lundi 26 octobre 2015

La robotisation : une contrainte ou une opportunité dans le milieu du travail ?


Depuis plusieurs années, l’émergence de la robotisation ne cesse de susciter des interrogations importantes pour la société : est ce que la robotisation va mener à la suppression de la plupart des emplois ? Va t-elle engendrer une augmentation massive du chômage ? Quels transformations la société devra faire face concernant l’apparition progressive de la robotisation ? L’automatisation industrielle, où l’ouvrier ne se consacrait plus à la production, mais seulement à la surveillance et à l’entretient des robots, avait déjà prit son ampleur dans les années 1945, mais le sujet n’était pas autant un objet de polémique. Cependant, les progrès techniques qui ne cessent d’accroitre nous force à nous mettre sur nos gardes, car les robots sont de plus en plus présents dans notre vie quotidienne : « selon les estimations de l’IFR, il y a plus de 12 millions de robots dans le monde. »  Par exemple, dans un hôtel au Japon qui ouvrira bientôt ses portes, des robots humanoïdes se chargeront de l’accueil des clients, de la transportation de leurs bagages mais auront aussi la capacité de leur faire du café. Mais jusqu’à quel point est-ce qu’il serait acceptable d’utiliser des robots pour pratiquer certains emplois, remplaçant presque le travail effectué par un humain ? Devrions-nous considérer la robotisation comme un danger pour les travailleurs, ou plutôt comme un défi dont l’humain doit faire face et s’adapter ?

Il est vrai qu’avec la robotisation, la transformation de la société est inévitable. Selon un article extrait du journal Le Point, les robots détruiraient trois millions d’emplois d’ici 2025. D’après Roland Berger, plusieurs secteurs tels que « l’agriculture, l’industrie, l’hôtellerie, l’administration publique et l’armé seraient touchés par l’autonomisation des tâches », et le taux de chômage s’élèverait de 18%. Non seulement les robots vont remplacer les humains, mais ils vont également favoriser une sorte de désocialisation au sein des milieux de travail, plus précisément une diminution de contact humain et de relations sociales. On pourrait justement penser que les relations se limiteraient au contrôle, à la programmation et à la surveillance du robot. Mais encore, être entourés de robots pourrait aussi changer nos rapports avec les autres : constamment agir avec des robots pourrait nous faire perdre notre humanité et nos qualités d’humains. La valeur du travail se verra totalement bouleversée, entrainant des inégalités économiques et sociales importantes.

Cependant, la robotisation n’a pas que des aspects négatifs. En effet, selon un responsable de la Fédération Internationale de Robots présent lors du reportage Are robots hurting job growth, la robotique sera le moteur majeur de la création d’emplois : « d’ici 2020, l’industrie robotique aura créé directement et indirectement entre 1,9 et 3.5 millions d’emplois dans le monde ».  L’homme moderne est entouré de différentes sortes de technologies qui ont améliorer sa vie et l’ont rendu plus facile. De plus, bien que la robotisation permet d’ôter au travailleur l’aspect répétitif, pénible et dangereux des tâches, elle lui permet également une économie d’énergie qu’il pourra alors consacrer à son épanouissement personnel.

En conclusion, on peut voir que l’émergence de la robotisation est incontournable, ce qui implique forcément un bouleversement dans le milieu du travail. Malgré que la robotisation pourrait en quelques sortes mettre en péril les emplois des travailleurs, elle pourrait néanmoins préserver l’être humain en lui ôtant des tâches pénibles. Quoi qu’il en soit, comme le dirait Catherine Simon, une spécialiste de la robotique « si un robot peut faire mon travail, c’est que je fais un travail de machine ». Après tout, le travail répétitif n’est surement pas ce qui amènera l’humain à son épanouissement, donc les machines devraient alors nous permettre de mieux travailler et d’avoir une meilleure qualité de vie. Enfin, selon moi, même si la robotisation peut mener à la destruction de plusieurs emplois, elle sera forcément en mesure de créer d’autres emplois, certes dans des domaines différents, mais qui favoriseront tout de même la croissance économique au fur et a mesure du temps.


Bibliographie :


Hinatea LAI 
















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