Dans
un article paru dans le journal Le parisien, Olivier Lejeune se
questionne sur les méthodes de recrutements de plusieurs employeurs. En résumé,
il nous informe que de nombreux individus ont des difficultés à se trouver un
emploi à cause de leur apparence physique. En effet, dans les cas des personnes
qui sont le plus touchés, on retrouve les femmes. Celles-ci affirment que
l’apparence physique des femmes est très valorisée au travail. Elles ressentent
d’ailleurs plus de pression par rapport aux hommes à se conformer aux normes
sociales de beautés. De plus, la plupart des individus qui sont victimes de ces
méthodes de recrutement ne dénoncent pas la situation.
Les
individus sur les panneaux publicitaires, les vedettes de cinéma, les gens de
la télévision et les personnalités populaires ont tous quelque chose en commun
: la beauté. À quelques exceptions près, un idéal de beauté est projeté
constamment. Les gens sont donc souvent conditionnés à être attirés vers une personne
concordant aux standards de beauté.
Plusieurs
études ont prouvé que le fait d’être beau était avantageux et gagnant dans la
vie professionnelle. Dans un autre article de Pauline
Pelissier, "Un joli physique octroie un
bonus au travail" elle nous témoigne
que les plus beaux ont plus de chance d’avoir un bonus au travail que ceux avec
un physique ingrat. Ceci insinue que la beauté peut influencer la
réussite professionnelle d’un employé qui n’a pas les critères de beautés
nécessaires aux yeux de son employeur.
De
plus, Olivier Lejeune exprime que non seulement la beauté physique compte pour
les recruteurs, mais on y retrouve d’autres critères qui sont rapprochés :« La
corpulence mais aussi l’origine ethnique, réelle ou supposée, la religion,
réelle ou supposée, liées à des signes physiques distinctifs, les codes
d’apparence… ». [Lejeune, 2018] Ceci démontre que la
discrimination des individus par leur apparence est de nos jours encore
répandue. Le milieu de travail se passe d’individus qui sont qualifiés et qui
ont le désir de travailler, en raison de leur apparence physique. Cette façon
de faire est complètement absurde et illogique. Malgré l'accroissement des lois
et l’existence de Syndicats, ce phénomène de discrimination envers les
individus existe encore de nos jours et continue de se surpasser en dépit de la
diversification culturelle dans les pays développés.
Dans notre société hypermoderne, les critères de beautés véhiculés par la
culture d’appartenance amènent les gens à se conformer afin d’être valorisés. L’apparence physique d’un individu est
cependant un aspect extérieur qui l’influencera tout au cours de sa vie, soit
positivement ou négativement.
Le
secteur tertiaire est un milieu de travail qui est capitale dans notre société
de consommateurs, donc il existe de nombreux emplois à combler dans ce domaine.
Cependant, selon les recruteurs la réussite de l’entreprise dépend de la beauté
de son personnel et non pas de ses qualifications en lien avec le travail.
Enfin,
il devrait y avoir un processus de sélection qui valorise toutes sortes de
personnes dans toutes les entreprises. Qu’elle soit grosse, petite ou moyenne,
elle doit avoir sa place dans son milieu de travail, essentiellement dans les
milieux de travail relié au service à la clientèle.
Par Liza Azouaou
Bibliographie :
LEJEUNE, OLIVIER. Discrimination
physique à l’embauche : « Il faut encourager les victimes à parler !». Le parisien, 2018.
En ligne au : http://www.leparisien.fr/economie/discrimination-physique-a-l-embauche-il-faut-encourager-les-victimes-a-parler-23-06-2018-7789122.php
PELISSIER, PAULINE. Prime à la beauté : "Un joli physique
octroie un bonus au travail", Grazia,
2018. En ligne au : https://www.grazia.fr/news-et-societe/societe/prime-a-la-beaute-un-joli-physique-octroie-un-bonus-au-travail-881487
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