Les
vieux dirigeants des organisations syndicales disent et écrivent souvent que la
bourgeoisie dans son offensive s’arrêtera devant la violation des contrats
collectifs. D’une façon générale, les contrats collectifs sont, dans la pensée des
dirigeants réformistes, la plus grande conquête de la classe ouvrière.[1]
D’abord,
l’élément relationnel primaire de la
production capitaliste étant le salaire. L’ultime garantie du patronat envers
les individus vendant leur force de travail se représenta par le salaire.
Cette condition capitaliste déterminera la constitution et composition de la société industrielle du 19e siècle juste à notre époque contemporaine. Ce nouveau rapport mettant fin à la société féodale permettra l’émergence du prolétariat comme classe sociale et logiquement la condition prolétarienne deviendra le sujet fondamental du mouvement ouvrier/populaire. Les intérêts de classe prolétarienne se retrouvaient dans une situation de quasi-exclusion du corps social[2], car subissant une situation exécrable sur différents niveaux et pourtant était le nerf de la production capitaliste. Cette exclusion se retrouvait surtout dans le salariat injuste et cette exclusion homogène a déterminé leur identité sociale ayant générer différentes organisations. Donc le mouvement ouvrier à lutté pour sortir de son expulsion sociale ambigüe et conquérir leur société par l’action syndicale ou révolutionnaire. Cette conquête de la société pouvait être représentée par la révolution communiste ou la mobilisation syndicale pour amélioration immédiate du salaire pour un accès à la consommation ainsi retrouver leur place socialement.
Actuellement, la lutte que les employés,es du Vieux-Port pour une hausse salariale à 15$heure et des congés de maladie payés étant des revendications normales et devrait être logiquement une condition minimum pour la classe laborieuse. Selon L’article de Radio-Canada[3], cette grève débutée le 26 mai 2016 semble se bucher devant l’État fédéral et ses différents organes de pouvoir et semble être un retour au statu quo pour les travailleurs,euses. Ce scénario possible nous démontre les limites des négociations convention collective. L’amélioration sociale de la classe laborieuse par cette méthode se repose sur l’accord patronal exigeant un jeu de force entre les intérêts antagonistes des deux classes souvent dans la légitimité. Les conflits de travail sont une des meilleures représentations d’une lutte de classe, car les intérêts de la classe laborieuse rentrent en choc avec les intérêts patronaux. La situation du vieux port de Montréal n’est pas aussi étrangère aux métallurgistes de la CGT lors du Front populaire 1936 ou aux mineurs d’Asbestos 1949 ayant lutté pour une amélioration immédiate du salaire, reconnaissance syndicale et la sécurité au travail. Cependant même-ci cette grève faite perdurer la grande histoire de lutte prolétarienne pour une existence décente, elle ne semble pas permettre de relever la contradiction ultime du système capitaliste au mouvement syndical.
Pourtant, ce conflit de travail relève très bien la contradiction ultime du capitalisme ayant caractérisé la force des possédants qu’elle eut à travers ces trois derniers siècles.
Cette condition capitaliste déterminera la constitution et composition de la société industrielle du 19e siècle juste à notre époque contemporaine. Ce nouveau rapport mettant fin à la société féodale permettra l’émergence du prolétariat comme classe sociale et logiquement la condition prolétarienne deviendra le sujet fondamental du mouvement ouvrier/populaire. Les intérêts de classe prolétarienne se retrouvaient dans une situation de quasi-exclusion du corps social[2], car subissant une situation exécrable sur différents niveaux et pourtant était le nerf de la production capitaliste. Cette exclusion se retrouvait surtout dans le salariat injuste et cette exclusion homogène a déterminé leur identité sociale ayant générer différentes organisations. Donc le mouvement ouvrier à lutté pour sortir de son expulsion sociale ambigüe et conquérir leur société par l’action syndicale ou révolutionnaire. Cette conquête de la société pouvait être représentée par la révolution communiste ou la mobilisation syndicale pour amélioration immédiate du salaire pour un accès à la consommation ainsi retrouver leur place socialement.
Actuellement, la lutte que les employés,es du Vieux-Port pour une hausse salariale à 15$heure et des congés de maladie payés étant des revendications normales et devrait être logiquement une condition minimum pour la classe laborieuse. Selon L’article de Radio-Canada[3], cette grève débutée le 26 mai 2016 semble se bucher devant l’État fédéral et ses différents organes de pouvoir et semble être un retour au statu quo pour les travailleurs,euses. Ce scénario possible nous démontre les limites des négociations convention collective. L’amélioration sociale de la classe laborieuse par cette méthode se repose sur l’accord patronal exigeant un jeu de force entre les intérêts antagonistes des deux classes souvent dans la légitimité. Les conflits de travail sont une des meilleures représentations d’une lutte de classe, car les intérêts de la classe laborieuse rentrent en choc avec les intérêts patronaux. La situation du vieux port de Montréal n’est pas aussi étrangère aux métallurgistes de la CGT lors du Front populaire 1936 ou aux mineurs d’Asbestos 1949 ayant lutté pour une amélioration immédiate du salaire, reconnaissance syndicale et la sécurité au travail. Cependant même-ci cette grève faite perdurer la grande histoire de lutte prolétarienne pour une existence décente, elle ne semble pas permettre de relever la contradiction ultime du système capitaliste au mouvement syndical.
Pourtant, ce conflit de travail relève très bien la contradiction ultime du capitalisme ayant caractérisé la force des possédants qu’elle eut à travers ces trois derniers siècles.
Cette force garantie par une arme étant le salaire.La puissance et l’hégémonie de la bourgeoisie
du 19e siècle juste à notre époque contemporaine se retrouvent dans la
capacité de diriger pas uniquement la production matérielle, mais aussi la
capacité reproductive de la classe laborieuse par cet outil socio-économique.
Ceci nous laisse comme questionnement si la conquête d’un salaire décent serait la victoire finale du prolétariat, il faut considérer que cet acquis dépendant de la classe bourgeoise déterminant encore la production et le coût des biens?
Ceci nous laisse comme questionnement si la conquête d’un salaire décent serait la victoire finale du prolétariat, il faut considérer que cet acquis dépendant de la classe bourgeoise déterminant encore la production et le coût des biens?
Simon-Carl Duteau
[1] A.Losovsky,Programme
D’Action de l’Internationale Syndicale Rouge(1921), page 35, éditions Drapeau Rouge
1977.
[2]R.Castel,La
société salariale, dans les métamorphoses de la question sociale :une
chronique du salariat, Page 519,éditions Gallimard,
[3] http://ici.radio-canada.ca/regions/Montreal/2016/09/02/006-vieux-port-rejet-offre-conciliateur-greve-poursuit.shtml
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