dimanche 4 novembre 2018

Le taux de chômage baisse à 5,2% au Québec

Le taux de chômage baisse à 5,2% au Québec

En octobre passé, Statistique Canada « a annoncé que le taux de chômage au Québec a diminué de 0,1 point de pourcentage pour se fixer à 5,6 % »1. Globalement au Canada, le taux « s’est établi à 5,8% »2. Cependant, même si le taux le chômage a diminué et que cela semble bien, la croissance des salaires ralentit. Sur une période de 12 mois, la hausse du salaire par heure moyen n’a fait que chuter. Selon la Banque du Canada, 2,19% est le plus bas niveau enregistré jusqu’à maintenant depuis septembre 2017. Les experts ont eu tort en disant qu’il y aurait une augmentation dans la croissance du salaire considérant l’état actuel du marché du travail précaire. Par contre, depuis mai, c’est le contraire qui s’est passé par le fait qu’elle s’était établie à 3,94%. Au niveau du secteur privé, 20 300 emplois ont été créé comparativement au secteur public qui en a perdu 30 800. En ce qui attrait à l’an dernier, « l’emploi national a augmenté de 1,1 %, avec l’ajout de 205 900 postes, dont 173 000 à temps plein »3. De plus, en comparaison avec la Saskatchewan, qui a créé 2500 emplois en octobre, le reste du Canada n’a rien changé au niveau des nouveaux emplois. 

Commentaires

Il est vrai qu’on peut se réjouir de la diminution au niveau du taux de chômage. Cependant, malgré les avancements dans ce secteur, on peut observer grâce à ces statistiques, qu’il est question ici de stagnation vue que l’on remarque qu’il n’y a pas plus de création d’emplois avec des salaires moyens compétitifs et raisonnables. En d’autres mots, il ne peut y avoir de progrès juste en diminuant le taux de chômage, mais en ne faisant rien par rapport à l’accessibilité et à la mise en place de nouveaux postes de travail dans différents secteurs autant privé que public. Même en augmentant des emplois au niveau du privé on ne donne pratiquement aucun effet pour ce qui est du taux de chômage. 

Revendications et solutions

En mon opinion, je pense qu’il n’y aurait pas de problème si on donnait reconnaissance au diplôme collégial et/ou universitaire des immigrants. On pourrait plus se concentrer à trouver des moyens pour leur équivalence et donner accès à un support pour ces personnes afin d’avoir plus de personnes en emploi que sans emploie et donc, le taux de chômage serait pour autant bas. Il serait bénéfique pour ses nouveaux arrivants instruits de les inclure du moins dans des postes relier à leurs études, le temps qu’ils fassent leurs équivalents par exemple. Ceci permettrait que les gens ne soient pas dans le néant après leur refus et non acceptation de leurs aptitudes acquises dans leur pays d’origine. 

De plus, on voit que le problème de non-insertion des jeunes à l’emploi est un problème qui influence cette situation. Ma solution serait alors d’encourager les jeunes au travail et non de laisser ces jeunes à côté d’une opportunité d’emploi. Souvent, les entreprises refusent un jeune qui tente de faire son entrée dans le marché du travail par son non-expérience, mais donne pas alors cette opportunité d’en acquérir en prenant une décision de la sorte, en fermant la porte sans vraiment y penser. En fermant les portes aux jeunes, on vient donner une impression négative à ceux-ci en mettant une certaine barrière imaginaire que les jeunes peuvent s’y faire. Donc, cela provoque un manque d’initiative à vouloir chercher un emploi et se sente réticent à poursuivre leurs recherches, car ils se disent directement qu’ils ne seront pas aptes aux conditions de l’employeur. 




 Beverly Hintz 



























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1Le Devoir avec La Presse canadienne, Le taux de chômage baisse à 5,2% au Québec, 2018. En ligne au < https://www.ledevoir.com/economie/540511/le-taux-de-chomage-baisse-a-5-2-au-quebec>, consulté le 2 novembre 2018. 
2Idem. 
3Idem.

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