dimanche 4 novembre 2018

L’égalité salariale entre les hommes et les femmes, une inégalité sans fin ?


« Malgré 30 ans de promesses, les inégalités salariales persistent dans la fonction publique canadienne. » En effet, c’est l’ancien premier ministre John Turner qui avait promis en 1984 une équité salariale aux employés appartenant à la fonction fédéral. Les femmes n’ont jamais été au même niveau que les hommes quelque soient le domaine dans lequel elles travaillent. Dès lors que la femme est arrivée sur le marché du travail, elle n’a jamais été assignée à la même tache que l’homme ou bien vu comme une entité égale a celle de l’homme.

Quelque chiffre peut être nécessaire pour comprendre l’inégalité salariale. L’institut Statistique du Québec (ISQ)[1] a mis en avant les différences des travailleurs dans diffèrent secteurs d’emplois au travers le revenu salarial. Dans le domaine fédéral quand un homme touche 1$, la femme touche 90cents, dans la fonction publique si un fonctionnaire homme gagne 1$, la femme gagnera 98 cents, dans le domaine universitaire un homme gagne 1$, une employé femme 77 cents pour le même emploi. On pourrait encore continuer et énumérer tout les domaines d’emplois qui puisse exister, la femme sera toujours inférieure à l’homme.

La situation des femmes inégalitaire des femmes est omniprésente sur la terre. De l’autre côté de l’océan, en Europe les femmes gagneraient 16,2 % de moins que les hommes (selon Eurostat). En France, un mouvement pour l’obtention de l’équité salarial c’est mis en place, Les Glorieuses. Dans un article consacrer a Francetvinfo, le mouvement suggère trois propositions pour l’égalité. La première « un congé paternité équivalent au congé maternité",  la seconde "une transparence des salaires" et  enfin "un certificat d'égalité obligatoire », même il a été dit dans la lois française de 1972 que les hommes et les femmes sont égaux ces inégalités persistent et ne cesse de grandir, même si certaines sanctions ont été mis en place, celles-ci ne sont selon certains syndicat respecté par 0,2% des entreprises.

Une perte pour l’économie française ?

Selon LeFigaro, l’inégalité salariale entre les hommes et les femmes ferait perdre 62 milliards d’euro pour l’économie française[2]. En effet l’état pourrait gagner une recette de 33,7 milliards d’euro de plus en augmentant la TVA, les impôts sur les revenus et les cotisations sociales et patronale ainsi permettant une économie croissante et une place égalitaire de la femme au sein du monde du travail. Mais ce n’est pas tout, toujours selon la Fondation Concorde, la supprimassions des inégalités salariale engendrerais une hausse de 21,98 milliards d’euro uniquement au niveau de la consommation.

La situation au Canada ?

Selon la presse canadienne, L’Actualité, le Gouvernement de Justin Trudeau aurait déposé  un projet de loi qui concernerait l’équité salariale dans les milieux de travail publics ou privés. Le projet de loi prendrait place dans toute les organisations ayant 10 employés ou plus. Elle sera applicable un an après son adoption et n’aura aucune sanction mais obligerait les employeurs de la fonction publique fédéral, ou encore les milieux de travail parlementaires, le ministère, les secteurs privé tel que les banques, les transports ou bien le secteur de la communication à établir un «  programme d’équité salariale dans les trois ans suivant son entrée en vigueur » mais ce n’est pas tout, les employeurs devront aussi par la suite catégoriser leur déférentes catégories d’emplois pour par la suite évaluer et comparer le travail accomplis avec les rémunération qui y sont associés respectivement par des hommes et par des femmes occupant des emplois similaires.

Ces inégalité hommes/femmes nous ramène à un texte que nous avons eu pour lecture obligatoire dans le cours de sociologie du travail, un texte de Voltairine de Cleyre une grande féministe de l’époque qui a dit que « C’est un viol quand un homme s’impose sexuellement à une femme, qu’il ait l’autorisation de la loi sur le mariage ou non ». Pour elle, la femme est inférieur à l’homme pas a cause d’elle a proprement parler ou du manque d’éducation non , mais a cause de la société qui confine la femme dans une rôle qui est uniquement voué a la reproduction. Pour De Cleyre, il est très important d’intégrer les rapports sociaux de genre et de comprendre le travail domestique dans la sphère de la reproduction avant même de voir une inégalité homme/femme dans la sphère du travail.

Qu’est ce qui pourrait expliquer les écarts entre les salaires ?

Les femmes travail le plus souvent a temps partiel mais pourquoi ? Et bien pour la bonne raison qu’elles n’ont pas le choix et qu’elles peuvent difficilement choisir. En effet elles sont d’abord orienté par discrimination dans leur milieu du travail car il y une ségrégation de celui-ci vis a vus de la femme et de ses compétences qu’on sous évalue bien trop souvent. Et en second lieu, elle n’ont pas d’autre choix que de travail a temps partiel car dans la société mais aussi dans le ménage il y a une mauvaise répartition des taches domestiques, c’est a dire que la femme en travail a mi-temps s’occupe du foyer durant son «  temps-libre », un lien qu’on peut faire facilement avec l’héritage qu’elle possède des génération précédente où la femme n’avait aucune place sur le marché du travail et rester à la maison pour prendre soins de l’homme et de son foyer.

«Nous avons fait d’importants progrès jusqu’à maintenant, mais ce n’est pas assez. Nous devons en faire plus» Scott Brison, responsable de la fonction publique.

Par Charlotte Gach

Citographie  :







Bibliographie : 

-       Voltairine de Cleyre, «  The economic relations of sex » 1891. 

-       Yanick Noiseux, cours 7 « Discriminations et inégalités sur les marchés du travail », travail et syndicalisme, Sol 2018.



[1] Publié dans Radio-Canada.
[2] Selon les calculs de la Fondation Concorde, un think-tank économique indépendant.

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