Selon une étude
réalisée en 2013, l’Indice Relatif de Bonheur (IRB) serait grandement influencé
par les sentiments que les québécois éprouvent dans leurs milieux de
travail. En effet, selon cette étude, les
gens heureux au travail auraient un indice de bonheur élevé dans les autres
sphères de la vie. Au contraire, un individu vivant de la souffrance au
travail finirait par croire que ce qu’on lui reproche au travail s’étend sur le
reste de ses actions au quotidien, son indice de bonheur serait donc plus bas,
malgré le fait que dans les autres sphères de la vie il obtient du succès.
Dans cette même
étude, on demande aux québécois de situer en ordre les facteurs influençant le
plus leur indice relatif de bonheur. Aussi surprenant que cela puisse paraître
(ou pas !), l’activité salariale se retrouve tout juste derrière la santé
et l’accomplissement de soi, laissant donc derrière la famille et
l’amour !
Cet article paru
dans le journal 24 heures, une sous-division du Journal de Montréal nous amène donc à repenser l’importance que
les québécois accordent à leur travail et au milieu dans lequel s’exerce
celui-ci car bien que pour certain, le travail ne soit qu’une activité visant à
payer les factures et faire l’épicerie, il n’en demeure pas moins que bon
nombre de québécois considèrent le travail comme étant un facteur important de
leur bien-être émotionnel. Cette perception qu'on donc les québécois de la satisfaction qu'ils ont et l'appréciation qu'ils reçoivent de leur milieu de travail comme étant un facteur important de leur bonheur général s'éloigne grandement de la perception qu'avait Marx du travail comme étant un facteur d'aliénation chez les individus...
Dans une même ordre
d’idée, le visionnement du documentaire « Le bonheur au travail »
, nous permet de repenser les méthodes utilisées par les différents compagnies
afin de rendre leurs employés plus heureux et plus satisfaits de leur milieu de
travail. Prenons un exemple cité dans le reportage, celui de l’employé de chez
Wal-Mart qui expliquait que lorsqu’il fait un ‘bon coup’, il reçoit un macaron,
et que lorsqu’il en aura accumulé 4, il obtiendra une action de chez Wal-Mart.
Il est possible de croire que cette méthode de renforcement le motive à bien
faire son travail et que ça lui donne l’espoir d’un jour avoir des actions dans
la compagnie pour laquelle il travaille, mais il serait tout aussi possible de
penser que ledit employé risque fort probablement de rester à 3 macarons très
longtemps…
Sur ce, est-ce
réellement une bonne chose que les québécois accordent une si grande importance
à leur travail, au détriment de leur situation amoureuse et de leur
famille ?
Marilyne Boutin
SOL2015
Liens vers l'article :
http://www.journaldemontreal.com/2016/09/28/bonheur-au-travail--le-jeu-des-perceptions
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