Travailler fort,
faire plus que demandé au travail dans l’espoir de gagner davantage, d’avoir
une promotion quelconque qui nous aidera à apporter toujours un peu plus à la
maison; c’est la priorité de la plupart des Québécois. Il faut maintenant vivre
dans l’abondance, envoyer nos enfants dans des écoles trilingues et les pousser
à avoir de meilleurs notes que l’enfant assit au pupitre d’à côté, dans l’espoir
qu’ils réussissent bien leur vie avec un salaire plus qu’adéquat pour qu’ils
subviennent à leurs besoins sans avoir recours à cette fameuse marge de crédit
qui ne cesse d’augmenter, jour après jour, à cause des intérêts gonflés et des
paiements de la BMW garé dans le stationnement de la maison complètement
rénovée. Dettes après dettes, c’est maintenant ce qu’on lègue à nos prochains.
Le paraître est plus qu’une nécessité. On a l’impression que tous nos voisins font
plus d’argent que nous. Pourtant, peu de gens font partie de ceux qui gagnent
plus de 190 000$ par année. Ce n’est qu’un simple 1% de la population
québécoise qui en fait partie. Seulement 5 640 ont rejoint le club du 1% en 10
ans. Ce n’est pas beaucoup, c’est très peu même. Deux principales raisons, pour
ce faible nombre de personne ayant réussi à changer de classe pour atteindre le
milieu de prospérité qu’ait le American Dream,
ont été avancé dans un article récemment publier par Francis Halin sur le
site web du Le Journal de Montréal, notamment
le manque d’entrepreneurs au Québec ainsi que le déploiement de ceux qui font
de l’argent vers d’autres provinces qui imposent moins. Toutefois, ce besoin de
toujours vouloir plus d’argent directement dans nos poches, est-il vraiment ce
qui a de mieux pour une société qui aiment promouvoir une éducation et un
système de santé pour tous.
Les sièges
sociaux des compagnies se trouvent rarement dans la grande province qu’ait le
Québec, mais davantage dans des villes anglophones tel que Toronto. Pour qu’une
compagnie puisse faire concurrence à ses adversaires elle doit pouvoir s’investir
dans un marché pour grand que celui du Québec, et donc faire face au milieu
anglophone et a des compagnies qui sont moins taxées. Alors, elles vont s’établir
ailleurs qu’au Québec pour essayer de se tailler une place dans le monde du
travail. Nos entrepreneurs quittent le territoire avec leurs revenus industriels
ainsi que leur revenu personnel pour aller s’installer confortablement en
Ontario, où les nouveaux arrivant peuvent faire 82 000$ par année de plus que s’ils
restaient. Et donc un 82 000$ de moins dans les poches d’un gouvernement qui
tend vers l’aide sociale.
Au Québec, nous
avons la chance d’avoir un type d’économie qui met en valeur l’économie sociale
et solidaire, ce qui laisse plus de chance aux coureurs d’améliorer leur sort.
Cependant, on reste avec un certain clash dans notre système économique puisque
le salaire du 1% a été augmenté de plus de 67% entre 1985 et 2014 tandis que le
salaire de la population générale n’a augmenter que de seulement 9% au travers de
toutes ses années. Le Québec est divisé en deux; ceux qui prônent le
néolibéralisme, voulant en mettre plus dans leurs poches au départ, donner
moins à l’état et payer leurs propres services; et ceux d’actes plus socialistes
qui souhaiteraient taxer plus les compagnies et le club 1% pour offrir
davantage de services sociaux et donner une éducation appropriée et un système
de santé adéquat à la classe ouvrière qui fait rouler l’économie.
L’égalité des classes
est très importante pour ne pas nuire à l’économie ni à la démocratie. Nous
arrivons pourtant à une aire ou l’égalité n’est plus ce qui est prôné par les
mesures gouvernementales prisent dans les dernières années avec un raffermissement
dans le budget des services sociaux et médicaux. Nous sommes en ce moment prit
dans un dilemme sociétal où l’on souhaite avoir une meilleure qualité de vie,
de meilleures conditions aux travailles, des salaires plus élevés le tout en
désirant élever nos enfants bien éduquer et en santé dans un monde où tout est
possible. Quelle est la clé pour atteindre ce bonheur? Est-ce en faisant
grandir l’écart entre le club 1% et les autres la classe, faisant souffrir au
passage la classe moyenne qui peine à y arriver ou encore en rétablissant un meilleur
équilibre entre pauvres et riches?
Véronique Côté
Source
- http://www.journaldemontreal.com/2017/10/01/qui-fait-partie-du-fameux-1-le-plus-riche-au-quebec
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