L’entreprise tante de proposer un plan A ou B auprès des différents
syndicats pour relancer sa compétitivité. Les mesures prises par la direction
vont entrainer la suppression de 2900 postes sur deux ans, des départs à la
retraite sans remplacement dans un premier temps mais il n’est pas exclu
d’avoir des départs contraints. On parle de 300 emplois de pilotes, 1900
stewards et de 700 personnes au sol. La direction présente dans son plan, ces
2900 postes comme un sureffectif pour l’année 2017.
Dans le plan, nous pouvons souligner, que la direction demande à ses
employés d’augmenter la productivité d’environ 10% en deux ans. Le plan indique
également la fermeture de 10% des lignes long courrier. La direction propose
une adaptation par rapport à la fréquentation saisonnières. Le syndicat de
pilote s’en inquiète car les autres compagnies n’attendront pas le retour d’Air
France pour se les accaparer. Le secteur du transport aérien est très concurrentiel.
La compagnie a pour objectif d’être rentable. Le mieux n’est il pas l’ennemi du
bien ? On peut parler de dégradation des conditions de travail avec ce qui
s’en suit (burn-out, accidents etc).
De plus on se demande si le service sera toujours à la hauteur, avec des
effectifs en moins, les stewards devront gérer d’avantages de clients. Est ce
que les prix des billets vont ils baisser également ?
On peut s’interroger sur la mise en application dans un délai de 2 ans de
ce plan avec la possibilité d’une annulation d’une partie de celui-ci, à
condition d’une entente entre le syndicat et la direction. De plus les comptes
de prévus pour la fin de l’année de 2015 devrais être positif. On relève
également que les coûts fixes sont supérieur à 25% par rapport à ses concurrents.
Jean-Guillaume
Hanoteau
http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/2014/07/31/burn-out-air-france-l-inspection-du-travail-tire-la-sonnette-d-alarme-525828.html
Aucun commentaire:
Publier un commentaire