dimanche 20 novembre 2016

Mesdames...à vos marteaux !


                Le gouvernement essai depuis quelques années d'encourager une mise en place de certaines mesures pour favoriser l'accès aux différents métiers, qui sont souvent perçus comme des milieux masculins, chez les femmes. Dans le cas de cet article, il s'agit du secteur de la construction, où les femmes se mobilisent et démontrent une initiative pour réussir plus facilement à accéder à ce type de métiers.  La loi sur les relations de travail, la formation professionnelle et la gestion de main d'œuvre dans l'industrie suggère fortement à la Commission de la construction du Québec de mettre en place des actions favorisant l'égalité des sexes dans ce secteur de travail comme avec le regroupement « Elles de la construction » qui se mobilisent pour cette égalité entre les sexes.
             Suite à l'organisation de plusieurs activités directement sur le terrain, incluant tous les secteurs du travail en passant par l'industrie jusqu'aux ministère, se dévoile alors le Service d'accompagnement pour l'intégration des femmes dans l'industrie de la construction de la CCQ. Ce service tente d'obtenir une représentation de 3% dans l'industrie, en date d'août 2016, elles représentaient 1,5% de l'industrie. L'organisme « Elles de la construction » regroupent déjà plusieurs membres, mais se donne comme objectif d'augmenter ce nombre et d'aider les femmes à entrer dans ce domaine. Selon cet organisme, il serait difficile pour les femmes de trouver un stage et même un emploi.
            Dans l'article, Construction : les femmes font leur place, provenant de la Presse, il y a des témoignages de certaines femmes qui ont « réussies » à percer dans plusieurs domaines de la construction que ce soit comme chargée de projet, comme peintre ou encore comme entrepreneure générale. Dans la plupart de ces témoignages, une idée revient souvent, soit qu'il ne faut pas voir le fait de se créer une place dans un milieu dit masculin comme un obstacle, il existe aussi des succès et non seulement que des difficultés. De plus, deux d'entre-elles, ont mentionnée que le plus grand obstacle qu'elles ont rencontrées après s'être trouvées un emploi était d'obtenir une crédibilité de la part de leur collègue masculin.
            Le fait que les femmes soient discriminées depuis un certain nombre d'année est décrit dans plusieurs écrits dont Pour qui sonne le glas ? Mondialisation et division sexuelle du travail d'Hirata. Dans ce texte, on présente le fait que l'emploi des femmes augmente, principalement des emplois précaires. L'auteur démontre qu'il y a une naturalisation des compétences des femmes, soit que leurs tâches de tous les jours en deviennent tout simplement quotidienne. Toujours selon ce texte, la division sexuelle du travail est toujours présente, ce qui les discrimine et rend l'accès difficile aux emplois majoritairement masculin. Tel que mentionné plus haut, elles se sentent souvent dans l'obligation d'obtenir une crédibilité qu'elles sentent ne pas avoir dès le début.  De plus, elles auraient de la difficulté à atteindre des postes de cadre supérieur avec le plafond de verre, puis elles sont toujours au prise avec le problème d'équité salariale.

            Espérons donc que les femmes sauront surmonter les obstacles sur leur chemin pour arriver à assouvir leur passion au niveau de la carrière.

Maude Peck-Sarrazin

Sources :

Carrier, C.-A. (2016), « Construction : les femmes font leur place ». La Presse, http://www.lapresse.ca/vivre/societe/201608/19/01-5012062-construction-les-femmes-font-leur-place.php

Hirata, Helena. (2003). « Pour qui sonne le glas ? Mondialisation et division sexuelle du travail », dans J. Bisilliat (dir.), Regard des femmes sur la globalisation, Karthala, Paris. Pp. 11-26 

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