jeudi 15 septembre 2016

Femmes, travail et fertilité en Italie

Le 22 septembre l'Italie fêtera le jour de la fertilité, autrement dit, le #fertilityday parce que l'hashtag et l'anglais ne peuvent jamais manquer. La campagne, de tout façon, n'a pas été soutenu par une organisation catholique ou privé comme on pourrait espérer mais a été signé par Beatrice Lorenzin, en tant que ministre italienne de la santé.
L'image ici dessus montre les slogans proposés:
  1. Dépêche-toi. N`attende pas la cigogne (dans l`imaginaire collectif l`animal qui porte les enfants chez les parents)
  2. La beauté n`a pas d'âge, mais la fertilité si.  
  3. Parents jeunes. La meilleure méthode pour être créatif
  4. La fertilité est un bien commun.
  5. Prépare le berceau pour le future
  6. La constitution défend la procréation consciente et responsable.
Ces images ont fait le tour du web, elles ont été fortement critiquées et le premier ministre italien c'est éloigner de la campagne, en déclarant qu'il n'avait pas été informé. Après l'insurrection populaire le ministère a retiré les images, mais la campagne reste, pourtant nécessitant des modifications - celle là la affirmation de Lorenzin.
 Selon elle, la campagne a été réaliser parce que les taux de fertilité ont baissé et parce que la fertilité reste, apparemment, un sujet tabou en Italie. En évitant de argumenter pourquoi le sujet est tabou, qui a plutôt à faire avec le fait que toute la sphère sexuelle de la femme en Italie est source de honte, il reste plus intéressant de essayer de expliquer pourquoi les faux de fertilité baissent (donné confirmée par les statistiques OECD: https://data.oecd.org/chart/4CHC).
Tout d'abord il faut considérer la culture italienne, et des pays de la Méditerranée que, pourtant avec des différences, considèrent encore la femme comme un acteur de la maison plutôt que du monde et de la société, et dont l'indépendance fait peur.  Cela dit, qu'est-ce qu'il faut à une femme pour produire (cela est mon jugement personnel de la campagne) un enfant? Un homme. Et cela ne paraît pas une difficulté insurmontable. Mail elle lui faut surtout la possibilité de subvenir aux besoins de l`enfant qui va naître . Et pour ça faire, il lui faut un travail. De 20% à 30% de femmes (selon des statistiques différentes) quittent le travail après un ans (en fait quand le soutien de maternité se termine et l'employeur peut licencier) de la naissance. Une comique italienne a bien dit: quant nous (en tant que femmes) annonçons un enfant, l'employeur va se congratuler avec une main et avec l'autre il va enlever ton nom de ton bureau.
Mais la discrimination ne s'arrête pas là. Tout d'abord, le salaire de femme est en moyenne 10% plus bas que celui des hommes pour le même positionnement dans l'entreprise (statistique OECD: https://data.oecd.org/chart/4CHG). Cependant, ce que je répute le plus honteux, c'est la questionne que j'ai entendu m'adresser à moi même aux entretiens d'embauche: Est-ce que vous avez intention d'avoir des enfants? La prochaine foison pourrait répondre: "je ne sais pas, mais en tous cas ma fertilité c'est un bien commun alors que mon boulot sera à moi!".
Un autre facteur qu`il faudrait considérer est la possibilité des femmes d`avoir un soutien pendant que les enfant sont petit. Malheureusement, ce sont très rares les cas où les mères peuvent amener leur nouveau-nés au travail, et les centres soi privés que publiques pour les enfant de moins que 3 ans coutent très cher: les frai d`inscription arrivent même à 500/600 euro/mois dans les plus grandes villes. Il ne reste que confier dans les grands-parents. Mais il y a une donné positive, enfin. Les dépense du gouvernement dans le sociaux sont en train d`augmenter: https://data.oecd.org/chart/4CHD, donc il reste l`espoir et la chance d`une possible amélioration de l`état de choses. Mais la prochaine campagne pour la fertilité, au lieu de l`adresser aux femmes, adressez-la aux employeurs.
Giulia Camparsi


1 commentaire:

  1. A propos de ce dont on a discuté en classe: est-ce que il y a du racisme dans la campagne ou pas? Juste hier aprèm-midi, après avoir retiré la campagne dont je vous ai parlé, le ministère a publié une nouvelle campagne, qui a été retiré à nouveau après quelques heures. Je vous mets le lien d'un commentaire Facebook de Saviano parce que l'image n'est plus disponible sur les sites du ministère.
    https://www.facebook.com/RobertoSavianoFanpage/photos/a.402350881863.180175.17858286863/10153956328191864/?type=3&theater
    Bref, la campagne dit: le bonne habitudes à promouvoir (les filles avec les hommes blancs et souriants), les mouvais amis à laisser (avec les gars "noirs" qui fument). Un style de vie correct, pour éviter la stérilité et l'infertilité. Je crois qu'il n'y a rien d'autre à ajouter. L'opinion publique demande très fortement la démission du ministre de la santé.
    Par contre, je vous mets les liens aussi pour voir les photos d'une proteste qui à eu lieu contre cette campagne. Les slogan les plus communs sont: je suis en attente d'un bon travail, je suis en attente d'une politique faisable pour les adoption, de promouvoir des crèche et écoles maternelles dans l'université et sur le lieu du travail.
    https://www.facebook.com/AbbattoMuri/photos/?tab=album&album_id=1089820991085060
    Voilà, pour compléter cette discussion!

    P.S. je ne sais pas pourquoi, mais le layout de mon article c'est vraiment terrible. Je suis désolée. Je ne l'avait pas noté!

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