dimanche 1 octobre 2017

Le rêve américain, la clé du bonheur?

Travailler fort, faire plus que demandé au travail dans l’espoir de gagner davantage, d’avoir une promotion quelconque qui nous aidera à apporter toujours un peu plus à la maison; c’est la priorité de la plupart des Québécois. Il faut maintenant vivre dans l’abondance, envoyer nos enfants dans des écoles trilingues et les pousser à avoir de meilleurs notes que l’enfant assit au pupitre d’à côté, dans l’espoir qu’ils réussissent bien leur vie avec un salaire plus qu’adéquat pour qu’ils subviennent à leurs besoins sans avoir recours à cette fameuse marge de crédit qui ne cesse d’augmenter, jour après jour, à cause des intérêts gonflés et des paiements de la BMW garé dans le stationnement de la maison complètement rénovée. Dettes après dettes, c’est maintenant ce qu’on lègue à nos prochains. Le paraître est plus qu’une nécessité. On a l’impression que tous nos voisins font plus d’argent que nous. Pourtant, peu de gens font partie de ceux qui gagnent plus de 190 000$ par année. Ce n’est qu’un simple 1% de la population québécoise qui en fait partie. Seulement 5 640 ont rejoint le club du 1% en 10 ans. Ce n’est pas beaucoup, c’est très peu même. Deux principales raisons, pour ce faible nombre de personne ayant réussi à changer de classe pour atteindre le milieu de prospérité qu’ait le American Dream, ont été avancé dans un article récemment publier par Francis Halin sur le site web du Le Journal de Montréal, notamment le manque d’entrepreneurs au Québec ainsi que le déploiement de ceux qui font de l’argent vers d’autres provinces qui imposent moins. Toutefois, ce besoin de toujours vouloir plus d’argent directement dans nos poches, est-il vraiment ce qui a de mieux pour une société qui aiment promouvoir une éducation et un système de santé pour tous.

Les sièges sociaux des compagnies se trouvent rarement dans la grande province qu’ait le Québec, mais davantage dans des villes anglophones tel que Toronto. Pour qu’une compagnie puisse faire concurrence à ses adversaires elle doit pouvoir s’investir dans un marché pour grand que celui du Québec, et donc faire face au milieu anglophone et a des compagnies qui sont moins taxées. Alors, elles vont s’établir ailleurs qu’au Québec pour essayer de se tailler une place dans le monde du travail. Nos entrepreneurs quittent le territoire avec leurs revenus industriels ainsi que leur revenu personnel pour aller s’installer confortablement en Ontario, où les nouveaux arrivant peuvent faire 82 000$ par année de plus que s’ils restaient. Et donc un 82 000$ de moins dans les poches d’un gouvernement qui tend vers l’aide sociale.

Au Québec, nous avons la chance d’avoir un type d’économie qui met en valeur l’économie sociale et solidaire, ce qui laisse plus de chance aux coureurs d’améliorer leur sort. Cependant, on reste avec un certain clash dans notre système économique puisque le salaire du 1% a été augmenté de plus de 67% entre 1985 et 2014 tandis que le salaire de la population générale n’a augmenter que de seulement 9% au travers de toutes ses années. Le Québec est divisé en deux; ceux qui prônent le néolibéralisme, voulant en mettre plus dans leurs poches au départ, donner moins à l’état et payer leurs propres services; et ceux d’actes plus socialistes qui souhaiteraient taxer plus les compagnies et le club 1% pour offrir davantage de services sociaux et donner une éducation appropriée et un système de santé adéquat à la classe ouvrière qui fait rouler l’économie.

L’égalité des classes est très importante pour ne pas nuire à l’économie ni à la démocratie. Nous arrivons pourtant à une aire ou l’égalité n’est plus ce qui est prôné par les mesures gouvernementales prisent dans les dernières années avec un raffermissement dans le budget des services sociaux et médicaux. Nous sommes en ce moment prit dans un dilemme sociétal où l’on souhaite avoir une meilleure qualité de vie, de meilleures conditions aux travailles, des salaires plus élevés le tout en désirant élever nos enfants bien éduquer et en santé dans un monde où tout est possible. Quelle est la clé pour atteindre ce bonheur? Est-ce en faisant grandir l’écart entre le club 1% et les autres la classe, faisant souffrir au passage la classe moyenne qui peine à y arriver ou encore en rétablissant un meilleur équilibre entre pauvres et riches?

Véronique Côté 

Source 
  - http://www.journaldemontreal.com/2017/10/01/qui-fait-partie-du-fameux-1-le-plus-riche-au-quebec


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