Depuis
quelques années, on remarque de plus en plus des heures supplémentaires et
obligatoires pour les infirmières dans le secteur de la santé au Québec. Dans
un article en ligne montre que le CSSS Pierre-De Saurel a accordé 28 267 heures
supplémentraires en total aux 396 infirmières entre le 1er avril 2014 au 31
mars 2015. Elles ont également réalisé 778 heures supplémentraires
obligatoires. Pour cette raison, la présidente de FIQ (Fédération
interprofessionnelle de la santé au Québec) affirme qu’«on est en pénurie.». Évidement, il y a un manque de personnel infirmier
dans les hôpitaux. La même situation ce trouve dans un CHSLD de la région du
Québec, dans lequel la plupart des résidents âgés ne peuvent pas recevoir
les soins quotidiens de bases. En outre, une infirmière dénonce
qu’elle occupe à peu près de 170 patients, le soir. Malgré tout, plus de 50%
des infirmières au CSSS occupent le poste à temps partiel, ce qui est un majeur
problème selon Mme Page.
Sous
ces nombreux rapports et articles portant sur les heures supplémentaires des
infirmières au Québec, le syndicat prend de l’importance ce dossier et y
travaille depuis plusieurs années. Le mardi 17 mars 2015, sur la page de FIQ,
la présidente et la vice-présidente, Régine Laurent et Nancy Bédard de la
FIQ ont dénoncé« l’utilisation abusive
des heures supplémentaires » dans le
secteur de la santé au Québec. Depuis ce jour, la FIQ essaye de négocier
avec le gouvernement afin d’avoir une meilleure solution pour cette situation. Dans
plusieurs établissements, la gestion des horaires des infirmières est mal
organisée.
Non
seulement le gouvernement utilise des heures supplémentaires et parfois
obligatoires pour combler le manque de personnel, mais en outre, la
Chaudière-Appalaches endure des coupes de budgets et des postes dans les
services de santé dans l’Hôtel-Dieu de Lévis. Le ministre de la Santé a coupé
25 millions de dollars sur le territoire et en raison des compressions de
l’État, le centre hospitalier a aboli 27 postes dans le département de la
santé mentale.
Le
recours aux heures supplémentaires rélie directement à la question d’une manque
de personnel dans le réseau de la santé au Québec. Alors, pourquoi ne pas
engager plus des infirmières ? Un nombre suffisant des infirmières permet non
seulement d’offrir des meilleurs soins aux gens, mais également accorde aux
employés un horaire régulier. Cela met en relation avec la théorie du
taylorisme qui est une méthode d’organisation scientifique. Il a comme but de
maximiser la pruductivité en obtenant une meilleur façon de produire et de rémunérer. L’État veut le minimum de
personnels possible pour un maximum de services.
À
mon avis, les heures supplémentaires ne causent peu de problèmes si elles sont
établies sur une base volontaire, par contre, dans ce cas, elles sont
obligatoires. Non seulement un ajout des heures extras est « un risque à la santé » physique et psychologique des infirmières, qui peut influencer
la sécurité et la prudence au travail. Dans ce cas, on devrait prendre soin de
l’état de la santé des employés, augmenter leurs motivations et la satisfaction
au travail (théorie d’Elton Mayo). L'utilisation des heures
suppllémentraires et des heures obligatoires pour les infirmières et les
infirmières auxiliaires n’est pas une solution à long terme. Peut-être, cette
stratégie semblable être fonctionnelle à l’instant, mais elle est éviter pour
résoudre le problème complèment. Les délais d’attente demeurent toujours une
point faible dans le système de santé québécois. Dans un rapport sur « la performance globale du système de santé » en 2015 de Robert Salois, le Québec se trouve
au 10e rang des 10 provinces au Canada. Les syndicats et le ministre de la
santé devraient explorer d’autres solution afin que les personnels ne soient
pas obligés de travailler des heures supplémentaires et d’améliorer les
services médicales québécoises, entre autres, diminuer le temps d’attente.
http://www.journaldemontreal.com/2015/09/29/une-infirmiere-pour-170-patients-dans-un-chsld-de-quebec
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