« Arbedjdglaede »
- le bonheur au lieu du travail. Si les Danois ont un mot pour ce concept, cela
signifie déjà que c’est bien un aspect important pour la société en Danemark,
pays qui est selon le rapport d’une agence des Nations Unis le pays le plus
heureux du monde[1].
L’article
par Matthias Malingrëy sur LesEchos : « Aussi heureux
qu’un Danois au travail [2] »
souligne le lien entre le bien-être au travail et le bonheur générale de
l’homme en expliquant sur quoi se base le model danois de l’entreprise et
pourquoi, apparemment, il peut rendre les salariés et les employés plus heureux
par rapport au reste du monde.
Un de
concepts les plus important de « Arbedjdglaede » c’est l’égalité social, la manque d’une
hiérarchie au travail, où personne ne peut être supérieur à personne et où il est
toujours possible de faire un dialogue égal à égal. Cela se concrétise dans un
espace de travail open space, où il
n’y pas des mures, les offices sont délimités par des vitres de façon que tout
le monde puisse voir ce qui se passe à l'intérieure, les salles de discussion sont des petits
salons avec des canapés confortable pour créer une ambiance familiale.
En
manquant le concept de supériorité, même le control vient à manquer. Les badges
et les contraints horaires sont considérés comme de coûts pour l’entreprise,
qui favorise plutôt la flexibilité. Il n’est pas important combien de temps le
travailleur passe au travail, mais se sont les résultats qui vont être pris en
considération. Cela donne de l’autonomie aux salarié(e)s et aux employé(e)s et
construit le concept de responsabilité individuelle. Le travailleur est
responsable de son travail et il/elle est sans cesse encouragé(e) dans ses
taches. Le résultat de cet approche est une façon de travailler plus efficace
et effective, qui ajoute de la valeur à l’entreprise.
Un autre
pilier du travail à la danoise est la confiance que les manageurs font à leur
embauché(e)s. L’envie et l’engagement du travailleur n’est jamais mis en doute
et le travail de chacun
est valorisé, de taches les plus simples aux celles plus élaborées. Un
système de prix est aussi mis en place pour reconnaitre des comportements
extraordinaire chaque mois/ans.
Comme
l’article démontre, cependant, ce n’est pas le modèle per se qui fonctionne,
mais il faut qu’il soit appliqué à une société qui reconnaît les valeurs y sous-entendues. Par exemple, comme l’expérience de certains managers Danois en
France raconte, la société française est trop individualiste pour un approche
si concentré sur la coopération.
Comme
analyse ultérieure à l’article, est-ce que le bien-être au travail ne dépend pas que de l’atmosphère au travail mais aussi du temps passé au travail ? Comme l’article
souligne, la Danemark propose un modèle à horaires flexibles et autogérés mais
comme on peut voir de la statistique OECD ici dessous, il reste un des pays
avec un montant horaire le plus bas.
Comme la Suède en 2014[3],
en effet, il y a eu une promotion de la semaine à 6 heures par jour avec le
même salaire. L’expérience a marché à cause de la création d’un circule
vertueux : les travailleurs, en passant moins de temps en travail étaient
moins fatigués et avait plus de temps pour la famille ou soi-même. Cela le
rendaient heureux et plus active : une attitude positive que leur
permettaient de travailler mieux en moins de temps.
Tout cela
a démontré que la clé pour travailler plus et en effet travailler moins, et que
pour avoir de travailleur plus engagé il n’est pas convenable de faire de la
pression mais plutôt de les considérer comme responsable et leur donné
confiance, flexibilité et leurs espaces.
Giulia Camparsi
[1] http://worldhappiness.report/wp-content/uploads/sites/2/2016/03/HR-V1_web.pdf
[2] http://www.lesechos.fr/week-end/perso/developpement-personnel/0211284566648-aussi-heureux-quun-danois-au-travail-2027875.php#
[3] http://tempsreel.nouvelobs.com/bien-bien/20151001.OBS6854/la-suede-teste-la-journee-de-6-heures-et-ca-fonctionne.html
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