dimanche 23 septembre 2018

INÉGALITÉ SALARIALE HOMME FEMME 

                  Savez-vous qu’une femme ayant le même CV et le même âge gagne à l’arrivée, un salaire environ 10% inférieur à celui d’un homme en France, et au Québec, elles gagnent 0,87 dollars alors qu’un homme touche 1 dollar (par Maude Boulet, 2014, institut de la statistique du Quebec)?
Nous verrons les causes et les conséquences de ces inégalités mais aussi s’il y a une quelconque influence des normes et des valeurs sur l’inégalité des salaires.

Un employeur devrait assurer une totale égalité salariale, que les individus soient de sexe masculin ou féminin tant que ceux-ci sont placés dans une situation identique de travail, de formation et même d’ancienneté.

La cause de cet écart correspond à l’inégalité de répartition des femmes et des hommes dans les différentes catégories socioprofessionnelles. 
Les femmes contrairement aux hommes semblent avoir plus de contraintes familiales ou domestiques, donc par exemple elles prendront plus souvent un congé parental qu’un homme. Tout cela est du aux normes et valeurs de la société qui sont inscrits dans les familles depuis des générations. En effet les hommes vont plus, d’après les statistiques délivrer cette tâche qui est dans la mentalité générale, faite pour les femmes.
Environs 31% des femmes françaises travaillent à temps partiel et seulement 8% pour les hommes (Julia Blancheton, 2016, Le Figaro, Un tiers des femmes travaillent temps partiel). La rémunération horaire du temps partiel, est plus faible, logiquement que celle des temps complets. En effet les femmes travaillent 4 fois plus souvent en temps partiel que les hommes. De plus le temps de travail des hommes est aussi accru par des heures supplémentaires qu’ils effectuent plus souvent que les femmes. 
Une autre cause, est la progression de familles monoparentales,  la garde est plus souvent accordée à la mère. Elle doit donc jongler entre ses responsabilités familiales et du travail deux fois plus qu’une famille composée d’un couple vivant sous le même toit.

Un petit chiffre pour illustrer nos propos, 17% des entreprises françaises sont dirigées par des femmes, et il a été vérifié que ces entreprises sont à petit effectif.
Ayant toute leur vie un salaire moins élevé, à la retraire, une femme aura une rémunération 42% inférieur à celui d’un homme (les femmes et le marché du travail au Quebec: portrait statistique, par Ruth Rose économiste).

Il y a donc comme nous l’avons dit, une grosse influence des normes et des valeurs sur ces inégalités.
Depuis toujours, le rôle de la femme dans tous les pays, est de s’occuper des enfants et du domicile, pendant que l’homme travail pour gagner de l’argent pour sa famille.
Les femmes travaillent en grand nombre seulement depuis la première guerre mondiale, quand les hommes étaient à la guerre, celles-ci prenaient leurs places en majorité dans les champs ou dans les usines par exemple pour pouvoir subvenir à leurs besoins


Les femmes ayant un travail sacrifient ou interrompent beaucoup plus souvent leur vie professionnelle que les hommes. Elles font une autocensure liée à la famille, se sentant obligées d’obéir aux normes sociales, ou elles ne se rendent même pas compte que c’est le résultat des normes sociales ou grâce à la socialisation. Comme l’Insee peut le dire : « elles sont beaucoup plus soumises aux contraintes liées à la conciliation entre vie familiale et professionnelles ». D’après les statistiques, nous voyons que les couples ont en générale des enfants vers 30-35 ans et de ce fait, 18% des femmes deviennent inactives contre 4% d’hommes (pourquoi les femmes gagnent moins que les hommes, Franceinfo).
Les normes sont intériorisées ou inculques depuis la naissance. Ici la norme est que la femme s’occupe de sa progéniture. Et si cette « règle » n’est pas respectée, la famille peut être stigmatisée ou considérée comme déviante.

Nous retrouvons beaucoup de cas de plaintes, ou les femmes affirment que leur futur employeur refuse de les embaucher car celles-ci peuvent encore être en âgée de procréer, donc de poser un congés maternité, donc ne pas travailler durant ce lapse de temps. Ils préfèrent donc embaucher un homme qui, statistiquement aura moins de chance de prendre un congé parental. Ceci est appelé Discrimination directe.

Par rapport à ces normes sociales, les femmes peuvent se sentir en position d’infériorité, et donc se sous-estimer, cela peut expliquer aussi le fait qu’elles n’aient pas de postes à hautes responsabilités, elles ne s’en croient pas capables.
Les métiers mêmes sont stigmatisés. En France ont trouvé 97,7% d’infirmières, et dans les professions comme dans le bâtiment 2,1% seulement sont des femmes.

Mais ces normes s’affaiblissent peu à peu. De nos jours une femme moderne est une femme qui travaille et peut être autonome financièrement. De plus de nombreuses lois sont mise en place pour plus d’équité salariale.

Le 15 mars est une date importante, c’est la journée de l’Egalite salariale homme/femme, cette journée Equal Pay Day est née en 1999 aux États-Unis. Le but de cette journée est de montrer jour pour jour, qu’une femme n’est plus payée, avec ces inégalités salariales, du 15 mars au 31 décembre. En France, une femme doit travailler 1 ans et 79 jours pour gagner ce qu’un homme gagne en moyenne en une année selon l’ONG (organisation non gouvernementale). (btw et rtlgirl par Arièle Bonte)

Par Léa Dorlet

-Sites utilisés
     - Alternatives économiques    
     -ses.urbclass.fr /notion/inégalités
     - les questions de genre
     -www.inégalité.fr/spip.php?article972
     -observador.pt
     - les inégalités de salaires H/F en europe
     -l'égalité entre homme et femme dans l'ue  
     -huffgton.com
     -EUROPA.UE
     -unesdoc.unesco.org/image
·       Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la securité du travail

·       Radio canada : ici Toronto

Aucun commentaire:

Publier un commentaire