Le service des soins en santé est l’une
des plus grandes problématiques au Québec. L’attente, la qualité et l’accès aux
soins font de cet enjeu, une priorité pour les québécois. Il s’agit d’un enjeu électoral
important ou tous s’entendent pour dire que les infirmiers n’ont pas assez de
responsabilités et pourraient soigner davantage de patients. Certaines
interventions médicales ne leur sont présentement pas autorisées malgré leur
niveau d’étude. Dans l’article présenté ci-dessous, on évoque que les médecins
de famille et les médecins spécialistes sont nettement mieux rémunérés ici
qu’en France. Pourtant, en France, l’accessibilité aux médecins est beaucoup
plus efficace. Au Québec, il y a 242 médecins pour 100 000 habitants.
Comparativement à la France, où pour 100 000 habitants il y a 337 médecins. La
moyenne de l’Europe est de 370 médecins pour 100 000 habitants. À l’intérieur
des frontières de l’Europe, le Québec se classerait à l’avant dernier rang tout
juste devant la Pologne. En 2011, le salaire des médecins de famille et des
médecins spécialistes doublait celui des français. On a pensé que la crise du
système de santé était du au salaire des médecins uniquement. Une vision
d’ensemble aurait probablement favorisé une meilleure analyse. De ce fait les
médecins ont des salaires supérieurs avec un environnement de travail qui
laisse à désirer. L’écart de salaire des médecins avec les autres
fonctionnaires doit probablement se faire ressentir. La gestion des patients
n’est pas efficace. La charge de travail s’accroit et le personnel tout entier
est épuisé. Des conditions de travails semblables ne favorisent pas
l’efficacité de l’ensemble du système.
La justification serait liée au désir
d’avoir une parité de rémunération semblable entre les provinces canadiennes.
Une rémunération trop basse justifierait les médecins d’émigrer ailleurs au
Canada. Cela dit, les médecins français ont prouvé le contraire. Malgré que je
trouve important qu’il y ait une parité entre les provinces, en comparant le
salaire des médecins aux autres provinces, celle-ci s’hisse au troisième rang
les mieux rémunérés. On peut dire que l’objectif a été plus que surpassé. Il
est de rappeler que la province québécoise est la plus imposée du Canada et que
les médecins veulent travailler ici quand même. Dans aucun article il a été
mention de ce paramètre. L’augmentation des salaires n’est donc pas une
variable permettant un lieu de travail sain. En s’appuyant sur un autre article
réalisé par Radio-Canada, on réalise que le salaire des autres fonctionnaires
n’augmente pas aussi rapidement. Ce décalage rend injuste la rémunération des
médecins québécois. Cette rémunération élevée devait permettre une
meilleure offre des soins reçus par les
citoyens. Au contraire, les médecins ont une productivité moindre
qu’auparavant. Selon radio-Canada, une des raisons notable pourrait être due au
vieillissement de la population nécessitant ainsi des soins davantage
particuliers. L’explication demeure tout de même floue. L’article à, selon moi,
voulu trouver une raison concrète sans chercher plus loin. Répartir les tâches
permettrait un milieu de travail équilibré. Le travail serait mieux partagé
favorisant l’entre-aide et la solidarité entre les membres du corps de la
santé.
Le budget alloué aux infirmiers s’est
apprécié de 41% entre 2006 et 2015. Cette augmentation n’est pas équitable
quand on observe la hausse du budget alloué aux médecins explosant de 106%.
Dans cette même période, la rémunération des médecins s’accroit de 71%,
contrairement à celui des infirmiers qui augmente de 24%. À titre informatif,
celui de l’ensemble des fonctionnaires s’accentue de 21% au Québec. Une trop
grande augmentation du budget octroyé aux médecins, en si peu de temps, a peut-être
joué un rôle quant à notre système de santé qui ne répond pas aux attentes des
citoyens. Une progression plus lente et plus juste avec les autres secteurs
aurait peut-être favorisé une stabilité au sein du système de santé. Une part
trop importante du budget a été
concentrée à un seul endroit délaissant les médecins à eux-mêmes. Un
investissement à un seul endroit ne permet pas de créer un levier assez
puissant pour remettre une fonction publique à l’ordre. Surtout quand
l’investissement ne touche qu’une petite partie du système de santé.
Pour ma part, il serait important de mieux
valoriser l’emploi des infirmiers et infirmières du Québec en augmentant leurs
responsabilités. Cette action aura pour but de désengorger les hôpitaux,
d’offrir de meilleurs soins et surtout de diminuer l’inégalité entre les
médecins et les infirmiers. Tout en tenant compte des autres provinces, une diminution de l’écart des rémunérations
entre les médecins et tous les membres du personnel de la santé permettrait
d’accroitre l’offre de santé et ainsi réduire le temps d’attente des patients
ayant des problèmes nécessitant obligatoirement l’expertise d’un membre du
personnel. L’abolissement des primes accordées aux médecins pourrait, à lui
seul, augmenter le salaire des infirmiers de manière considérable.
Par Florence Dagenais
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