mardi 25 septembre 2018

La beauté… un critère d’emploi ?


Dans un article paru dans le journal Le parisien, Olivier Lejeune se questionne sur les méthodes de recrutements de plusieurs employeurs. En résumé, il nous informe que de nombreux individus ont des difficultés à se trouver un emploi à cause de leur apparence physique. En effet, dans les cas des personnes qui sont le plus touchés, on retrouve les femmes. Celles-ci affirment que l’apparence physique des femmes est très valorisée au travail. Elles ressentent d’ailleurs plus de pression par rapport aux hommes à se conformer aux normes sociales de beautés. De plus, la plupart des individus qui sont victimes de ces méthodes de recrutement ne dénoncent pas la situation.
Les individus sur les panneaux publicitaires, les vedettes de cinéma, les gens de la télévision et les personnalités populaires ont tous quelque chose en commun : la beauté. À quelques exceptions près, un idéal de beauté est projeté constamment. Les gens sont donc souvent conditionnés à être attirés vers une personne concordant aux standards de beauté.

Plusieurs études ont prouvé que le fait d’être beau était avantageux et gagnant dans la vie professionnelle. Dans un autre article de Pauline Pelissier, "Un joli physique octroie un bonus au travail" elle nous témoigne que les plus beaux ont plus de chance d’avoir un bonus au travail que ceux avec un physique ingrat. Ceci insinue que la beauté peut influencer la réussite professionnelle d’un employé qui n’a pas les critères de beautés nécessaires aux yeux de son employeur.

De plus, Olivier Lejeune exprime que non seulement la beauté physique compte pour les recruteurs, mais on y retrouve d’autres critères qui sont rapprochés :« La corpulence mais aussi l’origine ethnique, réelle ou supposée, la religion, réelle ou supposée, liées à des signes physiques distinctifs, les codes d’apparence… ». [Lejeune, 2018] Ceci démontre que la discrimination des individus par leur apparence est de nos jours encore répandue. Le milieu de travail se passe d’individus qui sont qualifiés et qui ont le désir de travailler, en raison de leur apparence physique. Cette façon de faire est complètement absurde et illogique. Malgré l'accroissement des lois et l’existence de Syndicats, ce phénomène de discrimination envers les individus existe encore de nos jours et continue de se surpasser en dépit de la diversification culturelle dans les pays développés.
Dans notre société hypermoderne, les critères de beautés véhiculés par la culture d’appartenance amènent les gens à se conformer afin d’être valorisés. L’apparence physique d’un individu est cependant un aspect extérieur qui l’influencera tout au cours de sa vie, soit positivement ou négativement.
Le secteur tertiaire est un milieu de travail qui est capitale dans notre société de consommateurs, donc il existe de nombreux emplois à combler dans ce domaine. Cependant, selon les recruteurs la réussite de l’entreprise dépend de la beauté de son personnel et non pas de ses qualifications en lien avec le travail.

Enfin, il devrait y avoir un processus de sélection qui valorise toutes sortes de personnes dans toutes les entreprises. Qu’elle soit grosse, petite ou moyenne, elle doit avoir sa place dans son milieu de travail, essentiellement dans les milieux de travail relié au service à la clientèle.

Par Liza Azouaou

Bibliographie :
LEJEUNE, OLIVIER. Discrimination physique à l’embauche : « Il faut encourager les victimes à parler !». Le parisien, 2018.
En ligne au : http://www.leparisien.fr/economie/discrimination-physique-a-l-embauche-il-faut-encourager-les-victimes-a-parler-23-06-2018-7789122.php

PELISSIER, PAULINE. Prime à la beauté : "Un joli physique octroie un bonus au travail", Grazia, 2018. En ligne au : https://www.grazia.fr/news-et-societe/societe/prime-a-la-beaute-un-joli-physique-octroie-un-bonus-au-travail-881487

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