lundi 26 octobre 2015

Les demandes des ensignants

«Québec se dit incapable de répondre aux demandes des enseignants»

 Radio-Canada a publié un article concernant les demandes des enseignants  au gouvernement québécois. Cet article mentionne que les demandes salariales des enseignants, soit une augmentation de 13,5% sur trois ans, est trop importante selon le gouvernement.  Ce dernier propose  un gel salarial de deux ans, puis trois années avec des augmentations de 1%.  Selon M. Couillard, le budget de l'éducation n'a pas été réduit. D'ailleurs, il est mentionné que ce dernier ne croit pas que les conditions salariales soient liées à la qualité des services offerts dans les écoles. Les enseignants et le syndicat s'oppose à cette affirmation.  Ils croient que le gouvernement provincial néglige l'éducation et permet un recul des conditions de travail.

Un enseignant mentionne que les offres faites par le gouvernement sont inacceptables puisqu'il y a une demande d'augmentation de charge de travail, soit pour le nombre d'heure, ou pour le nombre d'élève par classe, ainsi qu'une baisse de salaire. De plus, non seulement les enseignants notent une baisse de la qualité des services en éducation, mais aussi les parents des élèves. Ces derniers dénoncent la diminution des services aux élèves et le fait de ne pas tenir compte des conditions d'apprentissage pour les élèves en difficulté.

Selon le ministre Blais, il y a désinformation sur deux éléments, quant à la charge de travail des enseignants et les classes spécialisées. Pour le gouvernement, les professeurs sont rémunérés pour 40 heures de travail, tandis que les enseignants mentionnent que leur contrat de travail est de 32 heures. Le gouvernement veut prévoir un contrat de 35 ou 40 heures par semaine. Selon le ministre, l'idée n'est pas "d'augmenter leur tâche de travail, mais de stabiliser les heures passées à l'école". Concernant les classes spécialisées, le ministre mentionne qu'il y en aura encore, mais de maintenir lorsque c'est possible une intégration dans les classes, avec l'aide de professionnels. Il mentionne aussi que le Québec démontre un retard quant aux classes spécialisées.

Selon le porte parole de l'opposition officielle à l'assemblée nationale, M.Cloutier,  il conteste le ministre puisqu'il y a des postes de professionnels, qui sont supprimés. Ces professionnels aidaient les élèves en difficultés. Il mentionne que plusieurs classes spécialisées sont fermées au Québec. Selon le ministre, quelques classes spécialisées seraient fermées, dans quelques commissions scolaires puisqu'il y avait une mauvaise gestion. Cependant, M.Cloutier contredit le ministre en affirmant que « C'est la quasi-totalité des commissions scolaires qui ont supprimé des postes de professionnels».

Cet article démontre une crise sociale que le Québec vit. Il y a une demande pour de meilleures conditions de travail, mais aussi une demande des enseignants, des experts et d’une grande partie de la société de tenir compte de l’éducation comme un élément primordial de la société. On peut aussi voir une demande d’améliorer la productivité des enseignants, lorsque le gouvernement demande aux enseignants de faire le même travail avec moins d’aide et plus d’élèves. Le facteur économique est un élément important pour le gouvernement et c’est l’éducation, et d’autres sphères qui sont touchées. Il y a donc une transformation de l’organisation du travail des enseignants. 
Les enseignants touchés par cette crise mentionne que le gouvernement considère l’éducation comme une dépense et pas comme un investissement. Le conflit de l'éducation va plus loin que de simplement affecter les enseignants, qui voient leurs conditions de travail s'aggraver, mais cela touche les étudiants du Québec. 



Lili-Pier Jones-Joyal

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