dimanche 23 septembre 2018

Bientôt au service des machines ?


Les nouveautés technologiques ne cessent de nous surprendre, chaque année un
appareil plus ingénieux que le précédent sonne à nos portes. Rien n'est
assez surréel pour les ingénieurs en technologies, il n'existe pratiquement
aucune limite. Dans ce sens, le forum économique mondial de Davos a publié le
10 septembre dernier que la majorité du travail devrait être automatisé
d'ici 2025. Vous avez bien lu, dans 7 ans les machines représenteront 52 % de
la répartition du travail. Un phénomène déjà largement commencer, si on
pense aux guichets automatiques, aux caisses électroniques dans les supers
marchés et plus récemment, dans les restaurants fast food. Une croissance
astronomique est à prévoir pour les prochaines années.

Ce changement est selon moi, beaucoup trop rapide pour les modalités d'emploi.
Le rapport annonce que d'ici 2022, une moyenne de 75 millions d'emplois sera
perdue face à cette réalité. En revanche, le rapport prévoit une
compensation de plus de 133 millions de nouveaux emplois. Engendrés par cela,
plusieurs défis s'annoncent autant pour les employeurs que pour les employés.
Premièrement, les employés devront être formés et catégoriser à nouveau
dans l'entreprise afin d'intégrer la machine à leur tâche, dans le but de
rester un agent actif de cette nouvelle réalité du travail automatisé.
Cependant, seulement un employeur sur trois envisage de former les employés
menacés aux nouvelles tâches, selon le rapport. Deuxièmement, les employeurs
auront la possibilité de réduire leurs effectifs temps plein, car ils
n'auront plu autant de postes a comblé. Aussi, ils auront le choix d'envoyer
leurs employés travailler à distance, car on s'entend qu'aujourd'hui on
puisse travailler à partir de notre ordinateur de partout… chez soi en
pyjamas, dans le métro entre deux déplacements ou même en voyage. Les
entreprises demandent de leurs salariés d'être beaucoup plus flexible
qu'autrefois. Notamment, si on pense à la génération de nos parents, les
baby boomers, ou c'était totalement normal d'être au bureau de 9 à 5, cinq
jours sur sept et de travailler pour la même entreprise pendant plus de 30
ans. C'est une réalité complètement différente qui nous attend sur le
marché du travail aujourd'hui. Bref, le forum économique prévoit " un
changement du format et de la permanence des nouveaux rôles. " En d'autres
mots, les grandes entreprises engageront des individus ayant (encore) plus des
compétences spécifiques, des individus qui devront être flexibles sur la
localisation de l'emploi dans le but d'accéder à une main d'œuvre
spécifique avec la qualité recherchée. Malgré tout, la question des
nouveaux emplois orchestré par ce défi majeur n'est pas clairement abordée.
Quels seront les nouveaux emplois ? Seront-ils aux services des machines ?
Jusqu'où cela peut-il aller ? 

Cette nouvelle est terrifiante du côté environnemental, à savoir que la
terre a atteint sa capacité maximale de ressources naturelles renouvelable
dans un an en 9 mois cette année. Nous, les êtres humains, avons déjà
utilisé tout ce dont la terre est capable de nous offrir et vivons maintenant
sur une " dette " planétaire. En sachant cette réalité, la société
désire tout de même se diriger vers la 4e révolution industrielle, la
connexion n'est pas très évidente dans ma tête. Comment vouloir transformer
et produire encore plus de machines électroniques dans le but de produire des
algorithmes à l'aide de procéder polluant alors que la terre est à bout de
souffle ? 

" D'ici 2025, la majorité des tâches existantes sur le lieu de travail
seront effectuées par des machines ou des algorithmes " affirme Saadia
Zahidi, membre du conseil d'administration du Forum économique mondial. Il est
à espérer pour la population sans regard sur son statut économique ou
social, de son statut dans une entreprise, qu'elle ne tolèrera pas d'être aux
services de la technologie, car ça devrait être elle qui est à notre
service. 

Pascale Dubé-Simard

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