « seuls quatre diplômés sur 10 (38 %) ayant achevé leurs études avec une dette l’ont déjà remboursée en totalité. Mais dans le même temps, un sur trois (33 %) doit encore jusqu’à 10 000 $, un sur 10 (11 %) de 10 000 à 20 000 $, 14 % de 20 001 à 50 000 $ et 3 % plus de 50 000 $ »[4]. La dette jouant un rôle important dans la vie de l’individu, le seul moyen de s’en débarrasser est de travailler. Cependant, s’être endetté durant toute la durée de ses études dans un programme pour ensuite ne pas travailler dans le domaine étudier est un coup dur dans l’estime de l’être humain.

De là, je ramène sur le plateau une publicité française qui avait pour slogan « Si l'école faisait son travail, j'aurais un travail ». Ce slogan a fait polémique et beaucoup d’enseignants ont dénoncé que c’était une façon de mettre à terre l’école. Cependant, qu’est-ce qui en est réellement ? Et si cette phrase avait pour but d’ouvrir les yeux des gouvernements et des employeurs. De ce fait, on peut dire que l’école ne garantit pas un haut revenu et dépend de plusieurs facteurs tels que les domaines d’étude et le type d’emploi que l’individu veut exercer.

Pour conclure, comme Alice Chantal Tchandem Kamganga a pu le dire : « Les gouvernements, les universités et l’industrie doivent travailler en étroite collaboration pour s’assurer qu’un diplôme universitaire ne soit plus une entrave à l’employabilité, comme c’est le cas encore dans certaines compagnies du pays, qui préfèrent employer des personnes moins qualifiées et qui seront moins bien rémunérées »[5]. Ces propos doivent être pris en considération, car au jour d’aujourd’hui beaucoup d’employeurs préfèrent engager une personne qui a seulement de l’expérience et lui donner un salaire minime que de prendre une personne plus compétente ayant acquis des hautes études et lui donner un salaire mérité. On peut donc dire que plus l’échelle des diplômes est haute, plus le risque de rester sans emploi est grand. À mon avis, c’est d’ailleurs à cause de ces conditions que beaucoup de jeunes aujourd’hui aimeraient travailler à leur propre compte. Les DEP et les techniques sont de plus en plus populaires, car en suivant ce cheminement, ils sont plus aptes à trouver un emploi rapidement. C’est une chose qui est assez triste, car encore une fois l’argent contrôle le monde. Les entreprises sont assoiffées d’argent et veulent toujours avoir plus de sous sans dépenser le moindre. Certaines conditions de travail ne sont pas à l’auteur du parcours scolaire de certains, quand tu penses t’endetter pour un meilleur avenir et finir dévalorisé chez un employeur, on se demande quelles autres fonctions les diplômes ont.

Amira Yasmine Boumazouzi

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