Personne n’aime voir ou écouter des annonces publicitaires. C’est tout
de même pourquoi les applications comme « AdBlock » existent et
pourquoi « Netflix », le fournisseur de services de médias, sont
aussi populaires. Il existe cependant des exceptions. Parfois, les annonces
n’essaient pas toujours de nous convaincre que nous avons besoin d’un produit
ou nous porter à être intéresser envers quelque chose de complètement inutile.
Parfois, les annonces peuvent servir de recrutement pour une compagnie. Qui dit
recrutement dit travail potentiel. Et qui dit travail potentiel dit revenu.
Mais hélas, ce n’est pas toujours aussi simple.
Dans cet article publié sur « Wired », le réseau social
« Facebook » et ses annonces sont sexistes. Plus précisément, l’ACLU
(American Civil Liberties Union), le cabinet d’avocats « Outten &
Golden » et les « Communication Workers of America » poursuivent
le réseau social en justice, car ce dernier est accusé d’être discriminatoire
dans ces annonces de recrutement pour certains postes de travail. Lorsque des
employeurs veulent mettre une annonce en ligne, ils détiennent l’option de
choisir le type de personne à qui cette dernière sera montrée. Certaines
options n’ont pas d’importance, mais quelques-unes d’entre elles sont l’option
de choisir le sexe et la tranche d’âge du public cible. Pour cette raison,
plusieurs femmes un peu plus âgés ont déclaré ne pas avoir vu des offres de
travail pour lesquelles elles se disaient qualifiées, car ces annonces étaient
seulement montrées aux hommes plus jeunes.
D’après les organismes poursuivant Facebook, l’option de donner le choix
du sexe ne devrait même pas exister et précédemment, il y avait en plus
l’option de choisir l’ethnicité. Je vous laisse imaginer comment cela s’est
déroulé... Je vous donne la réponse : terriblement. Le réseau social a
rapidement réagi à ce problème en éliminant plus de 5,000 d’options de ciblage
relié à l’ethnicité, la race, la religion et l’orientation sexuelle. Je sais ce
que vous pensez… cela en fait quatre, mais quelles sont les 4,996 autres? Mêmes
avec toutes ses options enlevées, le sexe y est resté? Zuckerberg, nous
attendons ta réponse.
Facebook a répondu à la controverse de manière très prévisible, leur
porte-parole dénonçant la discrimination supposément interdite sur leur
plateforme. J’aimerais bien croire en les paroles qu’il porte, mais a-t-il déjà
passé un bon dix minutes à lire la section de commentaires sur une image
apparemment offensive? Je ne crois pas.
Ma première question face à ce problème est : comment les femmes
ont-elles su qu’elles ne voyaient pas les mêmes offres que les hommes, si
justement ces annonces n’apparaissaient pas pour elles? Cela ne me surprendrait
point que cette préférence envers un sexe plutôt que l’autre soit présente dans
les annonces postées par quelques entreprises, étant donné le long historique
de discrimination envers les femmes au travail pour plusieurs raisons, mais je
reste curieuse de savoir comment les utilisatrices de Facebook ont pu décerner
cette inégalité.
Néanmoins, ceci n’est pas juste une histoire de discrimination. Le
sexisme, ou du moins le traitement différent basé sur des organes génitaux,
existe depuis plus de millénaires que nous pouvons compter avec nos doigts, et
même nos orteils! Ceci est également une histoire d’évolution du recrutement au
travail. Pensez-vous que les adultes présentement sur le marché sur travail
pensaient qu’un jour, ils devraient avoir recours à un réseau social pour
trouver un emploi? Même moi, qui suit à peine assez mature pour appeler le
dentiste et prendre un rendez-vous toute seule, j’ai des souvenirs de mes
parents, me disant d’imprimer plusieurs copies de mon CV pour les amener à des entreprises
en personne. D’après ma mère, ceci était un moyen de combattre mon anxiété
sociale, tout en donnant l’opportunité aux patrons de me voir en personne, car
évidemment, les hauts gestionnaires chargés du recrutement au Tim Hortons de
notre quartier vont être là pour me servir mon cappuccino glacé.
Maintenant, pour trouver du travail, nous n’avons plus besoin de quitter
notre écran d’ordinateur, ou même de téléphone portable. Le virage à une
méthode plus technologique pour le recrutement atteint presque toutes les
générations, adonnant que les gens aient accès un ordinateur et à l’Internet.
Il reste à voir où la technologie nous mènera ensuite. Au passage du prochain
millénaire, si l’humanité n’est pas en voie d’extinction sous les rayons de
soleil traversant la faible couche d’ozone, peut-être le recrutement se
fera-t-il à travers nos rêves, style « Inception »?
Alors, qu’avons-nous appris aujourd’hui? Facebook, sans surprise, ne
peut pas garder ses affaires en ordre. Les femmes font face à de la
discrimination, encore. Le recrutement a changé depuis l’époque de nos parents.
Et la technologie n’arrête pas de progressé dans tous les domaines; et ce, avec
un seul article… Restez à jour sur les nouvelles – le monde change tous les
jours.
Par Vanessa Bui
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