Le télétravail
s’est devenu de plus en plus populaire. Cela fait partie de la réalité et d’un marché
de travail en constant changement. On s’est rendu au point où les employeurs s’en
profitent pour créer des nouvelles conditions. Même quelques employés préfèrent
ce type de travail en argumentant la flexibilité que celui peut les donner. De
plus en plus, une économie de services requiert des travailleurs prêts à
adopter certains rôles. Dans l’âge de la polyvalence donc ce n’est pas rare de
trouver quelques-uns qui adoptent le télétravail comme un mode de vie. C’est
une façon d’atteindre des différents buts, soit pour améliorer la conciliation
travail-famille, soit pour choix propre. Une des facteurs les plus cités en ce
qui concerne le télétravail, c’est le sens de liberté qui lui donne à l’employé
en question. Il n’y a pas besoin de l’interaction en personne, parfois décrite
comme inutile par ceux et celles qui préfèrent faire les tâches à leur manière.
Sans avoir quelqu’un autour pour leur donner d’ordres. Aussi, il y a la sensation de liberté pour
choisir comment et quand travailler. Le choix de travailler reste la responsabilité
de l’employé et cela facilite, à première vue, le processus.
On
ne peut pas nier que l’avènement des technologies de l’information et de la
communication (TICs) a simplifie le contexte. C’est-à-dire, ces technologies
ont permis d’améliorer quelques conditions pour faire du télétravail une possibilité
pour les employés. En même temps, cela a représenté une restructuration parfois
productive pour l’entreprise. En externalisant
certains de ses services, l’entreprise non seulement obtient de l’espace
physique mais aussi des épargnes monétaires qui augmentent le niveau de
rentabilité. C’est une valable a deux sens. L’entreprise s’en prendre davantage
aussi parce que les conditions du jeu sont changées. Lorsqu’un employé travaille
dès la maison, il n’est parfois considéré comme salarié. Cela dépend de sa position et du temps
travaillé pour ladite entreprise. Mais quand même, cela ouvre la porte à toute
sorte de technicités qui, bien sûr, sont prises en compte par les employeurs.
Dans l’industrie du centre d’appels et même de
l’éducation, le télétravail fait partie de la vie d’un grand nombre de
travailleurs, par exemple. Tout d’abord, on pourrait penser que ces
travailleurs gagneraient des revenus similaires à ceux qui font le même travail
dans un édifice. Au bout de compte, ce sont les mêmes tâches et objectifs. Le
niveau de qualification fait part aussi de l’enjeu. Pour travailler dans un
centre d’appels, il faut bien parler la langue et avoir et des bonnes qualités
d’écoute. Similairement, pour enseigner en ligne il faut avoir au moins un diplôme
de bac en poche pour commencer. Le processus de sélection est plus compliqué
parce que tout se fait en ligne. Il faut remplir les formulaires et les formes
à chaque stage. Il faut aussi réussir des tests pour prouver les connaissances.
Après cela, il faut attendre la réponse pour procéder à l’entrevue. On souligne
que ladite sélection peut prendre entre 2 et 3 semaines. C’est un processus où
les TICs rendent le processus plus facile tant pour l’employeur que pour le prospecteur
mais dont le temps et les tâches investies ne sont pas rémunérés.
Mais
tout ce qui brille n’est pas forcement de l’or. En commençant, parce qu’une
fois le job en main, l’employé ne fait pas partie de l’entreprise. Il est considéré
comme un travailleur autonome lequel nous amène a la question : qu’est-ce
que cela veut dire? Cela signifie qu’il doit se débrouiller par ses propres
moyens. En principe, il gagnera moins, beaucoup moins que ses homologues du bâtiment.
Certes, le travailleur autonome serait le roi dans son château mais ici il n’est
qu’un carriériste. Dans la logique néolibérale, le travailleur autonome ne recevra pas des
avantages sociaux ni de bénéfices comme ses autres collègues. De plus, le droit
de s’associer à autres comme lui est presque improbable. Des étoiles solitaires
qui seront consommées par la voie lactée. Même si ce n’est pas l’attente de l’employé,
celui-ci fait partie d’un processus d’individualisation lequel lui rendre plus
docile. Comme le mentionne Castells dans ses écrits, les TICs ont simplifie des
tâches complexes qui ont transformé notre société dans un cadre informationnel.
Mais, en ce faisant, les opportunités pour l’organisation au niveau collective
sont faibles. Lequel suggère qu’il faut repenser le travail non seulement en ce
qui a trait les questions d’autonomie mais aussi d’individualisation. Il faut donner un nouveau sens au travail autonome
dont la sécurité et la solidarité sont prises en compte pour former une
meilleure société.
Aubry,
Sandy, 2013. « La face cachée de la liberté ». L’équipe VIP. En ligne.
Novembre. http://www.lequipevip.com/blog/2013/05/18/la-face-cachee-de-la-liberte/
Castells,
Manuel. 1998. « La transformation du travail et de l'emploi. Travail en réseau,
chômage et travail flexible » dans La société en réseaux. L’ère de
l’information, Fayard, Paris. Pp. 267-280 ; 307-322.
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