samedi 26 novembre 2016

Liberté de pouvoir ou liberté d’expression

Cette semaine précisément, en ce début de semaine nous avons été une fois encore confrontés à ce qu’on pourrait appelés l’interférence du service de police dans le travail du monde journalistique en essayant de brimer la liberté d’expression journalistique.
Le 26 avril dernier, vivant de l’incertitude et de la peur au sein même de leur organisation, il a décidé de prendre les grands moyens en mettant certains journalistes sur écoute avec ou sans un mandat du juge. Comme il le dit et je cite : «Je n'ai rien contre la liberté de la presse, a-t-il dit. Mais nous avons aussi un travail à faire, et quand il y a des allégations criminelles contre un policier, le public doit être conscient qu'on prend tous les moyens possibles.». http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/201610/31/01-5036220-le-chef-du-spvm-nexclut-pas-que-dautres-journalistes-aient-ete-places-sous-surveillance.php
La question est de savoir si la police avait vraiment des raisons de mettre sur écoute le chroniqueur Patrick Lagacé, de La Presse et ses collègues? Certaines associations professionnelles comme Jean-Thomas Léveillé, président par intérim de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec dit ceci : «C'est comme passer la moissonneuse-batteuse dans un champ pour trouver un pissenlit alors qu'on n'est même pas certain qu'il y a un pissenlit dans ce champ-là. C'est inquiétant. Ça intimide les sources. » http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/201610/31/01-5036220-le-chef-du-spvm-nexclut-pas-que-dautres-journalistes-aient-ete-places-sous-surveillance.php
À mon humble avis, les journalistes ont choisis un métier qui reflète la réalité et la liberté d’expression, pour se faire, ils doivent avoir le droit et le pouvoir d’utiliser leur plume afin de transmettre l’information à la population sans être intimidés et violés dans leur droit le plus absolu qui est ``la liberté d’expression`` et ce, peu importe qui est visé et qu’elle est l’ampleur des informations diffusées.
Aujourd’hui, avec ce que nous venons de voir au sein du service de police, nous comprendrons que même en faisant son travail de façon adéquate, certaines organisations se croyant au-dessus d’autres organisations essayerons de nous torde le bras et nous fermer la bouche avec un bandeau. De ce fait voici une partie des propos de M. Lagacé : «J'étais incrédule, je ne croyais pas que ça se pouvait, a confié Patrick Lagacé en entrevue à La Presse canadienne. Mon collègue Daniel Renaud m'avait dit qu'il entendait mon nom pour des histoires de dévoilement de la preuve dans l'histoire des (...) policiers arrêtés l'été dernier. La Presse a décidé d'envoyer un avocat pour parler au procureur de la Couronne, et c'est là qu'on a su l'ampleur de ce que le SPVM a fait en matière d'espionnage de mon téléphone, avec l'assentiment d'une juge.». http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/201610/31/01-5036220-le-chef-du-spvm-nexclut-pas-que-dautres-journalistes-aient-ete-places-sous-surveillance.php
On peut se poser la question suivante jusqu’où peut aller les pouvoirs qui sont laissés entre les mains de certains dirigeants? Est-ce un abus de pouvoir? Tout simplement…


Marie-Noëlle Bayoulou

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