Cette
semaine précisément, en ce début de semaine nous avons été une fois encore
confrontés à ce qu’on pourrait appelés l’interférence du service de police dans
le travail du monde journalistique en essayant de brimer la liberté
d’expression journalistique.
Le 26
avril dernier, vivant de l’incertitude et de la peur au sein même de leur
organisation, il a décidé de prendre les grands moyens en mettant certains
journalistes sur écoute avec ou sans un mandat du juge. Comme il le dit et je
cite : «Je n'ai rien contre la liberté de la presse,
a-t-il dit. Mais nous avons aussi un travail à faire, et quand il y a des
allégations criminelles contre un policier, le public doit être conscient qu'on
prend tous les moyens possibles.». http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/201610/31/01-5036220-le-chef-du-spvm-nexclut-pas-que-dautres-journalistes-aient-ete-places-sous-surveillance.php
La question est de savoir si la police avait vraiment des raisons
de mettre sur écoute le chroniqueur Patrick Lagacé, de La Presse et ses collègues? Certaines
associations professionnelles comme Jean-Thomas Léveillé, président par intérim de la Fédération
professionnelle des journalistes du Québec dit ceci : «C'est comme passer la moissonneuse-batteuse dans un champ pour trouver un
pissenlit alors qu'on n'est même pas certain qu'il y a un pissenlit dans ce
champ-là. C'est inquiétant. Ça intimide les sources. » http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/201610/31/01-5036220-le-chef-du-spvm-nexclut-pas-que-dautres-journalistes-aient-ete-places-sous-surveillance.php
À mon humble avis, les journalistes ont choisis un métier qui
reflète la réalité et la liberté d’expression, pour se faire, ils doivent avoir
le droit et le pouvoir d’utiliser leur plume afin de transmettre l’information
à la population sans être intimidés et violés dans leur droit le plus absolu qui
est ``la liberté d’expression`` et ce, peu importe qui est visé et qu’elle est
l’ampleur des informations diffusées.
Aujourd’hui, avec ce que nous venons de voir au sein du service de
police, nous comprendrons que même en faisant son travail de façon adéquate,
certaines organisations se croyant au-dessus d’autres organisations essayerons
de nous torde le bras et nous fermer la bouche avec un bandeau. De ce fait
voici une partie des propos de M. Lagacé : «J'étais incrédule, je ne croyais pas que ça se pouvait, a confié
Patrick Lagacé en entrevue à La Presse canadienne. Mon collègue Daniel
Renaud m'avait dit qu'il entendait mon nom pour des histoires de dévoilement de
la preuve dans l'histoire des (...) policiers arrêtés l'été dernier. La Presse a
décidé d'envoyer un avocat pour parler au procureur de la Couronne, et c'est là
qu'on a su l'ampleur de ce que le SPVM a fait en matière d'espionnage de mon
téléphone, avec l'assentiment d'une juge.». http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/201610/31/01-5036220-le-chef-du-spvm-nexclut-pas-que-dautres-journalistes-aient-ete-places-sous-surveillance.php
On peut
se poser la question suivante jusqu’où peut aller les pouvoirs qui sont laissés
entre les mains de certains dirigeants? Est-ce un abus de pouvoir? Tout
simplement…
Marie-Noëlle Bayoulou
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