Le
gouvernement essai depuis quelques années d'encourager une mise en place de
certaines mesures pour favoriser l'accès aux différents métiers, qui sont
souvent perçus comme des milieux masculins, chez les femmes. Dans le cas de cet
article, il s'agit du secteur de la construction, où les femmes se mobilisent
et démontrent une initiative pour réussir plus facilement à accéder à ce type
de métiers. La loi sur les relations de
travail, la formation professionnelle et la gestion de main d'œuvre dans
l'industrie suggère fortement à la Commission de la construction du Québec de
mettre en place des actions favorisant l'égalité des sexes dans ce secteur de
travail comme avec le regroupement « Elles de la construction » qui se
mobilisent pour cette égalité entre les sexes.
Suite à l'organisation de plusieurs activités
directement sur le terrain, incluant tous les secteurs du travail en passant
par l'industrie jusqu'aux ministère, se dévoile alors le Service
d'accompagnement pour l'intégration des femmes dans l'industrie de la
construction de la CCQ. Ce service tente d'obtenir une représentation de 3%
dans l'industrie, en date d'août 2016, elles représentaient 1,5% de
l'industrie. L'organisme « Elles de la construction » regroupent déjà plusieurs
membres, mais se donne comme objectif d'augmenter ce nombre et d'aider les
femmes à entrer dans ce domaine. Selon cet organisme, il serait difficile pour
les femmes de trouver un stage et même un emploi.
Dans l'article, Construction : les femmes font leur place, provenant de la Presse,
il y a des témoignages de certaines femmes qui ont « réussies » à percer dans
plusieurs domaines de la construction que ce soit comme chargée de projet,
comme peintre ou encore comme entrepreneure générale. Dans la plupart de ces
témoignages, une idée revient souvent, soit qu'il ne faut pas voir le fait de
se créer une place dans un milieu dit masculin comme un obstacle, il existe
aussi des succès et non seulement que des difficultés. De plus, deux
d'entre-elles, ont mentionnée que le plus grand obstacle qu'elles ont
rencontrées après s'être trouvées un emploi était d'obtenir une crédibilité de
la part de leur collègue masculin.
Le fait que les femmes soient
discriminées depuis un certain nombre d'année est décrit dans plusieurs écrits
dont Pour qui sonne le glas ? Mondialisation
et division sexuelle du travail d'Hirata. Dans ce texte, on présente le fait que
l'emploi des femmes augmente, principalement des emplois précaires. L'auteur
démontre qu'il y a une naturalisation des compétences des femmes, soit que
leurs tâches de tous les jours en deviennent tout simplement quotidienne. Toujours
selon ce texte, la division sexuelle du travail est toujours présente, ce qui
les discrimine et rend l'accès difficile aux emplois majoritairement masculin.
Tel que mentionné plus haut, elles se sentent souvent dans l'obligation
d'obtenir une crédibilité qu'elles sentent ne pas avoir dès le début. De plus, elles auraient de la difficulté à
atteindre des postes de cadre supérieur avec le plafond de verre, puis elles
sont toujours au prise avec le problème d'équité salariale.
Espérons
donc que les femmes sauront surmonter les obstacles sur leur chemin pour
arriver à assouvir leur passion au niveau de la carrière.
Maude Peck-Sarrazin
Sources :
Carrier, C.-A.
(2016), « Construction : les femmes font leur place ». La Presse, http://www.lapresse.ca/vivre/societe/201608/19/01-5012062-construction-les-femmes-font-leur-place.php
Hirata, Helena. (2003). « Pour qui sonne le glas ? Mondialisation et division
sexuelle du travail », dans J. Bisilliat (dir.), Regard des femmes sur la globalisation, Karthala, Paris.
Pp. 11-26
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